Politique : « Le Mali est confronté à plusieurs crises dont la combinaison menace les fondations de notre nation.», dixit Tièbilé Dramé

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TIEBILE
Les responsables du Parena lors d'une conférence de presse (photo archives)

Le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a tenu, le jeudi 14 février, une conférence de presse sur la situation sécuritaire au centre et la crise financière. C’était sous la présidence de Tièbilé Dramé, président du PARENA.

Les deux crises majeures auxquelles notre pays fait face en ce moment à savoir : la crise sécuritaire notamment celle du centre du Mali et la grave crise financière qui fait planer de gros nuages sur la stabilité de notre pays étaient au cœur des débats à la conférence de presse qu’a animée le président du PARENA, Tiébilé Dramé.

Dans le cadre de cette rencontre, Tièbilé Dramé, indique que la mauvaise gouvernance reste au cœur de la crise malienne. Sans la bonne gouvernance, il dira qu’il est impossible de lutter avec succès contre le terrorisme qui endeuille chaque jour le Mali. Car, il est illusoire de stabiliser notre pays et rien n’a changé depuis au moins cinq ans. Au contraire, la crise de gouvernance a atteint toutes proportions alarmantes.

«Le Mali est confronté à plusieurs crises dont la combinaison menace les fondations de notre nation, qui sont entre autres une crise sécuritaire persistante qui s’est étendue du nord au centre et qui a causé en 2018 la mort de plus de 1 800 personnes, une crise politique, née de la dernière élection présidentielle, organisée sous l’empire de la fraude, une crise institutionnelle, une multiplication vertigineuse des grèves des travailleurs, une grave crise financière résultant de la mauvaise gouvernance endémique du pays. Cette mauvaise gouvernance est la principale source de la grogne sociale généralisée. »,a souligné Tièblé Dramé, Président de PARENA.

Le président du PARENA recommande au régime de se démarquer en période et dans les faits de tous les groupes armés irréguliers et illégaux et de mettre en place, de toute urgence, une commission indépendante d’enquêtes pour faire la lumière sur les graves violations des droits humains perpétrés au centre, de rechercher et punir tous les auteurs et complices des crimes abominables commis au centre, d’enquêter sur l’origine des armes de guerre et leur circulation dans les régions de Ségou et Mopti, démanteler les contre-pointes illégaux installés au vu et au su des autorités locales et régionales, de mettre fin au délit de faciès, désarmer et dissoudre les milices, déployer dans le centre, des observateurs indépendants des droits de l’Homme, organiser des patrouilles régulières FAMAS-Force MINUSMA, convoquer des assises régionales sur la restauration de la sécurité, de la stabilité et sur la bonne gouvernance au centre. «La situation du Mali est critique au plan sécuritaire, au plan des finances publiques du fait de la mauvaise gestion et du pillage en règle des ressources publiques.», a insisté l’ancien directeur de campagne de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition.

Fatim B Tounkara

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