Le «pouvoir est au bout du fusil» ! Mao Zedong, le dirigeant chinois, avait lancé cette formule devenue célèbre depuis : Profession de foi d’un guérillero paysan ou simple vérité historique ?

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Pr. Issa N'Diaye

La question mérite d’être posée aujourd’hui à la lumière de ce qui se passe dans le monde, surtout en Afrique et singulièrement au Mali, dans le contexte international des ‘professions de foi démocratique’ où démocratie croit rimer avec bulletin de vote. Malcolm X, pour sa part, se confronta au dilemme : «balles ou  bulletins de vote». Et il avait vigoureusement tranché dans la douloureuse réalité du monde d’injustice et de violence qui était celui des Noirs afro-américains de son époque. Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis. Selon lui, le seul prix pour que les autres respectent vos droits humains est la mort. «Chaque petit geste se résume à une équation simple : la vie ou la mort. Si tu restes les bras croisés, tu meurs. Si tu luttes, tu meurs. Alors lutte et meurs», concluait-il !

Choix cornélien ou réalité objective du monde ? La brutalité des «frappes démocratiques» des armées occidentales pour «normaliser» partout les pays qui ne répondent pas aux normes de l’ultra libéralisme arrogant, en est le signe distinctif. «Devoir d’ingérence», «droit humanitaire», «communauté internationale», «lutte contre le terrorisme» et autres slogans ont servi de justificatifs aux multiples interventions musclées des pays membres de l’OTAN, peu soucieux des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes. Nous y reviendrons prochainement dans un article sur la politique française au Sahel.

Pour l’instant, nous nous focaliserons sur la situation malienne du moment et les questions soulevées lors de la  Conférence dite d’Entente Nationale. Les différentes rébellions que le Mali a connues depuis son indépendance, ont toujours été comme un pistolet brandi contre la tempe de l’Etat souverain du Mali par l’ancienne puissance coloniale française depuis les tentatives infructueuses d’instauration de l’OCRS (Organisation Commune des Régions Sahariennes) et son pendant américain «Initiative Pan-Sahel» de l’AFRICOM.

Dès 1952, une mission de l’Assemblée de l’Union Française avait préconisé la création  d’un nouveau Territoire d’Outre-mer et le gouvernement français de l’époque avait déposé un projet de loi tendant à faire du Sahara un «Territoire autonome» dès les premiers jets de pétrole à Edjélé et à Hassi Messaoud en Algérie. (Loi du 10 janvier 1957, modifiée par l’ordonnance du 4 février 1959). Des décennies durant, les tentatives françaises de partition du territoire national ont échoué face au nationalisme malien. Aujourd’hui avec la base militaire française de Tessalit, la France a obtenu un avantage stratégique décisif qui permet de tenir dans sa ligne de mire tous les pays de la région, surtout l’Algérie, principal obstacle à la domination française dans cette partie de l’Afrique.

Ce n’est pas un hasard si elle a réussi à substituer à l’initiative algérienne créant un Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC : Algérie, Mali, Niger, Mauritanie), un G5 des pays voisins du Mali (Mauritanie, Niger, Burkina Faso et le Tchad) placé sous son contrôle de fait. L’Algérie, pourtant pièce maîtresse de la sécurité au Sahel, n’en fait pas partie. Curieuse coïncidence ! C’est à la lecture de ce contexte qu’il faut situer les condamnations de certains acteurs maliens tendant à faire porter à l’Algérie la responsabilité de la situation d’insécurité au Nord du Mali. Naïveté, erreur d’analyse stratégique ou les deux à la fois ?

Il est clair qu’il n’y aura pas de paix au Mali sans une coopération au minimum avec l’Algérie, à défaut d’une alliance stratégique incontournable, au plan politique, économique et militaire, voire monétaire. Les errements politiques du Mali et ses renversements d’alliance à répétition tantôt avec la Lybie, tantôt avec le Maroc ou avec l’Algérie, voire avec d’autres pays, ont largement contribué à décrédibiliser l’Etat malien, surtout sous Amadou Toumani Touré. Cela témoigne avant tout d’une absence de stratégie de notre part. Ainsi, confier le règlement de la «crise malienne» au Burkina Faso de Blaise Compaoré qui abritait les bases des forces spéciales françaises et américaines,  c’était se jeter directement dans la gueule du loup. Il est établi de longue date que la Mauritanie et le Burkina constituent les bases arrière des mouvements rebelles depuis plus d’une décennie. Ils ont toujours fait le jeu de la France tout comme d’autres pays membres de la CEDEAO, en particulier la Côte d’Ivoire, la Guinée  et le Sénégal qui ont bloqué dans leur port la livraison d’armes dont le pays avait besoin en 2012. Etrange solidarité ! Etrange CEDEAO ! En quoi nous est-elle utile ? Répétons-le : le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali passe nécessairement par une alliance stratégique avec l’Algérie. Il ne s’agit pas d’être bêtement pro-algérien ou anti-français. Il s’agit de faire ce qui est dans l’intérêt du pays. Il ne faut pas se leurrer. Il n’y a pas d’autre alternative.

