Au niveau de la BDM-SA, première banque du Mali, il a été entre 1991 et 2004, responsable adjoint Pôle exploitation, Directeur de l’exploitation des agences principales, Directeur du réseau et de la monétique et analyse de crédit. Il a eu a dirigé la mise en réseau d’agences bancaires et de guichets de transfert rapides Western union BDM-SA et BMCD, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de convergence entre les deux banques en sa qualité de conseiller du PDG en charge de cette fusion, le pilotage et la migration de systèmes d’information, la conception et la mise en œuvre du projet monétique …
En 2005, il est promu Directeur général de la BDU-SA en Guinée Bissau, une banque créée par la BDM-SA. Il conduira avec brio les premiers pas de la BDU-SA. Entre 2006 et 2008, il est devenu PDG de la BIM-SA. Il conduira avec succès le redressement et le processus de privatisation de cette banque devenue par la suite membre du groupe Attijariwafa Bank du Maroc. Ensuite, Mamadou Igor Diarra fera son entrée au gouvernement sous le régime d’ATT en octobre 2008 où il restera jusqu’en mars 2011. Il sera successivement ministre de l’Energie, des mines et de l’eau et ministre de l’Energie et de l’eau. Pendant cette mission, il a eu à assumer les fonctions intérimaires de certains ministres (Economie et finances, logements et affaires foncières, environnement et assainissement).
Après cette première expérience gouvernementale, il fera son retour dans le secteur bancaire en tant que Directeur général de la Bank Of Africa Mali (BOA-Mali) un poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination. Depuis son arrivée à la tête de cette banque, il l’a conduite à franchir un nouveau pallié dans le secteur bancaire malien. Ainsi, sous son impulsion, la BOA-Mali a occupé la 3è place parmi les banques du Mali avec plus de 215 milliards de FCFA de ressources et un total bilan de 312 milliards.
Il faut souligner que le nouveau locataire de l’hôtel des finances a pris part à de nombreux séminaires et suivi plusieurs stages, sans oublier les distinctions reçues.
Youssouf CAMARA
Ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, porte-parole du Gouvernement : Choguel Kokalla Maïga
Un docteur et ingénieur en télécommunications pour booster le secteur
De son vrai nom Chouaïdou Issoufi Souleymane, Choguel Kokalla Maïga est né en 1958 à Tabango dans le cercle d’Ansongo. Il fréquente tour à tour les écoles fondamentales de la localité et de Bara où il obtient son DEF en 1974. Orienté ensuite au Lycée technique de Bamako en série Mathématique technique industrie, il décroche en 1977 son baccalauréat. Nanti de ce diplôme, Choguel s’envole pour l’ex-URSS et s’inscrit d’abord à l’université d’Etat de Bielorussie de 1977-1978 puis à partir de 1978 à l’Institut des télécommunications de Moscou où il obtient en 1983 un diplôme d’ingénieur et en 1988 son doctorat d’Etat es sciences techniques spécialité télécommunication
A la fin de ses études, Choguel Kokalla Maïga retourne au pays en 1988 et réussit au concours d’entrée à la fonction publique. Il commence sa carrière professionnelle au sein de la Société des télécommunications du Mali (SOTELMA). Ensuite il occupe des postes techniques comme chef de la section ingénieur des projets à la direction des études et de la planification, coordinateur national du programme national de mise en œuvre du plan directeur des télécommunications, directeur de l’Ecole nationale des postes et télécommunications. Membre de l’Union nationale des jeunes du Mali, Choguel Kokalla Maïga devient en février 1997 président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), parti se réclamant de l’ancien chef de l’Etat Moussa Traoré. Le docteur Choguel Kokalla Maïga fut président de la communauté des étudiants africains à l’Institut des télécommunications de Moscou de 1980 à 1983.
En 2002, il se présente à l’élection présidentielle où il obtient 2,73 % des voix au premier tour, avant de soutenir au second tour Amadou Toumani Touré. En vue des élections législatives de 2002, il s’allie au Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar keïta et au congrès national d’initiative démocratique (cnid) dans la coalition espoir 2002.
