Pour la stabilité politique du Mali : La COPAM exige la tenue sans délai des concertations nationales souveraines

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Dans un communiqué déposé à notre rédaction signé du président de la COPAM, Hamadoun Amion Guindo l’imbroglio juridique que connait le Mali découle de la mauvaise interprétation de l’application de l’accord cadre et de la constitution du 25 février 1992 ayant abouti à un semblant de retour à l’ordre constitutionnel. Ce qui selon le communiqué demeure un obstacle à une transition apaisée.

Hamadoun Amion Guindo

Dans le même communiqué, la coordination des organisations patriotiques du Mali(COPAM) se dit inquiète  par l’instabilité institutionnelle que traverse le Mali depuis 72 heures et démontre l’impérieuse nécessité de doter la nation de véritables organes de transition. Pour cela elle exige la tenue immédiate et sans conditions des concertations nationales souveraines. Selon le communiqué l’analyse de la situation politique, sociale et sécuritaire, sous la période intérimaire, prouve à suffisance l’enlisement du Mali dans une instabilité politico-institutionnelle chronique qui menace l’unité et la cohésion nationale.

A travers cette déclaration la COPAM et ses partenaires appellent toutes les forces sociales, politiques et économiques de notre pays à saisir l’opportunité d’une transition pour poser les fondations de l’émergence d’un Mali comme un Etat responsable, comptable et capable. Partant, les signataires de cette déclaration optent pour une transition avec un chef de l’Etat (Président de la transition), un Président du Conseil national de Transition pour le changement et un Gouvernement de Transition. Pour les responsables de la COPAM, le choix des autorités de la Transition doit se faire sur la base d’une compétition sans exclusion et en fonction des valeurs sociétales et morales universellement acceptées. Selon le communiqué si les dirigeants sont choisis sur la base de ces trois qualités notre pays sera un Etat responsable et capable de libérer les zones occupées, financer les élections sans que celles-ci soient désormais dépendantes de l’extérieur.

La COPAM propose la formation d’une coalition sécuritaire multinationale basée à Tessalit afin de lutter contre la criminalité transfrontalière. Pour donner plus d’opportunités aux ménages maliens d’accéder au bien-être social et d’avoir le risque zéro de rébellion armée dans les régions sahariennes et les zones agricoles et minières du Mali, l’Etat malien doit investir dans des programmes et mesures de sécurité et de stimulation.

                  Boubacar PAITAO        

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