Naguère encore on en parlait avec beaucoup d’insistance après que le chef de l’Etat, qui l’avait jadis présenté sous les traits d’un déloyal, a dû recourir à ses services comme Secrétaire général de la présidence. C’est à un pas de la Primature pour beaucoup d’observateurs, qui voyaient en lui l’une des rares personnalités capables de donner une âme politique à un régime qui en manque tant. Le destin primatorial de Boubèye lui sourit-il aujourd’hui encore. La question, selon toute évidence, mérite d’être ramenée au goût du jour par l’issue des dernières élections communales. Le parti du Secrétaire général de la présidence, l’Asma-CFP, a obtenu que 300 élus environ à travers le territoire national sur lequel il contrôle par ailleurs 18 mairies. Une moisson assez mitigée pour compromettre les chances du président ? Rien de moins sûr d’autant qu’avec Ibk on est devenu PM avec moins de légitimité que cela. Moussa Mara n’était pas aussi représentatif quand il accédait aux fonctions de chef du Gouvernement. Mais il y a un certain Bocari Treta du parti majoritaire qui continue de lorgner, quoique ses résultats soient largement en deçà des objectifs électoraux qu’il avait annoncés à la veille du scrutin
La Rédaction
Un bon premier ministre est celui qui a la légitimité politique.
En choisissant un homme quelque soit sa compétence au delà de cette légitimité ,on manque de respect aux électeurs .
Les électeurs ont besoin de voir à la tête de l’ÉTAT ceux qui les fréquentent régulièrement,les miroitent des promesses afin de pouvoir les dire les quatre vérités ou les féliciter s’ils respectent leurs promesses.
On ne rend pas aussi service à la démocratie.
Boubeye a t’il la légitimité pour conduire un gouvernement?
Il fait parti de la mouvance présidentielle et est fréquemment sur le terrain.
Merci AG AZAMANE pour votre pertinente observation! A croire que l’on cherche autre chose derrière cet article sinon tout le monde sait qu’au Mali la fonction de PM n’est jamais liée au fait majoritaire! Sinon les précédents cas, en l’occurrence celui que vous rappelez (l’exemple du choix de Mara) comme tant d’autres d’ailleurs avant lui n’auraient pas été possible.
Peut-être que “l’on cherche des poux” là où il n’y a même pas de cheveux! On serait en ce moment mieux avisé de trouver d’autres prétextes!
Vivement la suite du procès de Sanogo pour nous édifier sur son rôle…
Pour le poste de PM, on n’a pas besoin d’un chef de parti qui aurait engrangé le plus élus locaux et contrôlé une masse de mairies sinon, si on juge le PMable par le score de son parti aux communales passées, c’est Boucari Treta du RPM qui doit être PM.
Moi qui suis “moussaïste”, en admirant GMT et son filleul Moussa Joseph Mara, j’opte pour un retour de l’enfant prodige, Moussa Mara, à la Primature.
En tout état de cause, si mon “candidat PM” avait commis une seule bévue politique, en allant braver les Coalisés Mafieux Apatrides de l’Adrar des Ifoghas, IBK en a commis des millions de bévues.
Ma proposition: il faut remettre en course le bon “cheval” qui n’avait fait que trébucher en ne sautant pas l’obstacle “question touarègue” sur lequel bute, encore, le GRM, en tenant compte des contingences politiques de l’heure.
Sincèrement
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