Pour la gestion de la transition : Des députés réclament la réhabilitation de la 6è Législature

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Alors que concertations nationales ont opté pour la mise en place d’un Conseil national pour jouer un rôle législatif pendant la Transition, des députés de la 6è législature ne se lassent pas de réclamer le rétablissement de l’Assemblée nationale du Mali ainsi que la libération sans condition de son président, Moussa Timbiné et tous les officiels détenus à Kati. Les ex-élus de la Nation menacent en outre d’engager des actions judiciaires tant au niveau national qu’international pour les besoins de leur dessein. Ils se sont prononcés à la faveur d’un point de presse, le 14 Septembre 2020, à l’hôtel Salam de Bamako. Animé par  Aïcha Belco Maiga, présidente du groupe MDR et 7 ème vice-présidente de la législature défunte, l’événement a mobilisé des célébrités comme Marimatia Diarra, Assarid Ag imbarcaoune et Brahima Dianésy, respectivement 2e, 4e et 9e vice-présidents, ainsi que les questeurs Ouali Diawara et Belco Samassekou et de nombreux autres ex-élus.

En effet, dans une déclaration engageant les 147 députés de l’Assemblée, selon Aïcha Belco Maiga, ils soutiennent que la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la république démissionnaire «n’a aucune base constitutionnelle» En effet, démis à la suite d’une mutinerie partie du camp de Kati, l’ancien président de République a pris également le soin de dissoudre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Et selon les députés, la procédure n’a pas été respectée. Dans leur déclaration lue par Chato, ils rappellent en substance une disposition de la constitution selon laquelle il ne peut être fait application des articles 38, 41,42 et 50 de la constitution dans les cas d’empêchement. Par conséquent, les parlementaires réclament au nom de l’ensemble des députés de la 6e législature, le maintien de l’Assemblée dissoute en vertu de l’article 36. Tout en prévenant que «sans le parlement et ses élus le Mali ne peut plus être représenté dans les instances régionales, sous-régionales et internationales, les députés déchus, comme pour rejeter la charte issue des concertations nationales sur la transition, ont expliqué que « le Conseil National de la transition proposé dans ladite charte ne peut en aucun cas remplacer l’Assemblée Nationale aux dimensions sous-régional, régional, et international. Ils en ont profité par ailleurs pour demander également le rétablissement de la constitution du 25 février 1992 dans toute sa plénitude.

Pour obtenir la réhabilitation de leur institution, les députés menacent de saisir les juridictions nationales, sous -régionales voir internationales. Les députés de la 6e législature, selon Haidara Aissata Cissé dit Chato, exigent également la libération de leur président, Moussa Timbiné ainsi que du Premier Ministre Dr Boubou Cisse, dont ils se de ne pas avoir de nouvelles depuis leur arrestation.

 

Amidou KEITA

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1 commentaire

  1. mais…vous etes fatigués deh c’est fini je le dis c’est bien fini attendez l’apres transition ne vous fatiguez pas

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