Politique : Le pôle de gauche s’engage pour une nouvelle gouvernance

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Les premières assises du nouveau Pôle politique de la gauche républicaine et démocratique (NPP)  se sont déroulées le samedi  7 avril 2018 à la Maison des ainés. L’objectif de ces assises était d’examiner et d’adopter les statuts et règlements du regroupement, faire  le point sur l’Etat de la nation,  doter le mouvement d’une nouvelle direction, mener des réflexions sur la prochaine échéance présidentielle afin d’aboutir à l’alternance.

 Après  son lancement officiel en février  2107, le  Pôle politique de la gauche républicaine et démocratique (NPP)  a tenu ses premières assises le samedi dernier. Occasion pour ce regroupement constitué de cinq partis politiques de l’opposition, notamment du parti de l’indépendance, de la démocratie et  la solidarité (PIDS), le parti socialiste pour le renouveau  (PSR), Les FARE An Kawuli, l’Union pour la paix et la démocratie (UPD) et le parti pour la révolution et le développement démocratique au Mali (PRDDM), d’enregistré de  nouvelles adhésions à savoir celle d’un parti politique , le rassemblement des écologistes du Mali, (REM)  et de 17 associations de la société civiles  (jeunes et femmes).

La rencontre qui a enregistré une forte mobilisation des militants de ces différentes formations politique  et associations  était  présidée par Amadou Tiéma Sangaré, président du parti UPD et président du directoire provisoire du NPP.

Pour  Amadou  Tiema Sangaré, la création du NPP après un long processus se justifiait   par « les difficultés que notre pays rencontre et qui sont,  aggravées par la gouvernance actuelle du régime en place. Le renouvellement des légitimités suite à «des élections bâclées et frauduleuses», ont concouru aujourd’hui à fragiliser davantage la situation sécuritaire du pays et mis sérieusement à mal le vivre ensemble des populations en certains endroits du pays. C’est donc un nouveau pôle politique de gauche surtout préoccupé par le risque de désintégration de notre pays, de notre nation, qui entend inscrire son combat politique dans le sens de la refondation de l’Etat et du rappel de tous à un retour aux valeurs que nous ont léguées nos pères de l’indépendance »

Il a également parlé des challenges qu’attend relever le NPP dans le changement des pratiques dans la gouvernance : « Pour changer le Mali, nous devons d’abord changer notre façon de faire» déclare-t-il. « Notre pays traverse une phase critique de son histoire ; cette phase, nous espérons en faire un mauvais souvenir, en nous mettant ensemble pour accomplir un certain nombre de tâches ; pour donner une meilleure éducation civique à nos militants ; pour faire des idéaux de paix et de justice sociale des valeurs partagées dans notre pays ; pour reconstruire un Etat qui construit son indépendance, qui assure une juste répartition du revenu national» indique le président  de l’UPD.

En outre, il rappelé que la situation réelle du Mali, celle vécue par le peuple et non celle que le pouvoir croit percevoir, impose plus que par le passé, une plus grande responsabilité aux partis politiques, «si nous voulons préserver notre pays de la désintégration». Il a souligné que leur combat, celui du Mali, «est de recouvrer notre territoire, sauver notre nation et les principes fondateurs de la République et de la démocratie». Ce combat quotidien, ajoute Amadou Tiéman Sangaré, ne peut se faire qu’avec des partis politiques forts, solidaires ancrés dans la société et ayant une vision et un cap clairement définis.

Au terme des  assises, Modibo Sidibé, président des FARE An Kawuli a été désigné comme  président du directoire du nouveau   pôle politique de la gauche républicaine et démocratique (NPP)

Mémé Sanogo

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