Pour une gestion efficiente des affaires de l’Etat : Dioncounda va-t-il opérer des changements salvateurs dans l’administration ?

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C’est en principe en avril 2013 que devrait prendre fin officiellement la transition malienne au terme des douze mois prévus. Les Maliens ne s’accordant toujours pas sur la légitimité de cette transition, des actes de sabotage et de dénonciation seraient en préparation. Ne s’avouant pas vaincus et ayant opté pour un Mali nouveau, le Pr. Traoré et son PM Cissoko sont dans une nouvelle dynamique : prolonger la transition sans crier haro, en tout cas jusqu’aux élections prévues en juillet. Pour y parvenir sans heurt, le Président par intérim entendrait faire de nombreux changements dans l’éventail administratif.

Dioncounda Traoré, le 16 janvier 2013 à Bamako. AFP
Dioncounda Traoré, le 16 janvier 2013 à Bamako.
AFP

“Qui ne supporte pas la fumée ne verra pas la flamme : on n’a rien sans peine”, Me Alioune Blondin BEYE. Après avoir accepté de souffrir pour le Mali, depuis des décennies, deux grands commis de l’Etat ont la charge de refaire le Mali. Il s’agit de le libérer des terroristes djihadistes et des narcotrafiquants, et puis d’organiser des élections propres, crédibles et transparentes. Bordés de patience, ce sont deux hommes très discrets mais gros travailleurs. Alors, ils n’entendent pas céder aux perturbations et provocations inutiles. Ainsi, ils auraient opté de prendre le devant avec la réduction de la marge de manœuvre des tireurs de ficelles.
Pour parvenir à cette fin, en plus des changements qui s’opèrent actuellement dans de nombreuses directions, il serait prévu, selon des sources concordantes, un réaménagement du gouvernement en mars. Réaménagement qui devrait être suivi de la mise en place de certaines commissions de réflexion sur une sortie définitive des crises politico-sécuritaires auxquelles notre pays est confronté.
Cependant, ils sont plusieurs acteurs politiques à en douter. Ils estiment que le Président Traoré en réhabilitant le putschiste Amadou Haya Sanogo n’entend pas prendre seul ses responsabilités. Sinon, ils pensent qu’avec la mise hors jeu décidée par le bon Dieu pour le bonheur du peuple malien par les putschistes et leurs valets, Dioncounda devrait s’assumer devant l’histoire. Il s’agit, tout d’abord, de revoir en toute responsabilité les postes détenus par les militaires au sein du gouvernement. Ensuite, revenir sur les nominations à l’emporte-pièce faites par le Capitaine Sanogo au niveau des Forces Armées et de Sécurité (FAS). Et enfin, de se créer un état major particulier, d’avoir la mainmise totale sur la Sécurité d’Etat (SE) ou de la revoir au même titre que d’autres secteurs clés de l’Etat. Toutes choses qui permettront, estiment certains leaders d’opinions et politiques, d’asseoir la base d’une réelle démocratie. Et qui permettront au nouveau président élu d’enclencher très rapidement les manœuvres de construction d’un Etat moderne avec une Armée forte et républicaine mais surtout restructurée, réorganisée, redynamisée pour la mettre au seul service de la Nation.
En outre, de sources bien introduites, le Professeur Traoré et son Premier ministre Cissoko seraient dans l’expectative de jouer pleinement leur rôle, de gérer la nation malienne avec le pouvoir qui est le leur. Ainsi, ils seraient en concertation très poussée avec certains ministres et dirigeants militaires que civils, c’est-à-dire des acteurs pour parvenir à cette fin sans anicroche. Pour qu’enfin, tous les partenaires du Mali puissent davantage avoir confiance au Mali afin de l’aider à reprendre sa place de nation démocratique et qui est sur la voie de l’émergence.
En attendant que cela se fasse, les uns et les autres murmurent sur la vraie intention des putschistes à s’emparer de nombreux postes clés dans l’appareil d’Etat. Notamment des Ambassades aux Gouvernorats en passant par des Directions et autres Services de premier ordre. Pour une gestion efficiente des affaires de l’Etat et que nous sortions définitivement d’un Etat à deux têtes, il est opportun pour le Président par intérim d’user de toutes ses prérogatives de chef suprême des armées, de garant de la Constitution.
Quoi qu’il en soit, il est clair que militaires et civils sont tous des Maliens. Alors, en leur qualité de militaires, les porteurs d’uniformes doivent avoir un autre rôle que d’occuper des postes purement politiques. Ce qui leur revient aujourd’hui est surtout l’amélioration de leur condition de vie et d’être dotés d’armes à la pointe de la technologie. Car, il est aujourd’hui indésirable de faire un tour dans certaines casernes du Mali à cause de leur état de délabrement.
Boubacar DABO

