Après sa visite controversée à Kidal ayant conduit aux évènements dramatiques du 21 Mai 2014, le premier ministre Moussa Mara ne s’est pas fait que des amis à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieure du pays. Si sur le plan national une partie de l’opinion ne manque pas d’occasion pour le lui rappeler, du côté de la communauté internationale on attend le bon moment. Pour bon nombre d’observateurs avertis, les pourparlers inclusifs d’Alger pourraient constituer ce bon moment en vue d’en découdre définitivement avec le fils de Joseph Mara.
En échange de l’indépendance et de l’autonomie, la communauté internationale pourrait obliger les groupes armés à accepter une décentralisation très poussée et une participation effective à la vie de la nation. Pour cela, un remaniement ministériel n’est pas à exclure dès la fin des négociations, après la conclusion d’un accord de paix définitif. En délicatesse avec la communauté internationale depuis sa visite à Kidal, Moussa Mara pourrait délibérément faire les frais en cas d’accord à Alger. En délicatesse avec la mouvance présidentielle pilotée par le RPM, Moussa Mara ne pourra compter que sur lui-même. En la matière, l’expérience de son prédécesseur Oumar Tatam Ly prouve que le président IBK est loin d’être un soutien sans faille. Après avoir affirmé qu’au delà de l’intégrité territoriale et du caractère laïc et républicain de l’Etat, tout le reste est négociable, il est clair qu’une ouverture du gouvernement aux rebelles n’est pas à exclure. Pour la communauté internationale, l’opportunité est tout trouvée pour débarquer un premier ministre accusé d’avoir jeter de l’huile sur le feu à travers sa visite à Kidal. Connaissant la marge de manœuvre de notre gouvernement à Alger, il est clair que Mara est en sursis. Une position qui n’est pas pour déplaire à l’opposition, encore moins au RPM.
Lemzo Diallo
Je crois que Mara est un patriote. Si c’est le cas, il doit pouvoir accepter de partir pour que le Mali reste uni. Il est jeune. Il peut chercher a se positionner et tenter un jour sa chance à la magistrature suprême. Son départ maintenant peut même être une bonne chose avant qu’il ne devienne impopulaire par l’usure du pouvoir.h
di moi sal diallo depuique tu et nais tua deza vui un homme kom mrrrrrrrrrrrr mara di moi akoz de tamama di moi si tu pai compare un politisien de notre peye a mousa josef mara.
Moussa Mara est un bon patriote à soutenir dans son combat patriotique et quotidien.Cette valeur est rare chez les politiciens d’actuel quelque soit leur compétence respective dont le savoir faire est le résultat de l’amour tangible qu’on a pour son pays et de son engagement, or , nous constatons des responsables qui vivent aisément sur le fonds de l’État se permettent de dire à travers les pays qu’il ne vaut le cout de se tuer pour un pays comme le Mali.Comment vous voulez que nous avançons avec des crapules comme ceux-ci? Il est temps que chacun change au risque et péril de sa vie car le Mali doit bouger à tout pris.
Mara à raté son départ honorifique! Maintenant il risque de sortir par la petite porte. Alors les partis majoritaires n'étaient sincères avec lui lors de la motion de censure de l’opposition?
(Y Bè Ta à y dja a ma dja).
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