Tirer les leçons apprises en terme de mobilisation au cours des scrutins passés, formuler des recommandations en vue d’améliorer les échéances à venir. Voilà l’objectif d’une table ronde qu’organise, depuis hier, au Grand Hôtel de Bamako, le NDI à l’intention des partis politiques et de la société civile.
C’est le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur du district de Bamako, Barou Guindo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. Il avait à ses côtés le représentant du PAPEM/PNUD, Alain Vauck Ayadokoum et le vice-président de la CENI, Issaka Kampo.
Cet atelier, faut-il le rappeler, regroupe des représentants des partis politiques et de la société civile. Il s’agira ainsi, à travers cette table ronde, de tirer les enseignements des dernières consultations électorales en terme de mobilisation et de voir comment améliorer le taux de participation pour les prochaines élections à venir.
Dans son mot de bienvenue, le Représentant résident du NDI au Mali, Badié Hima, a rappelé que si “les taux de participation enregistrés ont été de 48,98% au premier tour, 45,787% au second tour pour les présidentielles, aux législatives, 38,62% ont été enregistrés au premier tour et 37,24% au second, cette avancée constitue assurément un progrès sans précédent au Mali. Mais convenez avec moi, qu’ils restent faibles dans l’absolu “. C’est pourquoi, il a invité l’ensemble des acteurs à une mobilisation accrue en vue de rehausser davantage ce taux. Le représentant du PAPEM/PNUD, Alain Vauck Ayadokoum, a exprimé tout le soutien de son organisation à cette initiative qui mérite selon lui d’être encouragée. Le représentant du gouverneur du district, en plus de la problématique du taux de participation, a regretté la faible représentativité des femmes au niveau des instances de décision du pays. Il a ainsi invité les participants, notamment les partis politiques, à trouver des pistes idoines pour inverser la tendance.
Kassoum THERA