Pour la tenue d’élections libres, transparentes, crédibles et acceptées de tous en 2012 au Mali, le Réseau d’appui au processus électoral au Mali (APEM) s’active à travers une série d’activités. L’objectif renforcé notre jeune démocratie pour la stabilité politique.
Le réseau APEM, fidele à sa tradition avec l’aide de son partenaire la fondation Friedrich Ebert, dans son élan d’anticipation sur les événements, a engagé hier matin dans les locaux de la Pyramide du souvenir de Bamako, un débat public et très utile sur le processus de révision des listes électorales et de mise en œuvre du référendum constitutionnel au Mali. Cette conférence en plus du président du réseau APEM, notre confrère Ibrahima Sangho et de la représentante de la fondation Friedrich Ebert, Anne Lohmann ; le magistrat Dramane Diarra et Mamadou Samaké, un expert de l’APEM et conférencier principal, a regroupé plusieurs cadres des partis politiques du pays. Il s’agit entre autres des partis PDES, MPR, Sadi etc. L’objectif recherché à travers la tenue de cette conférence, selon M. Sangho, est de favoriser la participation massive et responsable des populations au processus de mise à jour du fichier électoral et de mise en œuvre du référendum constitutionnel. « Nous entendons également accroitre et renforcer la confiance de l’ensemble des acteurs de la classe politique à la crédibilité des différents processus liés à la révision des listes électorales et au référendum constitutionnel », a laissé entendre Ibrahima Sangho. S’agissant de Mme Anne, elle a indiqué que cette conférence s’inscrit en droite ligne de la volonté de sa structure, la fondation Friedrich Ebert, d’appuyer la capacité professionnelle du réseau pour le renforcement du processus de démocratisation au Mali. Elle fait savoir que la mission d’information, de sensibilisation et d’éducation du citoyen ainsi que son implication dans la réussite du processus électoral sont des comportements qui s’acquièrent progressivement. D’où son appel à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, de jouer pleinement leur rôle pour que tous les citoyens se sentent concernés par la chose électorale, et que le taux de participation soit élevé à souhait pour la légitimité des institutions démocratique.
4 000 observateurs à déployer
Pour cette conférence avec les acteurs de la scène politique, la société civile et d’autres entités étatiques du pays, les experts du réseau ont parlé de l’avant projet de constitution et ses composantes essentielles notamment les avancées et les insuffisances, et du processus d’organisation et de mise en œuvre de la révision des listes électorales (chronogramme, état de la situation, et les mesures d’accompagnement). A noter que, avant cette activité le réseau a formé la semaine dernière avec l’aide du National institut démocrate (NDI), 50 superviseurs au niveau national pour l’observation des activités de la préélectorale qui va du 1er octobre au 31 décembre 2011 avec la révision des listes électorales. Pour la réussite de sa mission, le réseau entend déployer, au cours du processus d’établissement et de révision des listes électorales et des joutes présidentielles, législatives et référendaires à venir, 1000 observateurs pour chaque tour des élections, soit 4 000 observateurs à mobiliser en 2012 pour mieux surveiller le déroulement des votes à tous les niveaux. Il s’agit d’offrir une légitimité populaire à nos institutions notamment l’exécutif et le législatif, gage de la paix et la stabilité politique.
Aliou Badara Diarra
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