Interdite par le gouverneur du District de Bamako pour des raisons d’Etat d’urgence, la marche ou meeting de l’opposition politique du samedi 16 novembre dernier a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Des blessés et deux cas d’arrestations ont été enregistrés.
Une manifestation organisée par le Front de Sauvegarde de la Démocratie (FSD) et la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) a été sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. Rappelons que la tenue de cette manifestation avait été interdite par le gouverneur du District, en raison de l’instabilité du pays et l’insécurité à Bamako.
Le samedi soir devant la Bourse du travail à Bamakocoura, des dizaines de partisans de l’opposition politique sur invitation de leurs leaders, notamment Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition et président de l’URD, de Aly Nouhoum Diallo et Mme Sy Kadiatou Sow, de Adema Association, de Djibril Tangara, Mohamed Ali Bathily, Choguel Kokalla Maïga, Housseinou Amion Guindo, Maitres Mountaga Tall et Hassane Barry, Tiebile Dramé, Djiguiba Keïta, Oumar Mariko ou Coulibaly Kadiatou Samake…, ont participé à une marche où les participants n’ont pas pu se parler à cause de la violente répression policière.
Pour les initiateurs de cette marche, il s’agissait de montrer leur désaccord face au projet de découpage administratif dont les concertations régionales sont en cours.
Dans un communiqué le parti FARE AN KA WULI a rappelé que malgré l’état d’urgence, de nombreuses manifestations publiques ont eu lieu dans la capitale, sans susciter ni une interdiction, ni une répression quelconque.
Aux dernières nouvelles, il nous a été informé que l’honorable Amadou Araba Doumbia du parti SADI qui a été blessé lors de cette manifestation a porté plainte. Et deux manifestants sont arrêtés par le commissariat du 1er arrondissement.
Ousmane MORBA
– Ce n’était pas une marche: Un MEETING ! ! ! ! ! ! !
– Qui n’a pas besoin d’une permission expresse comme prévue par la loi: On informe le gouverneur en précisant l’itinéraire de la manifestation! ! !
Si tricher a été accepté et toléré de tout le monde en 2002(présidentielles), il serait devenu sans gêne un droit en 2018 pour ceux la qui ont eu à en bénéficier
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