Choguel kokalla maïga a ete ministre de l’industrie et du commerce dans les gouvernements de Amed Mohamed ag hamani du 16 octobre 2002 au 28 avril 2004 et de ousmane issoufi maïga du 2 mai 2004 au 27 septembre 2007. marie et pere de plusieurs enfants, le nouveau ministre de l’economie numerique, de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, aime le sport et la lecture.
mOUSSA Sidibe
Ministère du Travail et de la Fonction publique
Diarra Raky Talla pour assurer le bon fonctionnement de l’administration et des entreprises
Détentrice d’un DESS en transport maritime, une maîtrise en sciences juridiques et un diplôme d’étude comptable, tous obtenus à Dakar après un bac en langues classiques. Ces nouvelles qualifications vont l’amener à travailler à l’Asecna Dakar, à Haroun Voyage, au syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal, au service exploitation Maritime SDV Mali, à Tam transit. Elle a aussi travaillé à Sera Mali, à Afriloc Mali avant de débarquer au ministère de la promotion des langues nationales et de l’instruction civique chargée de mission. Ce qui sera le début d’une riche carrière dans différents départements qui le conduira au ministère de l’éducation, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales. Elle a aussi fait un passage toujours en qualité de chargée de mission au ministère des Maliens de l’extérieur jusqu’à sa nomination le samedi 10 janvier dernier au poste de ministre du Gouvernement Modibo Kéïta.
Déterminée à faire entendre sa voix dans l’arène politique, Mme Diarra est secrétaire générale adjointe du bureau politique national de l’UM- RDA Faso Jigi et secrétaire générale des femmes du parti. Elle parle le bambara, le français, l’anglais, le peul et le Wolof.
Mah Thiam KONE
Dramane Dembélé, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat :
Un ingénieur géologue pour gérer l’Urbanisme et l’Habitat
Des mines à l’Urbanisme et l’Habitat, juste un petit pas qui doit être bien franchi par l’Ingénieur géologue Dramane Dembélé.
Dramane Dembélé est un jeune responsable politique engagé pour la cause du Mali. Il est né le 8 avril 1967 à Ségou. Il était candidat de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ) à l’élection présidentielle de 2013, où il est arrivé troisième au premier tour. Il se ralliera au candidat IBK pour le second tour…
Après l’obtention de son baccalauréat (série Sciences exactes) au lycée de Ségou en 1988, Dramane rejoint l’École Nationale des Ingénieurs (ENI) de Bamako où il obtiendra son diplôme d’ingénieur géologue en 1993. Militant syndical, il adhère à l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) où il est membre du bureau de coordination de 1991 à 1992.
Il obtient un certificat en gestion des ressources humaines en 2000, un certificat en gestion des finances pour responsable non financier en 2001 à l’Institut de Management d’Abidjan (IMA) et un Master II en Gestion de Projets en 2008 à l’ESTM.
Il débute sa carrière professionnelle en 1994 exerçant en tant que géologue d’exploration dans les compagnies privées notamment CMC, Barrick Gold, Pangea Goldfield. En 2004, il travaille à la mise en valeur des ressources en pierres précieuses et semi-précieuses pour la Banque Européenne d’Investissements et il est chef de Projet du Fonds Minier Mali. De 2005 à 2010, il est le directeur national de la géologie et des mines du Mali (DNGM). Depuis 2011, il est consultant indépendant dans le secteur minier. Militant politique de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ) en tant que secrétaire général de la sous-section Adema-PASJ de Faladié, district de Bamako. En 2005, il devient membre de la section Adema-PASJ de Ségou chargé des relations extérieures. En 2008, il est membre du comité exécutif de l’Adema-PASJ, secrétaire chargé des Mines et de l’Industrie. La même année, il est président et membre fondateur du réseau “Alternative pour un Mali Debout “.
Le nouveau ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a tous les atouts pour impulser la politique des logements sociaux et contribuer à donner une nouvelle physionomie à nos villes. Il est marié et père de 3 enfants.