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9 COMMENTAIRES

  1. En ce que je sache ce n’est pas aujourd’hui qu’on a commencé à avoir des militaires au gouvernement. Kafougouna ou encore Sadio ont passé 10 ans au gouvernement sans que personne ne trouve à redire. Un peu de dignité svp. Depuis plus de 30 ans il n’y a presque jamais eu de gouvernement sans militaire donc arrêtez de stigmatiser une partie de nos concitoyens. Si vous aviez ne serait que la moitié que Moussa Sinko a dans la tête je suis sûr que vous n’alliez pas écrire un tel article. C’est un diplômé de St Cyr si vous ne le savez pas. Etre militaire au gouvernement n’est pas la fin du monde. Je pouvais vous comprendre si vous aviez dénoncé cela il y a quelques années, je vois bien que vous êtes inspiré par ce morveux de Tapo qui n’a dénoncé qu’une fois que le régime a changé en disant que le gouvernement n’est pas démocratique du fait de la présence des militaires. Il n’y en avait pas avant le 22 mars 2012 je suppose!! Soyons dignes pour le Mali. Vive le Mali pour toujours!!!!

    • Je pense que nous n’allons pas revenir sur ce débat. Nous voulons avancer, c’est pourquoi nous ne devront plus refaire ces erreurs du passé qui nous ont conduit là aujourd’hui. Y-a-il des militaires dans les gouvernements des grandes démocraties auxquelles nous nous referons ? Je veux dire la France et les États Unis ? Vouloir toujours faire les choses à moitié en notre manière nous a également conduit à l’échec de notre démocratie. St Cyr est une école d’élites militaires françaises, mais, y a-t-il des St Cyrien dans le gouvernement français ? Comme quoi, dans l’organisation politico-administrative d’un pays, un militaire a autre chose à faire que de s’occuper de politique.

  2. DIONCOUNDA EST UN PATRIOTE. ET IL SAIT QUOI FAIRE. LIBERER LE NORD ET ORGANISER DES ELECTIONS. ARRETER DE VOULOIR DIRIGER A SA PLACE.

  3. de toute façon dindon counda n’est pas mieux de att,c’est une marionnette qui est la pour amuser la galerie ,il sait que votre maliba sera coupé en 2 😆 ,en tout cas moi je fait danser pour la victoire du mnla 😀

  4. Assalamoualekoum
    Afka, soit respectueux. L’éducation du Malien ne lui permet pas d’insulter quelqu’un. Alors, un peu de sérieux car insulter un journaliste est une lâcheté sinon c’est lui qui a gratté sa cervelle pour t’offrir ce sur quoi tu l’insultes. Alors, basta!

  5. Laisser Namory Traore fouiner dans les dossiers de la FP et vous verez. Pratiquement tous les cadres B et C (sauf pour les médecins, apres les infirmiers medecins de Moussa) qui le pouvaient sont devenus A meme ceux qui ne savent meme pas rediger une demande.

  6. Mais tu es un chien cher journaliste. Vous voulez poussez Dioncouda aussi à agir comme ATT encore en le flatant. Je peux comprendre que le griot Diango fasse des louanges. De grâce ne poussez pas ce Dioncouda à prolonger la transition.
    En fin Avril nous les miniankas et seboufos vont installer Sanogo au pouvoir. Car on comprend que les autres ethnies font tout pour nous écarter du pouvoir. Tu vas donner Dioncouda à d’autres problèmes.

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