Pour des élections sans violence, équitables et transparentes : Le GP-DCF et Onufemmes-Mali initient une plate forme de veille des femmes

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Le Groupe Pivot Droits et Citoyenneté des Femmes vient d’initier une plateforme de veille des femmes pour des élections sans violence, équitables et transparentes au Mali avec l’appui financier et technique de l’Onufemmes-Mali à travers le Basket Fund Election. Cet espace d’échange entre les femmes et les différentes personnalités notamment les candidats à l’élection présidentielle du 28 juillet, se passe chaque jour au Centre national de documentation d’information pour la femme et l’enfant (CNDIF).  Il s’agit pour eux de défendre leur projet de société afin de prendre en compte le genre.

 

 

Mme Traoré, Nana Sissako, présidente du GP-DCF
Mme Traoré, Nana Sissako, présidente du GP-DCF

Pour participer au débat pour la prise en compte du genre lors des prochaines échéances électorales, le Groupe Pivot Droits et Citoyenneté des Femmes (GP-DCF) mène des activités conjointes avec certaines organisations féminines du Mali comme la Coordination des Associations et Organisations Féminines (CAFO) le Réseau paix et sécurité des femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO) le Cadre de concertation des femmes des partis politiques (CCFPP), le Réseau des femmes parlementaires, l’APROFEM et le Réseau sous-régional femmes et développement (WILDAF). Il s’agit de la  plate-forme de veille des femmes pour des élections sans violence et équitables au Mali. C’est un espace d’échange ouvert aux différentes personnalités politiques notamment les candidats à l’élection présidentielle du 28 juillet.

 

 

En initiant ce projet, le GP-DCF veut participer à la refondation de la nation dans le but d’apporter l’accompagnement adéquat pour redéfinir les normes de gestion équitables qui s’imposent à tout pouvoir issu des urnes. L’objectif de cette plate-forme est de créer des moments de dialogue et de concertations entre les acteurs politiques et les citoyennes pour une meilleure compréhension de chaque partie des questions sociales politiques et économiques. Il s’agit de discuter aussi sur les questions de genre, élaborer une charte de bonne gouvernance tenant compte de l’équité entre homme et femme.  C’est pourquoi, depuis le lancement de cette opération le lundi 15 juillet, la grande salle de conférence du CNDIF refuse du monde. Les femmes viennent de tous les coins de la capitale pour écouter les différents conférenciers.

 

 

Hier, ce fut le tour du conseiller au programme de l’Onufemmes, Adama Moussa d’échanger pendant une heure d’horloge avec les femmes sur le genre et les élections. Il a montré la situation des femmes parlementaires au Mali par région de 1997 à 2012. Selon lui, 18 femmes  ont été  députées lors des législatives de 1997-2002 alors qu’elles étaient 14 femmes à l’Assemblée nationale de 2002 à 2007. De 2007 à 2012, elles sont 15 femmes députés.

 

Le conférencier dira que la Constitution stipule en son article 2 : “l’accès des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives peut être favorisé par des mesures particulières prévues par la loi”. S’agissant du faible positionnement des femmes dans les instances décisionnelles et sur les listes des partis politiques, Adama Moussa souligne que cela est dû : “à la faible confiance des partis politiques pour se faire représenter par les femmes et au faible succès des femmes candidates lors des élections”.

 

 

Il faut rappeler que le candidat du parti Yelema, Moussa Mara était mardi dernier face aux femmes pour  dévoiler son projet de société.

Alou B HAIDARA

 

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