Pour la stabilisation politique, IBK a-t-il raté la carte ATT ?

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Si l’incendie du bras-de-fer post-électoral n’a l’air de s’éteindre aussi rapidement qu’on s’y attendait, la faute revient en grande partie au nouveau pouvoir d’IBK. Toujours vaillamment contesté par le camp de l’opposition, le président sortant ne propose toujours de recettes autres qu’une solution répressive qui tranchent visiblement avec la main-tendue qu’il n’a de cesse de ressasser au camp d’en face. Aucune action concrète n’a été en tout cas initiée en direction de son challenger malheureux en dehors des intentions déclarées de rassembler pour construire. Conséquence : les orgueils continuent de se frotter et les mouvements de contestations se succèdent mettant à mal l’atmosphère de quiétude indispensable à la gestion des priorités essentielles du pays. Le récent passage d’ATT aurait pu servir de déclic à un apaisement. C’est ce qu’estimaient certains cercles du pouvoir enclins à utiliser la notoriété de l’ancien président pour une médiation entre Soumaïla Cissé et le pouvoir. Leur initiative a été malheureusement rabrouée par une tendance hostile à toute implication susceptible de ressusciter ATT que certains paraissent déterminée à étouffer politiquement. Il se susurre qu’une rencontre prévue à cet effet entre l’ancien président et des cadres du Rpm a même avorté faute de consensus entre Tisserands autour de l’initiative. IBK a ainsi peut-être raté une occasion en or de conforter son second mandat par une fumée de calumet avec ses contestataires.

La Rédaction

 

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