Le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les institutions, Porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré a présidé, hier dans un hôtel de Bamako, une journée d’échanges entre les journalistes, les régulateurs et le gouvernement autour de la couverture de la campagne des législatives 2020. La rencontre a enregistré la présence du président du Comité national de l’égal accès aux médias d’État (CNEAME), Abdoulaye Sidibé, du représentant de la Haute autorité de la communication (HAC), Gaoussou Drabo et des représentants des organisations faîtières de la presse.
Dans son allocution, le ministre en charge de la Communication a invité la presse à aider le gouvernement par l’écrit, l’image et le son à mieux motiver les Maliennes et les Maliens à s’intéresser aux élections à venir voter, en raison des enjeux du scrutin, à savoir la stabilisation de notre pays et la légitimation des réformes institutionnelles à venir. «Donnons dès maintenant les bonnes informations pour un retrait massif des cartes d’électeur, en vue de rehausser le taux de participation», dira le ministre Sangaré, avant d’exhorter les médias publics et privés à travailler pour des élections apaisées, transparentes, crédibles et acceptées par tous. Selon lui, le journaliste n’est pas un citoyen comme les autres, en ce sens que sa parole est attendue et entendue. «Le journaliste doit toujours avoir conscience des conséquences, positives ou négatives des informations qu’il diffuse. Cela implique qu’il utilise, en toutes circonstances et quelle que soit l’actualité qu’il couvre, les formes de langage les plus neutres et les plus sobres possibles», insistera le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les institutions, Porte-parole du gouvernement.
Aussi, le journaliste doit développer un sens aigu de l’observation et de l’analyse qui lui permet d’appréhender la complexité de la situation sociopolitique et des enjeux du scrutin électoral, tout en faisant preuve de rigueur dans l’application des règles d’éthique et de déontologie. «Il doit tout faire pour éviter d’alimenter la crise et tenter, au contraire, de l’apaiser. Cela passe, là-encore, par un respect très scrupuleux des règles d’éthique, c’est à cela que nous vous invitons».
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