L’ex-Premier ministre a aussi annoncé la mise en place d’une « Coalition pour le Mali » avec d’autres Forces politiques et différentes forces sociales ainsi que des personnalités pour sauver l’existence physique du pays et préserver son unité.
Au cours de la rencontre, le Coordinateur du parti dans le District de Bamako, Diakaridia Sangaré a rappelé que les sections de Bamako ont apprécié les dernières missions du Secrétariat exécutif, envoyées auprès d’elles, au cours desquelles des orientations précises ont été données en vue de « la redynamisation des structures » du parti. Il s’agit de l’élargissement de la base du parti, de la mise en place et/ou du remembrement des organes du parti, du respect strict du fonctionnement statutaire des organes et l’amélioration du mécanisme de financement et de la communication du parti.
« Ni fraude ni manipulation »:Pour ce faire, SBM a demandé aux militants d’aller vers les gens sur la base de la confiance et de proposer la vision du parti afin qu’ils y adhèrent. « Car, nous ne comptons pas sur la fraude ou la manipulation pour gagner les élections », a-t-il précisé. A ses dires, dans les processus de préparation de ces élections, l’Asma-Cfp sollicitera les uns et les autres pour la cause du Mali. Car, selon lui, il est évident qu’aucun parti, seul, ne peut gagner les élections.
Aussi, l’ancien Premier ministre a-t-il révélé que, probablement, dans les mois à venir « quand nous aurons finalisé les échanges, les discussions et les contacts avec les uns et autres, nous allons créer une ‘‘Coalition pour le Mali’’ avec d’autres forces politiques et différentes forces sociales ainsi que des personnalités ».
Aussi, pour combattre l’insécurité sous toutes ses formes qui règne partout au Mali, il soutient qu’il faut préserver d’abord l’unité du pays, faire en sorte que « l’Etat ait une certaine réalité ». C’est dans ce sens que l’ancien ministre de la Défense a clamé que la souveraineté d’un Etat, c’est d’abord sa capacité de protéger les citoyens.
« Appliquer les réformes possibles »:Sur la vie de la nation, il a réaffirmé que son parti a, dès le début, soutenu la Transition et surtout fait des propositions sur son architecture et sa durée. « Nous estimons que la durée de 18 mois fixée résulte d’un consensus national et international, donc c’est une obligation pour nous, vis-à-vis de tous nos soutiens internationaux, de respecter ce sur quoi nous sommes tombés d’accord »,a-t-il martelé.
SoumeylouBoubèyeMaïga a ainsi souligné que toutes les réformes qui sont énumérées, à savoir la révision Constitutionnelle, l’instauration d’un Organe unique pour l’organisation des élections, la réorganisation territoriale, la régionalisation…, avaient déjà été acceptées par tout le monde, avant le 18 août 2020 (date de la démission de l’ex-président de la République Ibrahim Boubacar Keïta). Et d’ajouter : « Il n’y a aucune réforme, il n’y a aucune idée de réforme qui est née le 18 août, en tant que telle, donc le pays s’est doté, avant cette date, de l’ensemble des réformes sur lesquelles tout le monde était d’accord »
C’est pourquoi, le président de l’Asma-Cfp pense que la Transition doit voir objectivement dans la liste des réformes à faire celles dont l’application est conforme à sa durée.
Seydou Diamoutene