Pour des querelles de personne : La mise en place du bureau de la coordination du mouvement des femmes codem de Sikasso a tourné au fiasco

1

Décidément, contrairement à la région de Ségou, pour des querelles de personne, la mise en place du bureau de la coordination du mouvement des femmes de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) de Sikasso s’est terminée en queue de poisson. Les femmes n’ont pas pu s’entendre sur le choix de la présidente de la coordination. Finalement, un coup de téléphone du premier responsable du parti, Housseini A Guindo a décidé d’arrêter les travaux.

Mme Gologo Aminata Diarra, (bazin vert) présidente nationale du mouvement des femmes Codem
Mme Gologo Aminata Diarra, (bazin vert) présidente nationale du mouvement des femmes Codem

Sikasso, le fief du parti CODEM, a été le lieu de rendez-vous le lundi 26 février des femmes de la région du parti pour non seulement renforcer leurs capacités en  connaissance et compréhension des institutions du Mali, des droits et devoirs des citoyens dans une démocratie, mais aussi pour la mise en place du bureau de la coordination des femmes Codem.

Pour la circonstance, ont pris part à la rencontre, deux femmes déléguées des sections de Sikasso, Yanfolila, Kolondièba, Koutiala, Bougouni, Yorosso et Kadiolo. Ainsi que les Secrétaires généraux des sous sections de Sikasso, les femmes élues Codem de Sikasso A l’entame des travaux de la formation, la présidente nationale du mouvement des femmes Codem, Mme Gologo Aminata Diarra, a souligné que la Convergence pour le développement du Mali a inscrit comme priorité de son action politique, la formation des militants et des cadres. Les femmes et les jeunes constituent le fer de lance du parti.

Ainsi, leur formation est un axe essentiel pour l’émergence d’un leadership responsable au sein du parti. Pour Mme Gologo, la connaissance des droits et devoirs ainsi que les institutions permettra de participer à l’accompagnement du processus et d’opérer des choix responsables pendant le processus électoral. A la croire, ce sont  des militants bien formés qui peuvent contribuer à la mise en place d’Institutions fortes indispensables à la stabilité politique et garantes du développement économique et social. Selon elle, la CODEM dans sa vision tire des leçons de la pratique politique des vingt dernières années et du coup change de cap en faisant la politique autrement. Le Secrétaire général adjoint de la section Codem Sikasso, Daouda Mallé, a invité les responsables des femmes à une participation active aux travaux afin de servir de relais à la base. Avant de les inviter pour la mise en place du bureau de la coordination régionale du mouvement des femmes de Sikasso. La mise en place du bureau a tourné au fiasco à cause d’un problème de leadership. Cette situation est due à l’implication de certains militants de Sikasso dans ce choix. Chose qui a poussé les trois clans, à savoir, le mouvement du député Saran Sinaté, celui du député Marie Sylla (en déplacement à Paris)  et de la volontaire Agnias Sanou à s’opposer. Malgré la diplomatie menée par la présidente nationale, Aminata Diarra pour persuader les protagonistes, les trois camps se sont campés sur leur position. Subitement, le délégué du clan de Marie Sylla a jeté l’éponge au profit de  Agniès Sanou qui a été choisie dans le tohu bohu comme présidente de la coordination. Mais, un coup de fil téléphonique du président de la Codem, Housseini Amion Guindo a arrêté les travaux. Malgré cela, un bureau  de 35 membres a été timidement mis en place sans être validé. Si rien n’est fait pour mettre de l’eau dans le vin des militantes, beaucoup souhaitent claquer la porte. Ce qui va porter un coup dur au parti dans son fief national à l’annonce des élections.

Falé COULIBALY

Envoyé spécial

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Vive mme AGNIES SANOU, tu le merite vraiment car tu est une grande battante, bon vent, et bon courage

Comments are closed.