Bruno D. SEGBEDJI
Environnement, Assainissement et Développement durable :
Mohamed Ag Erlaf aux commandes
Le nouveau ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable est un ancien cadre politique de la rébellion des années 1990, déclenchée par le Mouvement populaire de l’Azawad (MPA) en juin 1990. Mohamed Ag Erlaf a été reconnu par le public malien lorsqu’il fera son entrée dans le gouvernement du président Alpha Oumar Konaré, le candidat de l’ADEMA, à la présidentielle de 1992. Il y restera jusqu’en 2000 en devenant successivement le ministre des Travaux publics et des Transports, de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail. Depuis cette date, il occupe les fonctions de directeur général de l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT).
La désignation de Mohamed Ag Erlaf pour conduire le destin du département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable n’est pas gratuite. Depuis la signature du Pacte national le 11 avril 1992, Ag Elarf a travaillé à la consolidation de la paix et le développement du Mali. Il a été de tous les combats pour faire revenir certains de ses frères égarés à la raison.
C’est-à-dire ceux qui avaient emprunté d’autres chemins pour d’autres motivations. Par exemple en 2009, il est parvenu à retirer 120 jeunes Idnanes du groupe de Bahanga. A l’occasion, une cérémonie de la flamme de la paix à été organisée le 19 janvier à Ersane puis à Tarkint dans le cercle de Gao. Il a été coordinateur du Programme pour la paix, la sécurité et le développement. Ce programme devrait doter les régions du Nord d’infrastructures.
Après le déclenchement de la rébellion en 2012 et l’occupation des régions du nord par les groupes terroristes et djihadistes, Mohamed Ag Erlaf a fait une déclaration en disant: ” Je réitère mon appel solennel à tous ceux qui ont pris les armes au Nord pour qu’ils se ressaisissent, pour qu’ils arrêtent immédiatement les hostilités afin de faire place au dialogue et à la négociation avec leurs frères du Nord et du Sud du Mali, afin de ne pas détruire l’œuvre d’une si longue Histoire commune “.
Moussa SIDIBE
Empé ou la reconnaissance du mérite
Pour avoir mérité de la confiance des différents PM qui se sont succédé depuis la Transition, il est sans nul doute, avec Tiéman Hubert Coulibaly, le tout- nouveau Ministre de la Défense, l’un des doyens de l’attelage gouvernemental qui vient d’être mis en place. Pour ce qui concerne le ministre Abdel Karim Konaté, alias Empé, puisqu’il s’agit de lui, ce ne sont pas certainement les bonnes raisons qui manquent pour justifier cette confiance toujours renouvelée en lui.
En effet, tout comme à la Douane où il s’est illustré par son exemplaire parcours professionnel, Abdel Karim Konaté s’est révélé à l’opinion comme un manager qui n’a pas usurpé cette solide réputation. Dans un environnement précarisé du fait de la crise multidimensionnelle dont le pays cherche à sortir, le consommateur qu’est chacun de nous a pu noter avec satisfaction qu’il a veillé, grâce à différents mécanismes mis en place, à ce que le marché soit correctement approvisionné en denrées de première nécessité et que leurs prix soient maîtrisés. Pour se rendre compte de cet effort déployé par les autorités maliennes à travers le ministère du Commerce, il suffit de suivre le magazine économique diffusé quotidiennement au petit soir par Africable télévision.
Les prix sont constamment les plus bas de la sous-région et ce n’est pas un miracle. En vérité, son passage à la tête du département du Commerce, qui vient retrouver naturellement son complément d’objet direct, à savoir l’Industrie, aura été marqué par d’autres initiatives confirmant cette bienveillante attention à l’égard du consommateur malien. Ainsi, deux importants projets de lois initiés sous son magistère et déjà adoptés en Conseil des ministres n’attendent que l’aval des élus de la nation pour devenir effectifs. Il s’agit de la loi portant protection du consommateur et la loi sur la concurrence.
Mieux, le ministre Konaté aura surpris plus d’un par sa très grande capacité de dialogue qui a permis de juguler des tensions susceptibles de dégénérer en des crises dont les conséquences auraient pu être redoutables. Ce fut le cas avec les syndicats de travailleurs salariés mais aussi avec plusieurs associations de commerçants. Le tout pour le Mali !
Bruno D SEGBEDJI