Le Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT) souhaite des élections sécurisées sans la sécurité totale. Telle est la position affichée par son président, Me Mountaga Tall, lors de la rentrée politique du parti le samedi 28 janvier 2023 à son siège.
«Nous devons réussir des élections sécurisées qui peuvent se faire même si la sécurité n’est pas totale» ! Telle est la position défendue par le président du Cnid-Fyt, Me Mountaga Tall, à l’occasion de la rentrée politique de son parti le 28 janvier dernier. Pour lui, il n’existe pas de sécurité à 100 % même si les autorités de la transition et les Maliens doivent travailler à sécuriser les élections.
Pour ainsi réussir la mission de sécurisation des élections et bien d’autres, le président Cnid-Fyt invite les Maliens à travailler pour une bonne fin de cette transition politique et pour mieux sauvegarder ses acquis. Pour se faire, a indiqué Me Tall, «nous devons travailler à ce qu’à la fin de la transition vienne à la tête de ce pays une équipe dédiée à poursuivre et à approfondir les idéaux et les tâches entamées pendant cette période». Le parti du «Soleil levant» n’entend donc pas baisser les bras. Il est en effet déterminé à se battre pour gagner les élections dans la transparence et le respect de la loi.
«Dans notre pays, moins de 20 % militent dans un parti politique. Les 80 % ne demandent qu’à être convaincus. C’est donc à nous de les convaincre», a lancé Me Tall aux responsables du Cnid-Fyt. Il est néanmoins convaincu que cela n’est pas une tâche aisée dans un contexte sociopolitique marqué par la défiance des Maliens vis-à-vis de la classe politique. «La tâche semble bien difficile à cause du comportement de certains responsables politiques, chefs de partis et partis politiques», a reconnu Me Tall.
N’empêche que le Cnid sollicite le concours de tous les Maliens pour la réussite de la transition et des élections car il est impossible de construire un pays démocratique en dehors des partis politiques. Tout comme il est aussi impossible pour les partis politiques de gérer seul le Mali. Et pour relever les défis, le parti du «Soleil levant» a enfin promis de poursuivre son engagement, malgré les difficultés au niveau FSD et du M5-Rfp.
Oumar Alpha