Il convient d’en discuter avec l’Algérie directement et en toute franchise en tenant compte des impératifs nationaux des deux pays. La condition essentielle à cette alliance stratégique passe par la fermeture de toutes les bases étrangères au Mali. Il faut revenir aux principes fondamentaux du 20 janvier 1961 quand le Président Modibo Keita avait demandé le départ des troupes étrangères du Mali. Il avait, à l’époque, compris les enjeux géopolitiques et stratégiques. Il voulait bâtir un Mali véritablement indépendant. Il ne faut pas se faire d’illusion. Il n’y aura pas de souveraineté nationale ni de paix avec des troupes étrangères sur notre sol. Il revient au Mali d’en créer les conditions. Et cela ne relève pas du miracle ! Aux Maliens  d’aimer le Mali et de s’en soucier réellement ! Pas uniquement dans des discours mais par des actes posés. La guerre dans le Nord du Mali n’est pas la nôtre. Elle nous a été imposée de l’extérieur.

Le Président du Haut Conseil Islamique l’a répété et, à juste raison, à plusieurs reprises. Il a dénoncé avec force l’impérialisme occidental et surtout l’interventionnisme français, soulignant au passage la complicité des élites maliennes francophones. Mais il oublie une dimension toute aussi importante, celle de l’impérialisme arabo-salafiste et de la complicité des cadres arabophones qui servent de relais aux financements des pétromonarchies du golfe. Ceux-ci distillent un islam réactionnaire et sectaire dans la conscience de la jeunesse malienne désorientée par la crise économique, la faillite de notre système éducatif,  la dégradation de nos cultures et valeurs de civilisation. Les tentatives de substitution de l’arabe à nos langues nationales jusque dans les salutations donnent une idée des tentatives d’acculturation au Mali, dans des pays voisins comme le Sénégal, voire ailleurs dans la sous-région. La prolifération de medersas et de mosquées d’obédience salafiste, surtout dans les quartiers déshérités, constitue un des leviers.

Le paysage idéologique malien est saturé par les sectes et par les leaders religieux. L’argent des pétromonarchies du golfe circule sans aucun contrôle jusque dans les villages les plus reculés. On parle de jihadisme dans le Nord du pays alors que la menace couve partout dans le sud. Les accès récents de fièvre au centre et dans le sud du pays, dans la région de Sikasso voire prochainement dans l’ouest, illustrent les dérives qui nous guettent. Il faut donner un coup d’arrêt à l’arabisme agressif et sectaire. La prolifération des regroupements à base ethnique un peu partout dans le pays, sous des patronymes divers, constitue elle aussi une menace dangereuse pour la cohésion nationale. Seules nos cultures endogènes et nos langues peuvent nous en protéger. Les langues d’un peuple constituent sa racine, sa sève de vie. Y renoncer conduit inévitablement au suicide collectif. Il nous faut aussi sortir des analyses réductrices sur la lutte contre le terrorisme. Derrière ce vocable se cache une stratégie de chaos, de dislocation et d’émiettement de nos pays.

Les mouvements jihadistes et leurs leaders sont sortis, pour la plupart, des laboratoires des services secrets occidentaux. On le sait depuis longtemps. Tout près de nous, en Algérie, le FIS (Front Islamique du Salut) a été soutenu en son temps par les services secrets américains. On sait ce que cela a coûté à l’Algérie. Mais elle a su déjouer ce complot en se fondant sur ses traditions nationales de lutte et de résistance populaire. La lutte contre le terrorisme est en réalité un champ d’affrontement et de complicité entre deux impérialismes, l’un occidental, l’autre arabo-salafiste. Il suffit de se rappeler la collusion entre ces deux impérialismes en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen, au Nigeria, en Somalie et récemment au Sahel… La trame est toujours la même. Les acteurs changent juste d’appellation quelquefois.

D’un côté, on crie au terrorisme, de l’autre, on vend des armes et on ferme les yeux sur les financements colossaux qui alimentent les forces jihadistes utilisées comme fantassins dans des guerres d’agression qui ne disent pas leur nom. La collusion entre ces deux impérialismes est stratégique même si quelquefois apparaissent des contradictions. Ce sont toujours nos pays et nos peuples qui en font les frais, les peuples des pays d’origine de ces puissances impérialistes aussi. En témoignent les attentats sanglants  qui ont cours dans ces pays. Il nous faut sortir de ces prétendues guerres contre le terrorisme. Elles nous enferment dans un cercle de dépendance sans fin et nous plonge dans un cycle infernal de violences inouïes. Aujourd’hui près de 100.00 soldats étrangers sont sur le sol africain dont près de 10.000 français. Ils ne sont pas près de partir. Ils s’y incrusteront davantage tant que nous continuerons à réciter leurs chansons sur le terrorisme et le jihadisme. Ils ont tout intérêt à faire perdurer le chaos.

