Politique : Le parti d’IBK satisfait de la chute de Blaise Compaoré

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En direct: le président Compaoré dissout le gouvernement burkinabè
Blaise Compaoré, photographié le 26 juillet 2014 au palais présidentiel burkinabè.
AFP PHOTO/ SIA KAMBOU

Si les officiels font profil bas, les cadres du RPM, le parti au pouvoir, se disent satisfaits du départ du désormais ex-président burkinabè Blaise Compaoré. « Nous avons apprécié le geste héroïque du peuple burkinabè qui s’est élevé contre une dictature de plus de 27 ans et je crois que l’exemple doit faire tache d’huile dans certains de nos pays dont les présidents veulent s’éterniser au pouvoir, estime ainsi, sur RFI, le professeur Boul Kassoum Haïdara, porte-parole du RPM et président de la coalition de la majorité présidentielle. C’est un exemple à saluer, nous encourageons les forces vives de la nation burkinabè à s’unir afin que nos pays retrouvent rapidement la paix, la stabilité et le retour à une vie normale. »

Si la crainte d’une appropriation des pouvoirs par l’armée est toujours vive, Boul Kassoum Haïdara n’en démord pas: « C’est une histoire acquise par le peuple et il appartient au peuple de gérer cette histoire. » Pour lui, le peuple « a fait son combat » et il n’est pas question que la transition soit l’affaire d’hommes en treillis. RFI

 

REVOLUTION AU BURKINA FASO

Le CDR fête la chute de Blaise ce vendredi

 

Le Collectif pour la défense de la République (CDR), né à la faveur de la crise de 2012 au Mali, savoure la chute de l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Et pour faire parler son cœur, il invite vendredi, au Carrefour des jeunes, la colonie burkinabé au Mali pour une fête inédite.

 

Le 7 novembre prochain, le Collectif présidé par le juriste Mohamed Youssouf Bathily invite la colonie burkinabé et les Maliens sur l’esplanade du Carrefour des jeunes pour célébrer ensemble la révolution du peuple intègre du Faso qui a abouti à la chute de Blaise Compaoré.

Selon M. Bathily, la chute de Blaise est un motif de joie, une cause de stabilité de la sous-région, le début de démentiellement d’un réseau de trafic de drogue dont il serait le parrain. Et, ajoutera-t-il, le début du déclin des groupes terroristes, des rebelles du MNLA.

“Instigateur,  pompier pyromane dans des crises politiques régionales depuis la crise qui a ébranlé le Togo en juin 1993 (plus de 1000 morts), la Côte d’Ivoire (3000 morts), la Guinée et le Mali. Il a aussi joué sa carte de semblant médiateur dans les crises en Angola, au Liberia (600 000 morts), en Sierra Leone (500 000), au Niger, en Mauritanie et au Sénégal”, a-t-il expliqué.

Il a souligné que le Collectif pour la défense de la République avait exprimé sa volonté lors de son dernier point de presse du jeudi 23 octobre. “Nous ne pouvons que vous dire merci Dieu pour avoir exaucé notre volonté. La victoire du peuple intègre et héritier de l’idéologie du capitaine Sankara doit être fêtée”, affirmera-t-il.

Pour le Collectif, il faut savourer, car la chute du parrain du MNLA annonce l’espoir des Maliens dans la gestion de la crise du Nord. Le vendredi prochain, une projection de film de Thomas Sankara, une conférence qui sera animée par les analystes politiques et de concert seront organisés au Carrefour.

Bréhima Sogoba

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1 commentaire

  1. les maliens ouvrent toujours leurs grandes gue..ules en regardant ce qui se passe ailleurs qu’au Mali .Pourtant jusqu’à présent Blaise a été plus efficace que ne l’a été IBK jusqu’à présent

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