« Après ATT, qui ? » Cette interrogation était à la Une du panafricain, Jeune Afrique (N°2632 du 19 au 25 juin 2011). « Qui » voulait dire lequel de Dioncounda Traoré, Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé et Ibrahim Boubacar Kéita dont les photos illustraient la couverture dudit numéro. Près d’un an plus tard, la réponse est claire : personne. Le Mali n’a trouvé personne pour «une succession historique» et malgré l’activisme débordant des «favoris, challengeurs» et «leurs tractations et ambitions », la course à la présidentielle ne sera finalement pas « si disputée ». Le capitaine Amadou Haya Sanogo et le conflit dans le nord ont rappelé tout ce beau monde à cet ordre impératif que donnait votre bihebdomadaire Le Prétoire, toujours lucide et clairvoyant, à sa Une : « Election présidentielle, un report nécessaire et souhaitable » A l’époque, la rédaction a essuyé les foudres de tous ces prétentieux et de leurs obligés, qui, à l’époque, piaffaient d’impatience d’en découdre entre eux sur l’arène politique électorale.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux à se poser ces questions : où sont passés les prétentieux à la succession d’ATT ? A quoi occupent-ils leur oisiveté retrouvée ? Où sont passés les courtisans prêts à mourir derrière leur mentor ? « An be sa i no fee » ?
Pour rappel, en plus de ceux qui figurent à la Une de J.A, il y avait aussi d’autres candidats que beaucoup ne prennent pas au sérieux.
Pour les plus connus : Dioncounda Traoré, depuis le 12 avril, dirige la présidence par intérim, conformément aux dispositions de la Constitution. Ces pairs sous-régionaux, qui l’ont vite adopté et intégré, tentent en ce moment même de faire commuer son intérim de 40 jours en une charge de douze mois, voire plus si affinités. Peu de temps après son investiture, le président par intérim est censé avoir nommé un Premier ministre de transition, Cheikh Modibo Diarra, chef de parti politique également candidat à la présidentielle caduque du 29 avril dernier. Il est doté de discutables « pleins pouvoirs » et ne répond pas forcément aux ordres et instructions de son président de la République. Lequel, pour être maintenu au pouvoir, profiterait de la part de ses camarades d’un actif lobbying auprès de la communauté internationale.
Un de ces camarades serait Soumaïla Cissé qui, pour avoir dirigé la Commission de l’Uemoa, aurait de nombreuses entrées sûres dans les palais présidentiels de la sous-région et dans de nombreuses chancelleries occidentales. Grand favori avant le charivari du 22 mars, il est sûrement pressé d’arriver à des élections tenues le plus tôt possible. Pour l’heure, il serait en Europe où il reçoit des soins suite à sa blessure au dos. Mais avant, il a fait un séjour à Kati, séquestré par les inquisiteurs du capitaine Sanogo. Jeamille Bittar, candidat à la même élection, a partagé son triste sort pendant plusieurs jours. Libéré, tout comme de nombreuses autres personnalités dont Soumaïla Cissé sous la pression de la communauté internationale, le président du Conseil économique, social et culturel serait aujourd’hui inscrit aux abonnés absents.
De même que Modibo Sidibé qui, contrairement aux autres, a fait de nombreux séjours dans le quartier général de la junte avant de se fondre dans le décor.
Hamed Sow, lui, était déjà perdu dans la nature. Le conseiller présidentiel, candidat à la succession de son mentor, ne serait jamais rentré d’un voyage depuis le coup d’Etat du 22 mars. Mais l’autre conseiller, Madani Tall, lui était bien là, mais n’a jamais été vraiment inquiété. Tout comme ses «collègues» candidats. Poulo, Mountaga Tall, Moussa Mara, principaux animateurs de la Csm, même s’ils ont condamné le putsch par « principe », ne manifestent aucune hostilité envers la junte. Au contraire, certaines personnes leur prête l’intention de cautionner la candidature du capitaine à la présidence de la transition. Quant à Soumana Sako (Cnas, faso hèrè) et Yeah Samaké (Pacp), ils oeuvrent laborieusement en commun pour une transition apaisée et un retour rapide à l’ordre électoral, selon un schéma qu’ils ont concocté.
Cheick Tandina
Mariama voilà une analyse qui porte à caution lol ! Les maliens font du mal au Mali. Même si nous faisons du Pape le président du Mali, vous Mariama allez dire il n’a fait que du mal à ce pays! Avant d’accuser qui que ce soit, analysez sans complaisance votre comportement en tant que citoyenne, celui de vos proches et parents et vous aurez des analyses plus objectives à mon humble avis. Il est illusoire de croire que les hommes politiques vont faire le Mali sans nous. Il est illusoire de croire que sans un changement profond de mentalité et de comportement que nous allons réussir le développement. Si vous prenez les chiffres (faits) vous verrez qu’à part le notre bien aimé Modibo Keita, ATT est le président qui a le plus investis notamment dans les infrastructures et l’agriculture ne vous en déplaise. Et je vous assure je ne suis pas une partisane lol! Mais soyons honnête même dans la critique.
Anna, sans t’avoir connu ou vu, je partage ton point de vue!
On n’apprécie pas le bonheur que lorsqu’on l’a perdu!
ATT peut être traité de touts les pêchés d’israel, mais reconnaissons en lui ce qu’il a fait dans certains domaines pour le Mali. Tout n’est pas rose, tout n’est pas noir non plus de son bilan!
Il a mal communiqué! donc il a été mal compris! et il paie pour sa naivété et sa trop grande passivité.
Il était devenu trop conciliant et mou!
Mais il n’est pas pire que la junte de kati! 🙄 🙄 🙄 🙄
Tous ces individus qui étaient tous ATT sont des traites. Il ne faut jamais donner la responsabilité du Mali a ces personnes qui peuvent trahir le pays comme l’a fait ATT. Il faut dans la vie être cohérent car des politiciens comme Mariko même si je l’aime pas pour sa trop intégrité (qui ne marche pas au Mali), je pense que ATT n’a pas fait que du mal au pays. Si il a fait tout ça seul au Mali, on doit dire qu’ il est un surhomme. Il a dirigé le Mali avec une coalition de politiciens qui doivent s’assumer et dire que s’il y a des coupables, eux aussi ont une part dedans. Mais au Mali de nos jours, ces politiques ont rayé le mot ” honneur” dans leur vocabulaire. Mon général President , tu n’es pas le seu. Responsable.
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