Dans le cas spécifique du Mali, la France et les autres puissances nous ont imposé une lecture biaisée de la réalité, nous faisant croire que c’était avec le MNLA, leur créature, qu’il fallait composer. D’anciens responsables dissidents du MNLA ont largement parlé des promesses qui leur avaient été faites alors. Ils nous ont poussés à diaboliser le chef d’Ansardine en faisant un repoussoir. Or l’ennemi stratégique n’était pas Iyad Ag Ghali, mais bien le MNLA qui se déclarait anti malien et partisan d’une indépendance. Il a forgé à cet effet un Etat mythique l’Azawad qui n’a aucune consistance historique, géographique, sociologique, démographique ou culturelle. Iyad, lui au moins, s’est toujours déclaré Malien et contre la partition du Mali tout comme le GATIA (Groupe Autodéfense Touareg Imghad et Alliés).

En suivant la stratégie française, l’Etat malien a fini par pousser Ansardine dans les bras du jihadisme et à marginaliser le GATIA, plus représentatif et les autres mouvements armés en les contraignant à des compromis intenables à terme, avec le MNLA. Un terrible gâchis et qui complique la donne sur le terrain ! Résultat, la multiplication des groupes armés et le processus est loin d’être terminé, avec le risque d’embrasement de tout le pays, y compris dans les pays voisins. Le MNLA n’est pas une puissance militaire et surtout il n’est pas populaire. Il a subi de défaites cuisantes à répétition sur le terrain. Il aurait disparu, n’eût été la protection française. Il n’existe qu’en tant qu’instrument des services secrets français. Cela a été souligné et à plusieurs reprises par d’anciens diplomates français.

Au contraire, il fallait construire une alliance stratégique avec tous ceux qui se disent Maliens, soucieux de l’unité et de l’intégrité du pays, y compris Iyad et cela reste d’actualité, contre tous ceux qui travaillent à l’implosion du pays. C’est dans l’intérêt du pays, aussi celui des pays voisins, même si bon nombre de leurs dirigeants se sont mis au service des puissances extérieures qui convoitent avant tout les ressources naturelles de nos pays. Il nous faut reconstruire aussi une alliance stratégique à l’échelle internationale, en regardant ailleurs. Alpha Condé, le Président guinéen parlait récemment à Abidjan, de la nécessaire «rupture du cordon ombilical avec l’ancienne puissance coloniale». Changement d’époque ? L’éventualité d’une victoire de Jean Luc Mélenchon aux prochaines élections en France pourrait certainement y contribuer. En tous cas, la Syrie a su choisir. Son peuple en tire les bénéfices aujourd’hui et commence à sortir de l’impasse dans lequel les appétits des pays occidentaux et la complicité de certains pays arabes l’ont plongée.

Il nous faut faire des choix stratégiques  comme au début des années 60, et mettre fin aux errements actuels. Mais on ne saurait le faire sous la dictée des puissances extérieures. La Conférence d’Entente Nationale n’est pas la solution. La question essentielle du Mali est aujourd’hui  celle de la souveraineté populaire. Il ne s’agit pas de faire sortir des réformes de la tête d’experts, mais il revient aux populations et à elles seules, de définir et de construire un nouveau pays conforme à leurs aspirations, sans aucune ingérence extérieure. C’est aux Maliens et à eux seuls de décider de ce qu’ils veulent pour leur pays. Ce n’est pas du haut vers le bas que l’on pourra définir un nouveau projet viable pour le pays, mais du bas vers le haut. Il faut cesser de croire à un sauveur suprême. Il n’en existe pas.

Il nous faut arrêter de nous plaindre et nous interroger véritablement sur nos propres responsabilités. En vérité, ce sont les Maliens que nous sommes qui ont trahi le Mali. Chaque pouvoir est le reflet de son peuple à un moment donné. L’Etat et les dirigeants d’un pays ne sont que l’expression des citoyens du moment. Il ne sert à rien d’accabler les dirigeants du moment. Nous sommes responsables de leur faillite. C’est nous qui les élisons ou acceptons qu’ils soient là. À nous de nous assumer. Tant que nous continuerons à être achetables, nous continuerons à trahir ce pays. Pour de l’argent, n’importe lequel, nous sommes prêts à trahir. Plus de citoyenneté, plus de fraternité, plus de solidarité, plus de patriotisme. Nous sommes devenus de vulgaires apatrides. Nous nous vendons aux plus offrants et sans vergogne. C’est à un véritable réarmement moral qu’il faut procéder.

