Le parti pour l’action civique et patriotique (PACP) a organisé une conférence de presse à son siège, hier. Elle était animée par le président Yeah Samaké et un ami de l’Afrique et ancien diplomate américain. Le parti à réaffirmé son soutien aux instances de la transition et a exhorté l’organisation des élections dans un délai raisonnable pour permettre au pays de sortir de la crise.
A travers elle, Yeah Samaké veut informer l’opinion sur les actions prises par son parti pour sortir le pays de l’ornière. Le président du parti a salué l’engagement des autorités militaires et politiques qui ont permis l’instauration d’une transition constitutionnelle. Il a affirmé que depuis le début de la crise son parti a exhorté les militaires à rentrer dans leurs casernes et a fait des recommandations allant dans le sens de la sortie de crise. C’est pourquoi, déclare- t-il, le parti a entamé des actions et des rencontres. Ces rencontres ont conduit les responsables du parti a l’intérieur comme a l’extérieur du pays à rencontrer les déplacés et les refugiés. De ces rencontres sont sorties une série de recommandations dont le PACP a fait part aux ministres de la sécurité intérieure et de la protection civile et de l’administration territoriale et de la décentralisation. En ce qui concerne les actions, elles ont consisté en des dons symboliques que le parti a fait à l’endroit des refugiés maliens à Djibo au Burkina Faso et 80 000 milles repas qu’il ambitionne d’offrir au refugiés et aux démunis de la commune rurale de Djitoumou.
Pour la sortie de la crise, Yeah Samaké propose l’organisation des élections dans un délai très court. Ceci a-t-il dit va permettre à notre pays de reprendre langue avec la communauté internationale. Ce qui constitue une étape vers la résolution du problème du nord. Il a appelé tous les fils du pays, particulièrement les hommes de media à faire une politique, d’engagement propre, à développer l’esprit patriotique et du civisme pour rester soudés derrière l’armée nationale. “C’est en cela que nous réussirons à libérer nos territoires occupés “, a-t-il dit. Auparavant, il avait présenté l’invité spécial de la conférence, John Price. John Price est un ancien diplomate américain qui connait bien l’Afrique. Celui-ci dans son allocution a exprimé toute sa tristesse pour la destruction des mausolées de Tombouctou. Il a affirmé que son séjour au Mali lui a permis de rencontrer certaines autorités qui l’ont informé de la situation dans le pays. Il a rassuré les autorités du Mali qu’il va être leur porte parole auprés des responsables américains pour les convaincre de collaborer directement avec le Mali dans la résolution de la crise dans son septentrion. Il a appelé les Nations unies à agir pour aider le Mali à trouver une orientation claire et soutenir les actions nécessaires allant vers la libération des territoires pour alléger les souffrances des populations.
Cette conférence a enregistré la présence de plusieurs membres du parti ainsi que certains responsables des partis amis notamment du RPDM.
Moussa SIDIBE
M T C
Ingénieur – Consultant
DEF 1969 – BAC- SET 1972
Lettre ouverte à tous les Maliens,
Mes chers compatriotes, nous sommes tous conscients que l’heure est grave. L’affrontement militaire pour libérer le Nord de notre pays est inévitable, une crise financière sans précédent se profile à l’horizon. Quelque soit la nature et la forme de l’appui que l’extérieur peut nous apporter, ou nous apportera, c’est notre engagement qui sera déterminant.
La guerre coûte cher, elle coûtera toujours cher en moyens humains, matériels et financiers. Le sacrifice suprême revient à ceux qui ont fait le serment qu’ils sont prêts à mourir pour le pays, c’est-à-dire les militaires et autres hommes en uniforme. Nous autres citoyens qui ne sont pas sous le drapeau quelle doit être notre contribution à l’effort de guerre?
L’histoire du Mali indépendant, nous enseigne qu’à certains moments de notre république, devant certaines crises financières, l’état a eu à demander à chaque malien de cotiser une somme symbolique (souvent 25 Francs Maliens par personne) pour faire face à ses difficultés.
Aujourd’hui je propose que tous les Maliens acceptent qu’à chaque communication avec le téléphone portable, le coût de la communication soit majoré d’une somme fixe de 10 FCFA et cela pendant au moins une année. Cet impôt aura l’avantage d’être juste, indolore et non perceptible par les citoyens. La somme récoltée pendant chaque mois sera versée par les opérateurs de téléphonie mobile dans un compte d’effort de guerre.
Si une majorité d’internautes valide cette idée ou toute autre idée allant dans le même sens, il faudrait étudier la faisabilité, qui peut être l’œuvre d’une commission ad hoc composée de :
– Ministère des Finances
– Ministère de la défense
– Comité de Régulation des Télécommunications
– Malitel Sotelma
– Orange Mali
– Centrales syndicales
– Chambres consulaires
– Patronat
– Associations de consommateurs
J’invite les uns et les autres à soutenir cette idée ou éventuellement faire une proposition plus pertinente.
Salutations patriotiques.
MTC
vive yeah samake l,unique politicien malien qui n,a pas piquer un seul franc de l,etat malien
Yéah Samaké est la solution.
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