POUR LA RÉUSSITE DE LA TRANSITION: « l’UDD ne ménagera aucun effort pour soutenir les autorités tant qu’il y a la concertation et l’inclusion », dixit, à l’occasion du nouvel an, le président de l’Union Démocratique pour le Développement (UDD) Tiéman Hubert Coulibaly, non moins président de la coalition Action Républicaine pour le Progrès (ARP) lors de la présentation des vœux à la presse. C’était samedi dernier en présence d’un parterre de journalistes et quelques membres du bureau politique UDD et de la coalition ARP. Selon Tiéman Hubert Coulibaly, pour la réussite de la transition, sa formation politique ne ménagera aucun effort pour soutenir les autorités tant qu’il y a la concertation et l’inclusion.
À l’ouverture de la rencontre, le président de l’UDD a d’abord rappelé que l’année 2020 a été très difficile pour notre pays, caractérisée par les faits marquants qui ont beaucoup plongé le Mali dans une crise profonde et la perte des hautes personnalités du pays pour lesquelles il a prié pour le repos éternel de leurs âmes. Pour Tiéman Hubert, au cours de l’année écoulée, notre pays a connu quatre grands chocs considérés comme les faits marquants de l’année à savoir: le choc sanitaire à cause de la Covid-19 qui a affecté le monde entier et continue de faire des dégâts, le choc politique marqué par la mauvaise organisation des législatives suivie des contestations jusqu’à la chute du régime le 18 août dernier avec toutes ses conséquences. À ces deux chocs s’ajoute le choc économique survenu après l’apparition des premiers cas du Covid-19 dans le monde puis au Mali et le choc social caractérisé par les revendications salariales de toutes catégories. Par rapport à la situation générale du pays marquée en grande partie par la crise politico- institutionnelle, il préconise : « la concertation et l’inclusion comme seul moyen pour résoudre le problème et permettre au Mali d’éviter une autre transition après celles de 1991, 2012 et 2020. Pour cela, nous sommes sur la bonne voie et le cadre de concertation gouvernement – partis politiques tenu il y a quelques jours en est un exemple illustratif », a-t- il dit. C’est pourquoi il a salué les efforts du ministre de l’Administration Territoriale allant dans le sens des réformes du système électoral et déclaré par la suite que l’UDD ne ménagera aucun effort pour soutenir les autorités, tant qu’il y a la concertation et l’inclusion, car pour lui, l’espoir est permis en 2021 vu les annonces de la reconstruction démocratique. Au regard de tout ce qui précède, tout porte à croire que l’homme fort de l’UDD est le rare leader politique malien a haussé le ton pour défendre les autorités de la transition malgré les difficultés de l’heure même s’il a fait savoir que son soutien n’est pas synonyme de son entrée dans le gouvernement de Transition. À noter que tout au long de son intervention, le leader politique malgré son appartenance politique, a déploré la division de la classe politique et son échec éminent à résoudre les questions essentielles de la nation, d’où son appel à revoir la Constitution du 25 février 1992.
Mamadou Nimaga