Il nous faut interroger notre histoire et nos cultures, interroger aussi d’autres expériences à travers le monde. Cesser de regarder vers le Nord. Regarder plutôt vers le Sud. Regarder vers l’Afrique non francophone comme le Rwanda. Regarder vers d’autres continents comme l’Amérique latine, vers Cuba. Regarder vers l’Inde et les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).  Vers des systèmes de financement autres que la Banque mondiale et le FMI comme la nouvelle BAII (Banque Asiatique d’Investissement dans les Infrastructures). Construire d’autres alliances à l’échelle internationale, plus équilibrées ou plus profitables avec la Russie et la Chine. Rompre notre tête-à-tête avec l’Occident et les «bailleurs de fonds» traditionnels et leurs institutions prédatrices. Reconstruire notre destin. Il n’y a pas de modèle. À notre peuple de le forger et oser enfin inventer l’avenir. Mais sans le peuple et sans leurs armes à la fois, il n’y a pas d’avenir !

Pr. Issa N’DIAYE

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35 COMMENTAIRES

  1. Je viens de relire pour l’article du prof N’djay pour me rassurer que je ne me suis pas trompe’ dans mon analyser. Je maintiens ma position. Je ne suis pas oppose’ a’ une plus grande cooperation entre les pays du sud mais ladite cooperation ne peut pas se faire sans la bonne gouvernance et le respect dess droits fondamentaux de nos peuples!
    J’aime bien le peuple algerien. Je dis seulement a’ nos amis algeriens de cesser de creer et maintenir des problemes pour leurs voisins. Le Mali connait le meme sort que l’Algerie a impose’ au Maroc pendant plus de 40 ans avec l’affaire du Sahara Occidental.
    Je rappelle au professeur N’djay que le dollar americain est la monnaie officielle de la Banque Asiatique d’Investissement dans les instructures. Plusieurs pays occidentaux y sont membres.
    Je ne sais pas ce qu’il faut dire au prof N’djay lorsqu’il nous demande de regarder le cas du Rwanda avec ses 800 000 morts et l’Amerique Latine qui continue a’ avoir des difficulte’s economiques enormes. Apres la Core’e du Nord, Cuba est devenu une autre monarchie communiste!!!!!!!!
    LES DIRIGEANTS MALIENS NE DOIVENT POINT ECOUTER DES DECLARATIONS QUI NE REFLETENT NULLEMENT LA REALITE’ ET/OU QUI NE NOUS AIDENT POINT!!!!! LE MALI DOIT RESTER REALISTE, PRAGMATIQUE ET SAGE DANS LA RECHERCHE DES SOLUTIONS A’ L’IMPASSE QU’IL CONNAIT!!!!
    L’ALLIANCE STRATEGIQUE AVEC LA FRANCE ET LES USA RESTE LA SOLUTION. TOUT LE RESTE NE NOUS MENERA NULLE PART!!!!

    • 1- M LE ROI BITON DE SEGOU, il faut éviter de commenter une analyse philosophique quand vous n’ y connaissiez rien dans le domaine. M N’Diaye a toujours une lecture QiQe des thèmes qu’il aborde qui est de faire toujours un constat: Et sur ce cas précis il dit bien “regarde” et regarder est un constat en Qie, c’est à dire on n’est pas dans une logique de bien ou de mal, de bon, pas bon! REGARDE, c’est comme le medécin qui diagnostic un cancer au lieu d’une simple gangrène!

      2- Alors la réalité malienne, c’est au moins un début de cancer qu’il faut soigner, et le Prof. explique les agents pathogènes, c’est à dire la responsabilité des uns et des autres, de l’intérieur comme de l’extérieur et montre des exemples de cas guéris ou en cours de guérison! Ce n’est donc pas une question d’un ensemble monétaire homogène à parité fixe ou variable au dollar, la réalité malienne ou du moins les métastastes et l’épithéliome, qui semble vous échapper, ont été en grande partie engendrés à l’intérieur même du pays, selon le Prof.

      3- Donc au Mali, quand, indépendamment du dollar et ou des milliers de soldats étrangers, les dirigeants, comme vous le dites bien, achètent un Jet à 21 Milliards et dans des conditions non éluicidées, pendant que les militaires n’ont même pas de tenues de rechange…
      – quand on apporte des engrais frélatés aux agriculteurs à 35 Milliards pour disparaitre après avec 20 Milliards…
      – quand les institutions même du pays ne payent pas les factures à coup de Milliards…
      – quand 80 femmes de vos dits dirigeants se retrouvent dans les hôtels New-Yorkais pour le 08Mars au nom des femmes Maliennes, pendant qu’elles meurent à la maison faute d’anestésie… – – quand ils soignent leur rhume dans les cliniques Occidententales…
      – quand un maouloud est fêté à 4 Milliards…
      – quand des 4×4 flambants neufs sont distribuées aux religieux comme de petits pains…
      – quand le lambda sacrifie sa dignité et son avenir à 5000Fcfa avant d’aller voter…
      – quand l’arabisme sectaire dame le pas à la formation de la jeunesse, à l’éducation des enfants, quand… quand …

      4- Alors oubliez vos histoires de monnaie officielle et autres banques d’investissement! Le ver est dans le fruit, nous fait savoir le Prof.,pour ne pas repéter que “chaque pouvoir est le reflet de son peuple à un moment donné. L’Etat et les dirigeants d’un pays ne sont que l’expression des citoyens du moment”…

