Les députés européens et des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP-UE) étaient face aux hommes de media, le jeudi 7 mars 2013 à Bamako pour proposer des solutions régionales dans la résolution des crises sécuritaire et institutionnelle du Mali.
Comme suite à une invitation adressée aux coprésidents de l’Assemblée parlementaire paritaire (App) par le Président de l’Assemblée nationale du Mali, le bureau de ladite institution a décidé d’envoyer à Bamako une mission d’information. Celle-ci avait pour objectif de recueillir des informations auprès de toutes les forces vives de la nation afin de compléter la réflexion de l’App sur la situation sécuritaire et politique qui prévaut au Mali.
Au cours de ses différentes rencontres, la mission a entendu des points de vue clairement exprimés sur divers sujets importants, notamment la situation politique et sécuritaire ; la mise en place d’un cadre de dialogue et de réconciliation ; la préparation et l’organisation d’élections crédibles ; le rétablissement des infrastructures et des services sociaux de base dans les régions septentrionales ; la restructuration de l’armée ; le transfert éventuel de la Misma vers un cadre onusien et l’implication des pays voisins dans la consolidation de la paix au Mali.
Au cours de la conférence de presse, le coprésident du Parlement européen, Louis Michel, fin connaisseur du dossier malien, a d’abord insisté sur la nécessité de la tenue des élections qui, selon lui, est un signal fort à l’égard de la communauté internationale. «Après avoir approché les acteurs concernés, nous pensons que les travaux sont relativement bien avancés. Les élections doivent avoir lieu dans un délai rapproché. Ce n’est pas aussi un drame qu’il faut des prolongations, mais nous pensons que le chronogramme du gouvernement doit être respecté et avec des conditions de transparence. Nous pensons que les élections sont absolument incontournables, indispensables et d’une importance capitale pour le retour à une vie constitutionnelle normale et du rétablissement de la souveraineté de l’Etat malien sur l’ensemble de son territoire», a-t-il martelé.
Parlant de la Commission dialogue et réconciliation, Louis Michel a rappelé qu’il appartient aux Maliens de décider de la composition de cette structure. Selon lui : «Le bureau est unanime sur le fait qu’il est impossible de faire un dialogue avec des armes sur la table. Aussi, on peut commencer d’ici les élections le dialogue, mais sachez que c’est le nouveau Président démocratiquement élu au Mali qui doit impérativement achever le processus. Ce qui revient à dire que nous devons privilégier les élections et ensuite le dialogue».
Quant à la question relative au transfert éventuel de la Misma vers un cadre onusien, Louis Michel dira que c’est un moyen de réduire les charges économiques de la France face à la gestion financière de la guerre au Nord-Mali.
Ibrahim M.GUEYE
Que fera-t-on, que dira-t-on quand le fantoche sorti des urnes se pliera à la volonté de ses maitres occidentaux décidés à imposer le MNLA dans les négociations et à accompagner la partition (fédération-autonomie-référendum-indépendance) du pays?
Maliens, continuez à vous fier à la fiction d’un Etat unitaire futur et à l’illusion de l’indépendance et de la souveraineté nationale. Les corrompus qui sont aux affaires à Bamako n’en sont pas là. Ils font carrière, mènent leurs affaires en vous menant en bateau au moyen d’une mascarade électorale financée et validée par les mêmes Occidentaux.
Bonjour Dibi, le mal est que nous n’avons ni les hommes necessaires ni le courage populaire de nous opposer a un dictat de l’international. je ne sais pas si vous avez ecoute Mr Prodi sur France 24, le sort du nord Mali est scelle; large autonomie accordee au Nord et la supervision internationale de son application. cela veut dire en substance qu’ils vont delimiter le PAYS et y maintenir une force de maintien de la Paix le temps qu’il faudra soit pour creer une nouvelle Nation, soit implanter les societes qu’ils veulent et le reste devient “surogatoire”; Il faut s’en prendre a nous meme Maliens, a croire que nous sommes trop betes pour faire ce qui est juste.
bonnes observations de Louis Michel selon le tryptique suivant:
1°-désarmement
2°-élections
3°-décisions à prendre par la personne jouissant d’une autorité issue des urnes.
Quoi de plus logique?
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