Politique et jeu de cartes : AIM, est –il le neutralisant idéal d’IBK

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IBK et le PM Abdoulaye Idrissa Maiga

Il ya  près de quatre semaines que le remaniement ministériel ayant amené Abdoulaye Idrissa Maiga (AIM) a été mis en place.  Le gouvernement se voit dirigé désormais de main ferme par le RPM par l’entremise du deuxième vice président du parti. Des présidents de partis membres de la majorité présidentielle  capables d’apporter  un appui considérable, à une éventuelle candidature de IBK  demeurent, même Mountaga a fait ses valises pour des raisons personnelles dit-on.

Le président Ibrahim Boubacar KEITA  a t-il choisi  la bonne carte ?  celle d’AIM. Pour les observateurs oui, car l’homme a fait ses preuves lors des élections de 2013, en occupant le poste de directeur de campagne du candidat Ibrahim Boubacar KEITA. Le parti présidentiel est miné par des guerres intestines qui affectent dangereusement son avenir. Des cadres boxeurs  qui sautent les uns sur les autres à un moindre malentendu. C’est le clan TRETA qui donne la mauvaise image de bagarreuse, et l’homme lui-même paraît rancunier selon ses détracteurs. D’où la méfiance et la réticence du Chef de l’Etat à faire de lui un des ses hommes de confiance.

Cependant, pour l’homme fort de Koulouba, il était temps de donner un peu d’oxygène  à l’action gouvernementale. Le contexte dans lequel le 4ème Premier Ministre de son régime a été nommé en dit long. Des mouvements  sociaux incessants  s’amplifiant de jour en jour,  ajoutés une situation sécuritaire encore fragile menaçaient la stabilité du pays. Pour ce faire, le président n’avait pas besoin que de pions mais des jokers de la trame de Abdoulaye I Maiga. Son parti était le mieux indiqué pour donner le joker, qui s’est révélé  être le neutralisant  idéal pour essuyer les différentes crises sociales.

Aujourd’hui, le nouveau PM en atténuant les grondes sociales ballera proprement le chemin de la victoire à  son parti à l’élection présidentielle de 2018.

Les partis politiques ne sont plus que des groupements d’intérêt économique. Il faut qu’ils rapportent  vite et bien,  sinon on s’en va ailleurs. Si les affaires ne marchent pas bien d’un côté, il faut voir de l’autre côté. Les membres changent d’un camp à l’autre, et  peuvent se rallier du jour au lendemain à l’idéologie l’ennemi d’hier pour avoir à manger et  à boire.

Dans ce monde de jeu, la dignité, l’honneur, le respect de parole donnée ne sont pas encore entrés dans les mœurs. La tromperie, la tricherie, la trahison, la corruption ne sont pas des péchés. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Alors c’est leurs sujets qui en souffrent.

MC

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3 COMMENTAIRES

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  2. Touré, je voulais savoir si c’est sous ce pouvoir le Mali connait cette situation. Si le président IBK ne songeait pas au bien être des maliens il ne construirait un hôpital ultramoderne, bitumer des voies, faciliter l’accès à l’électricité et l’eau potable. Un pays ne se construit pas en un coup de bâton magique surtout un pays en crise. On a accuse celui qui essaie de redresser les choses et qu’est ce que vous direz à ceux qui l’ont crée alors.

  3. Quels que soient les personnes, les Maliens n’accepteraient plus, que des clans entiers viennent se faire les poches sur leurs douleurs. Plus aucun homme politique ne plumera encore le trésor public. Cette fois-ci, des Maliens dans l’ombre, se sont déjà constitués, pour faire face à tout homme politique, qui viendra avec l’espoir de s’enrichir avec les siens, et aller se taper une retraite dorée à la sueur des autres Maliens, qui souffrent le martyr par le fait de leur mauvaise gestion des finances de l’état. Qu’ils comprennent bien ces hommes politiques véreux, que ce temps est désormais révolu, et ceux qui quitteraient le pouvoir avec l’argent des Maliens en poche, seront contraint à la reddition des comptes. Il faut des exemples pour que cessent ces pratiques, qui nuisent au développement de notre pays et à l’épanouissement des populations. Les Maliens souffrent, ceux de Bamako ne savent pas très bien ce qui se passe à l’intérieur du pays. La pauvreté a creusé des sillons dans les visages des personnes que vous rencontrez dans le monde rural. Des jeunes de 3à ans ont le visage de vieillards de 80 ans, tellement ils souffrent de la faim et de la misère. Certains n’ont jamais rencontré un médecin de toute leur existence, faute d’argent. Il leur arrive rarement de manger deux fois par jour. Il suffit de faire revenir l’argent volé par les dignitaires des différents régimes, pour faire revenir un peu d’espoir dans le monde rural. Si les populations disposent de centres de santé de qualité, et que les paysans trouvent l’eau et les intrants agricoles nécessaires, ils recommenceront à reprendre espoir. Mais il faut aussi leur assurer le minimum de sécurité. Ces populations ne voient les autorités que pendant les campagnes électorales, puis attendent encore cinq autres années pour les revoir. Toutes choses inacceptables dans un pays comme le nôtre. Il faut que les choses changent à tous les niveaux. Bamako seul n’est pas le Mali. Le développement d’un pays commence par le monde rural. Les jolies routes fleuries et éclairées ont leur importance, mais les réalités sont ailleurs. Ces ruraux n’ont rien à foutre avec ces belles routes et leur luminosité. Ils veulent juste se soigner et manger une fois par jour. Et cela, n’eut été les détournement massifs, peut leur être procurer selon les moyens dont dispose l’état. Il n’y a malheureusement que des malhonnêtes qui dirigent ce pays depuis une trentaine d’années. Il faudra désormais, que les Maliens sachent qui élire, pour qui ne pas voter, s’ils veulent que leurs conditions d’existence changent. Plus jamais de voleurs au sommet de l’état.

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