  2. comrades acquisition plus proper use of military might worked for Mao as it did all who came before plus after him but most remarkable is that it have also led to China becoming economical plus technological might. Once China smog is cleaned up it will be a safe nation for centuries. Proper use of military might kept corrupt, stupid plus incompetent leaders in checked as needed to advance living conditions for excess one billion people. Same will soon duly be on track in Africa irregardless of how many corrupt plus nepotic government officials plus there cronies have to removed from office by any means necessary preferably a non corrupt election. Very much sincere, Henry Price aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  3. LE MALHEUR DU MALI ET DES PEUPLES DU MALI, L’ORIGINE DE TOUS LES PROBLEMES QUE NOUS CONNAISSONS ACTUELLEMENT EST CE MAUDIT 19 NOVEMBRE 1968. UN COUP TRES DUR, MALHONNETE, EHONTE ET APATRIDES QUI A MULTIPLIE PAR ZERO TOUS LES EFFORTS CONSENTIS PAR LES PERES DE L’INDEPENDANCE. ENSUITE VIENT S’AJOUTER LE COMPORTEMENT MALHONNETE ET PATRIDES DES PRESIDENTS ALPHA KONARE ET ATT. CES 3 PRESIDENTS MALIENS MERITENT D’ETRE SEVEREMENT SANCTIONNE PAR LES PEUPLES DU MALI POUR QU’ILS SERVENT D’EXEMPLE AUX FUTURS PRESIDENT. QUE LES PRESIDENTS COMPRENNENT QU’ON NE PEUT BADINER AVEC L’AVENIR DE TOUT UN PEUPLE ET CONTINUER A VIVRE DANS L’OPULANCE ET L’IMPUNITE. ON DOIT LES RETIRER D’ABORD DE TOUS LES AVANTAGES D’ANCIENS PRESIDENT ET SAISIR TOUT LEUR BIEN MAL ACQUIS ET CEUX ENTRE LES MAINS DE CERTAINS OPERATEURS ECONOMIQUES EN SOUS COUVERT.

  4. merci professeur, ne soyez pas étonné des multiples réactions. Beaucoup n’ont pas compris le contenu de l’article, voire même les pistes de sorties de cette léthargie.Pardonnez les.
    Un de vos cadets (collègues) du DER des Sciences Sociales
    Dr A.B. Diallo

    • Ici au DABANANI tout le monde est d’accord sur un fait : chaque fois que les Politiques et vous les Universitaires sortez les gros mots et les hautes expressions c’est pour nous mener en bateau. Vue la situation de désemparément du peuple, un intellectuel qui s’adresse à nous devrait faire en sorte qu’on aie pas faire le trapéziste pour pouvoir lire son message. Dites nous les choses le plus simplement possible et le message sera reçu à 100%.

  5. Merci professeur
    Une petite contribution;
    La Chine est un exemple pour toute l’Afrique en general et pour le Mali en particulier. Mao n’eteit pas un Dieu mais un grand partiotre. Le President malien a t-il jamais eu l’idee d’ effectuer une visite officielle en Chine? Non. Sa visite privee a Tianjin en 2014, etait reponse a une invitation de la fondation suisse de Davos. A cette occasion il a rencontre des dirigeants d’Entreprises chinoises. Les vrais faux responsables qui l’accompagnaiet ont fait croire au peuple malien que les memos signes etaient de l’argent liquide offert par la Chine. Mensonge. Ce que le FOCAC peut apporter au Mali, aucun pays au monde ne peut nous l’offrir. Nous ne travaillons pas a presenter des dossiers serieux dans ce cadre.
    Oui, mes chers compatriotres la Chine d’aujourd’hui est l’aboutissement d’une vision. La Chine de demain, planifiee par des patriotes s’inscrit dans cette vision. Une vision patriotique. Aimons notre pays.

  6. Je crois qu’une fois encore nous avons la chance de saisir la balle au vol. Je suis particulièrement heureux de voir plusieurs personnes partager les réflexions et analyses du Professeur Issa N’DIAYE que seuls ceux qui ont une autre idée et une autre conception du devenir du Mali combattent.
    Je voudrais que nous tous qui apprécions et partageons cette analyse nous mettions en réseau et surtout cherchions à nous rencontrer physiquement pour voir comment faire bouger réellement les lignes.

