Politique : la transition de tous les dangers !

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Depuis le 18 août dernier, c’est un régime exceptionnel qui gère le pays. À la faveur des contestations du M5-RFP et d’un coup d’Etat, comme fomenté par le pouvoir d’IBK, des militaires ont pris le pouvoir et s’y agrippent, chaque jour, un peu plus.

Sans tambour, ni trompette, comme le dirait l’autre, avec une assurance totale, ils déroulent (ou font dérouler) leur plan qui vise à prolonger la transition et à se maintenir au pouvoir. Certains n’hésitent pas à évoquer, même, une éventuelle candidature de l’actuel chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta.

Il n’existe plus le moindre doute désormais : tout est mis en œuvre pour prolonger la Transition et mettre en œuvre l’agenda M5-CNSP qui n’est, ni plus ni moins, que la confiscation du pouvoir et le maintien des militaires, d’une manière ou d’une autre, au pouvoir.

Il faut dire qu’avec le second coup d’Etat, tous les masques sont tombés. Les militaires ont montré à la face du monde, sans aucun scrupule, leur intention de confisquer et d’exercer «leur pouvoir» ; l’exercer et l’exercer avec leurs parents, amis et connaissances.

C’est ainsi qu’on a assisté au retour de tous les ministres proches des militaires que Bah N’Daw et Moctar Ouane avaient remerciés dans le nouveau gouvernement qui a suscité la «mise hors de leurs prérogatives».

Sadio Camara est revenu, Modibo Koné a été bombardé directeur général de la Sécurité d’Etat, le ministre des Mines est revenu. Cerise sur le gâteau : Assimi venait d’avoir l’occasion de réaliser le rêve qu’il avait toujours caressé, devenir patron de la Transition, chef de l’Etat.

Il avait pris la peine de donner une caution politique et, à la limite, un peu populaire, à tout ça à travers le dialogue qu’il venait de renouer avec le M5-RFP, auquel il a confié le poste de Premier ministre avec la nomination de Choguel Kokalla Maïga comme chef du gouvernement.

 

MT

 

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