Le président du Mouvement citoyen pour l’alternance, le travail et la transparence (MC- ATT), Jeamille Bittar était face à la presse le jeudi 21 février 2019 au siège de son parti. L’objectif de cette conférence était de discuter sur les questions d’actualité du pays et des actions de soutien de son parti en faveur du président Ibrahim Boubacar Keita.
« « An ka Maliba bê ka taagne », le projet de société du président Ibrahim Boubacar Keita sera mis en œuvre avec toutes notre contribution », a expliqué aux confrères à l’entame de cette conférence. Jeamille Bittar, puisque c’est de lui qu’il s’agit, affirme qu’au moment de l’élection présidentielle de 2013, le Mali était dans une situation très critique et avait perdu la moitie de son territoire. Mais de ce temps à nos, il y a eu des avancées considérables parce que notre pays était pratiquement à terre. Le fait de redonner vie à l’économie malienne et de surmonter des obstacles comme l’élection présidentielle de 2018, pour Bittar, est à féliciter.
« Le budget que le président IBK consacre à la défense aujourd’hui, aucun président malien ne l’a fait », martèle Bittar. Il fera savoir que la guerre au nord du Mali n’est pas conventionnelle où l’on peut voir l’ennemi, mais qu’il faut faire cette guerre avec intelligence.
Contrairement à ce que les gens pensent, selon Bittar, il n’a été soumis sous aucune pression pour mener la campagne pour IBK. Tout ce qui a été difficile pour lui, a été le coup d’Etat manqué de 2012, car cet événement a détruit toutes ses affaires et sa compagnie de transport, reconnait –il. « Le bien matériel n’est rien pour moi », affirme Bittar. En poursuivant il dira : « parce qu’au moment de la mort, on laisse tout derrière nous ». Il ajoute qu’il a d’autres affaires hors du Mali et que ses affaires sont en bonne voie.
Avant de boucler cette rencontre avec les hommes de média, Il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction de militer au sein de l’alliance politique et électorale Ensemble pour le Mali (EPM) que dirige Dr Bokary Tréta, non moins directeur de campagne d’IBK. Il a montré la disponibilité de sa formation politique à œuvrer pour la paix et la cohésion sociale pour la réussite du quinquennat d’IBK.
K.D