  7. Mr N’djay, avez-vous pense’ aux nombreuses consequences negatives de la revolution culturelle en Chine et au fait que Taiwan soit toujours une entite’ relativement differente du reste de la Chine? En tant qu’eleve de l’histoire et quelqu’un qui enseigne African American History, j’ai beaucoup lu a’ propos de Malcom X et MLK Jr. Ai-je besoin de vous dire que je trouve la strategie de MLK Jr. plus sage et meilleure que celle de Malcom X? Ghandi a demontre’ que la resistance pacifique est un moyen tres efficace qui peut infliger une defaite aux puissants.
    Les amis algeriens eux memes font des alliances avec certains pays occidentaux pour combattre le terrorisme chez eux. N’oublions pas que la guerre contre le terrorisme a fait plus de 200 000 morts en Algerie. LE PROBLEME MALIEN EST EN PARTIE UNE EXPORTATION DU PROBLEME ALGERIEN. C’est la philosophie du “SI NOUS POUVONS LES REPOUSSER DU TERRITOIRE ALGERIEN POUR LES COMBATTRE AILLEURS, NOUS N’AURONS PAS A’ LES COMBATTRE CHEZ NOUS EN ALGERIE!!!!!” Pensez-vous vraiment que les algeriens vont sacrifier les interets nationaux vitaux pour faire Plaisir aux maliens? J’EN DOUTE!!!! Je partage votre analyse sur l’attitude des pays de la CEDEAO. Therefore, le Mali ne doit point se tromper. Comme le General De Gaule l’a justement dit: “LES ETATS N’ONT PAS D’AMI. ILS N’ONT QUE DES INTERETS.” Ne cherchons pas midi a’ 14 heures, evitons le cynicisme des autres et inscrivons-nous a’ 100% dans la strategie FRANCO-AMERICAINE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME INTERNATIONAL. En d’autres termes, le Mali doit faire une alliance tres solide avec la France et les USA pour lutter contre le terrorisme!!! Tout le reste n’est qu’un slogan vide et/ou un discours depasse’ qui ne repond pas aux realite’s du moment!
    QU’AVONS-NOUS EU EN FAISANT DEPLACER LES NEGOCIATIONS DE OUAGADOUGOU A’ ALGER? NOUS AVONS UN AMI DE L’ALGERIE DANS UNE POSITION TRES ELEVE’E A’ KOULOUBA MAIS LES CHOSES NE BOUGENT QUE TES LENTEMENT. Pourquoi? Si vous savez la reponse, vous etes plus intelligent que moi!!!!
    James Baldwin a ecrit: “… People who shut their eyes to reality simply invite their own destruction, and anyone who insists on remaining in a state of innocence long after that innocence is dead turns himself into a monster.”

    • Merci bien mon cher pour ton commentaire bien reflechi.
      nos politicards sont tellement nuls que des fois je me demande s’ils ne sont pas des tares, abroutis et des illetres caches derriere des papiers et des diplomes.
      En voulant un monde juste surtout le Mali juste nous devons revoir toutes nos copies. Le passe on n’y peut rien, ni le changer, ni le dessiner. Alors faisons ensorte que nos politicards dirirgeants a venir soient a la facon du peuple, en ayant des bonnes politiques diplomatiques malgre les mains fortes et dures de nos colonisateurs. Que nos politicards sachent que c’est le peuple qui les met la ou ils sont et que le peuple peut les deposer a tout moment. C’est cette pensee et action qui manquent au peuple malien lache, mourribond, pourri, corrompu ou chaque ne voit que sa petite personne et ses petits interest a detriment de tout un peuple.
      Oui des fois aussi il faut une main de fer pour mettre les hommes sur les rails pas a la facon dictatoriale. En plus nos cons de leaders religieux a la dicko oublient quelques choses : chaque pays actuellement a son back up et c’est la moindre des chose. La France a intervenu peut etre qu’elle a ses mains invisibles au Mali pour ses propres interest, mais et les notres??? Sachons avoir des bonnes politiques diplomatiques, c’est tres capital. Aussi sachons choisir nos amis et nos ennemis ussi.

    • “A LA MEMOIRE DE MON ONCLE BAIFRA SOUMARE’ DECEDE’ A’ NIORO LE 17 AVRIL 2017”

      1- Il faut bien lire le Prof. et comprendre l’ analyse qui est très rationnelle, c’est-à-dire exactement comme un médécin qui fait un diagnostic sans être dans la logique d’aimer le cancer ou pas. On préfère la Naturopathie pour les uns, l’Acupuncture pour les autres, la Diète, le Jus de carottes ou la Chimiothérapie ailleurs, font simplement appel à la responsabilité et au devoir de chaque citoyen!

      2- Ce n’est pas parce qu’il cite MAO ZEDONG qu’il est dans cette logique du bien ou du mal, qui invite à amener des chars à TIAN’ANMEN, entendons-nous bien! Le «pouvoir est au bout du fusil» s’inscrit dans une réflexion philosophique pour éviter justement des petits débats, de petites guerres picrocholines du genre Algérie/France/USA…!

      3- De ce fait il ne serait question de bons ou de mauvais, de pro ou contra Algérie par là, ou France/USA de l’autre côté, mais d’être nous mêmes, c’est à dire avoir une vision à long terme pour notre pays tout comme ces pays l’ont été chez eux…

      4- A rappeler que tous ces pays dont il est question se sont fondés dans un passé très récent sur des luttes menés par les propres fils pour bâtir la Nation. La Révolution Français au 18è siècle et Mai 1968 en France, La guerre d’Algérie de 1954-1962 et les 10 ans de lutte contre le FIS , la Sécession aux USA au 19è siècle…!

