Qu’on le veuille ou non, le ministre de l’Administration territoriale ne fait pas dans la langue de bois. Dans un entretien accordé à nos confrères “Les Echos, Abdoulaye Idrissa Maïga évoque sans détours ses relations pour le moins très compliquées avec son camarade du RPM et ministre du Développement rural, Bocari Tréta, et règle ses comptes avec les transfuges de l’ancien parti du président Amadou Toumani Touré, le PDES, dont l’ancien ministre Malick Alhousseiny, présenté par “ceux qui sont membres de tous les partis au pouvoir”.
Entre Bocari Tréta et Abdoulaye Idrissa Maïga, les deux leaders du parti présidentiel, “c’est juste idéologique”, tranche le ministre de l’Administration territoriale dans l’interview qu’il a accordée lundi au journal “Les Echos”. M. Maïga révèle qu’ils “ont eu l’occasion, de parler d’homme à homme, le 2 août dernier devant 7 camarades.
Evoquant la crise au sein de la section RPM, il règle ses comptes avec les transfuges de l’ancien parti du président Amadou Toumani Touré, le PDES, dont l’ancien ministre Malick Alhousseiny faisant partie de “ceux qui sont membres de tous les partis au pouvoir. Ils ont été de l’Adéma, du PDES, maintenant, ils veulent venir au RPM”.
“De 2001 à nos jours, avec un nombre restreint de camarades, dont certains sont aujourd’hui à l’Assemblée nationale, nous avons porté le parti à Gao. Je suis de la localité, j’y ai travaillé 18 ans. J’ai donc très vite compris les combines. Pour les législatives, j’ai dit que si le RPM ne va pas avec l’Adéma, il ira seul, mais pas avec un autre parti. Ceux qui avaient échoué à être candidats du RPM en lieu et place de ceux qui étaient là dès le départ continuent à courir derrière leurs échecs de septembre 2013”, souligne M. Maïga.
Critiquant les “criquets pèlerins” de la politique malienne, il a rappelé que “les questions d’honneur et de dignité ne s’inventent pas. Défendre des valeurs, défendre la vérité n’est pas facile. Des gens tentent de nous accabler par la surcharge médiatique. Ces battages médiatiques ne m’atteignent pas. Au-delà de la guéguerre et de la guerre des plumes, il faut que chacun fasse la guerre à ses propres passions”.
Le ministre de l’Administration enfonce le clou en soulignant que “des gens qui n’ont pas correctement adhéré au parti veulent en prendre le contrôle. Voilà le problème à Gao. Pour ma part, j’entends rester dans le format d’éducation des valeurs que je porte. Au mois de mai, vous aller constater qu’ils vont encore alimenter la presse en charriant l’ivraie. Mais, nous avons compris depuis. Ils pensent pouvoir affaiblir le RPM pour en prendre le contrôle. Ça ne sert pas la cause du RPM et nous n’allons pas laisser faire”.
Il a tenu à rendre hommage au maire de Gao qu’il avait pourtant suspendu. “Le maire de Gao est PDES, c’est tout à son honneur d’être resté dans son parti, contrairement à tous ceux qui nagent en eau trouble”, a-t-il dit pour clore ce chapitre.
Maliki Diallo
Personnellement je suis contre le nommadisme politique qui est monnaie courante au Mali.
Si telle est la cause de rivalité avec Treta c’est une lutte noble.
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 , . 😉 .
C’est cool ca.
Nos politicards requins, rapaces, anacondas, loups, vautours, coyotes et vampires savent très bien là où se mordre entre eux. Bravo ooohhh.
Bandes d’escrots reunis. Vos les tombeurs du Mali de AOK a IBK aujourdhui en passant par ATT, Je cesserai de le dire
Tant pis alors, bouffez vous entre vous mêmes, le peuple malien restera et toujours. Espèce de vampires
Vive le Maliba Un et Indivisible.
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