      5- Que cela soit donc Tchang Kaï-chek hier à Formose ou son rival Zedong en Chine Continental, l’essentiel que l’on peut retenir de ces deux pays, c’est d’avoir su garder une identité aux fronts culturel, politique, sociologique, économique etc. C’est dans cette lutte que les Maliens sont juste appelés!

  8. Ibk a oublier tout ceux qu’il a appris dans la lutte depuis que ses amis de l’international socialiste lui ont donné le pouvoir. Incapable d’avoir une feuille de route claire.en tout cas l’avenir de ce pays sera incertain avec lui

  9. Bravo Prof N’ DIAYE! Il faut créer un parti politique, pour briguer le suffrage des Maliens! Moi en tout cas, je me reconnais tellement dans vos propos! Dès que je rentre au Mali, à la fin de mes études, je viendrai vous voir!

    • 😀😀😀😀😀😀 Mon frère ton ici te va tellement ! Il faut être fou pour conseiller à quelqu’un qui avance des nobles de fonder un parti politique au MALI. Si tu as bien capté le message tu devrais savoir qu’on s’en fout des gens comme le Pr, on s’en fout de qui nous sauve ou qui nous tue, on suit celui qui nous donne le mégot et on vote pour celui qui nous donne 300 FCFA. 💡💡💡💡 TU SERAS LE SEUL MILITANT DE SON PARTI, MÊME MADAME ET LES ENFANTS IRONT MILITER CHEZ QUI A DÉJÀ BEAUCOUP VOLÉ !!! 😀😀😀😀😀😀😀😀😀

    • Il avait un parti politique: le “FASO”!
      Professeur N’Diaye est un Philosophe de 1ère génération. La rigueur scientifique est un repère fondamental pour lui. Je ne comprends pas pourquoi il et IBK ont séparé le parc!

  10. Merci Professeur, “le pouvoir est au bout du fusil” est une expression que jusqu’à maintenant j’ignorais l’auteur. J’ai grandi en croyant que c’était de HENRY LOPEZ. Cet intellectuel Africain a abreuvé toute une génération d’écoliers avec cette expression et une fois grandie, la dite génération a plongé le pays dans une guerre dont les séquelles persisteront durant les décennies à venir. Pendant tout ce temps lui-même et sa famille sont à l’abri en France.

  11. Ça fait chaud au cœur après la lecture d’une analyse de si haute facture, mais hélas, en ces temps de disette intellectuelle, je m’interroge sur la portée réelle d’une telle prestance intellectuelle, mais qu’à cela ne tienne, l’espoir est permis, car une telle gouvernance calamiteuse qui a déjà montrée toutes ses limites ne saurait encore durée, sa déchéance signera le retour en force de l’intelligentsia, seule alternative au progrès économique, social et culturel, car abritant en elle les forces créatrices décomplexées susceptibles d’ériger des remparts suffisamment solides contre l’ingérence permanente des forces conspiratrices venues d’ailleurs. Ce fut le cas des Modibo Keita, nul aujourd’hui ne peut nier la qualité des résultats alors atteint.

  12. – A t-on besoin d´en rajouter après une telle audition!
    – A chacun d´y retrouver sa responsabilité, surtout son devoir vis-à-vis de la NATION!

  13. Chapeau Professeur!
    Malheureusement j’ai l’impression que vous”prêchez dans un désert” tout le monde ou presque étant “mendiant”. Les personnes ressources comme vous existent pourtant chez nous . On réfléchit par le ventre présentement. Notre salut est pourtant au bout de l’effort constant comme une telle contribution par exemple. Retournons encore sur les bancs: les peuples méritent-ils vraiment leurs dirigeants? Merci d’avance à tout le monde pour sa contribution.

  14. comrades as more nuclear proliferation comes about as with North Korea, Iran plus Pakistan likelihood of war will decrease. In addition, more stable nations for defense need will become nuclear powers even African nations. Thus war will be limited to managing terrorists especially knowledgeable small pacts or lone wolf terrorists. Although I do not like presence of nuclear weapons at present time Africa benefits from nuclear weapons growing presence. Very much sincere, Henry Price aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  15. comrades Mao was right then plus continue to be so now but we should not forget to account for evolution plus its effect on each total circumstance. In Africa as citizens become more educated those government who rule are found to be less competent. Example is Uganda is probably best ruled nation in Africa as Museveni government assist migrants he help created in South Sudan but, he is unable to find monies to purchase sanitary napkins for school girls. If that government was not one designed to accommodate a ruler but instead accommodate governing people those school girls would have their sanitary napkins no matter how much corrupt government officials would have amount of their stolen loot cut. In short as Africans become more educated they seek accountable governments that are not in cahoots with Europe to steal African government funds to be divided between African plus European government officials plus placed in European bank accounts under those corrupt officials name. As Africans become more educated this condition becomes a driving force behind likelihood of instantaneous removal of corrupt officials by any means possible. As world come closer to parity sought by Mao in comparison with western governments even Africa benefits by modern development becoming more available plus a lessening of domination by Europeans howeve, that is not nor should not be enough for Africans. We must accelerate change of power from incompetent plus sycophantic rulers to people of Africa. Of course government of people will make errors but it will also upgrade living conditions for all people of Africa instead of just filling pockets of African rulers plus their European masters. Henry Price aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  16. Comment sortir de ce guêpier, de cette camisole de force dans lequel les pays de l’Afrique francophone, particulièrement le Mali est soumis depuis plus de 50 ans.
    « ……mais il revient aux populations et à elles seules, de définir et de construire un nouveau pays conforme à leurs aspirations, sans aucune ingérence extérieure ».
    Question: est ce que la population malienne a encore le ressort nécessaire pour relever ce défi? Les malheureux souvenirs de mars 1991 sont encore vivaces.
    En effet tous les espoirs nés de cette “révolution” ont été détruits par les régimes successifs :
    1- la prise du pouvoir par les plus opportunistes des opportunistes;
    2- le retour au pouvoir de ceux qui ont été combattus au prix du sang.
    Nous sommes dirigés par des présidents corrompus, sourds et muets et même aveugles, parce qu’ils ne voient pas plus loin que leur famille. Ils n’ont aucune considération pour la population.

    • CEUX QU’IL FAUT FAIRE POUR SORTIR DE CE GUEPIER Avoir trop de force, ayant trop de cœur.
      À qui venge Le Mali il n’est rien d’impossible .Ras Bath fait savoir a son Mali aime ce qu’il faut faire en 2018.
      J’AIME LE MOT POPULATION A TA FIN DE PHRASE .

  17. Et pourtant ce sont les héritiers du président Modibo Keita qui ont foutu le pays dans cette merde.

  18. “Il nous faut faire des choix stratégiques comme au début des années 60, et mettre fin aux errements actuels. Mais on ne saurait le faire sous la dictée des puissances extérieures.”
    Malheur3eusement, cela ne se fera tant qu’IBK est la. Il a en effet plus de foi a la protection francaise qu’a la legitimite populaire…., mais le temps lui apprendrait tres prochainement son erreur. Il va payer cash…

  19. Pourquoi le pouvoir ? pourquoi obeir le pouvoir ?
    ces questions nous montre a belle augure la necessite d’exsercer le pouvoir ds un groupe.
    Le modele a suivre ds l’exercise du pouvoir est de faire recours a l’ideal de democratie a la Platonicienne .Platon ,ds la Republique son livre trace l’ideal type .
    Le peuple etant difeferent de la population donc a mon avis il faut a chacun de s’occuper de ses propres affaires?En vrai democratie c’est tout le monde qui gouverne .N’allez pas me dire que le cultivateur ou le pecheur soient ecartes.Et bien c’est ca que cette democratie LA nous AUJOURDHUI CHEZ NOUS TOUS.
    Donc le meilleur type de gouvernance est la participation de tous aux affaires de la cite.Le citoyen ne doit pas seulemet etre electeur .Ce n’est pas la prophecie de l’aupulence qu’il faut faire entendre a la population ,mais la prophecie de l’echec pour lui faire reveiller de son sommeil.

  20. “Les tentatives de substitution de l’arabe à nos langues nationales jusque dans les salutations donnent une idée des tentatives d’acculturation au Mali, dans des pays voisins comme le Sénégal, voire ailleurs dans la sous-région….”
    Oui prof, il est temps d’arreter avec cette colonisation mentale……., mais le probleme est que notre president est labas actuellement et …pour de l’argent…. il va raconter des … salamalecs a Ryad…

  21. “Mais il oublie une dimension toute aussi importante, celle de l’impérialisme arabo-salafiste et de la complicité des cadres arabophones qui servent de relais aux financements des pétromonarchies du golfe. Ceux-ci distillent un islam réactionnaire et sectaire dans la conscience de la jeunesse malienne désorientée par la crise économique, la faillite de notre système éducatif, la dégradation de nos cultures et valeurs de civilisation. ”
    Non Mr le Prof, il n’oublie pas, puisque c’est lui l’initiateur et l’instigateur. Apres avoir demande a toutes les troupes etrangeres de quiter notre territoire, il faut demander aussi a Mohamadoun Dicko et ses ouiailles d’aller se faire voir ailleurs….

  22. Cet article n’est pas celui d’une STAR du monde universitaire malien, ce n’est pas non plus un article journalistique……Lisez à plusieurs reprises pour le comprendre.
    Une telle contribution, on en voit pas tout les jours.
    Celui qui parle ici a un oeil avertis et maîtrise parfaitement la littératue de la politique internationnale.

    • Vous avez parfaitement raison.
      Je l’ai enregistré ,aussi distribué à tous mes amis Facebook.
      Tous les cadres dignes et patriotes doivent impérativement lire cet article.

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