La plupart des pays africains partagent plus de relation avec les ex puissances colonisatrices qu’avec leurs voisins immédiats, rendant presque impossible l’unité politique et économique de notre continent.
Fort de ce constat et conscient que l’avenir de nos Etats réside dans l’intégration politique, sociale et économique, le candidat Moussa Mara s’engage, s’il est élu président cette année, à organiser la diplomatie malienne afin qu’elle prenne l’initiative en matière d’intégration du continent et à instaurer une collaboration accrue entre le Mali et ses voisins dans les domaines-clés.
Après le thème de la démocratie, exposé il y a une semaine à l’hôtel Maïssa de Sikasso, le candidat de Yelema à la présidentielle du 29 avril prochain poursuit la présentation des grands axes de son projet de société.
Le week-end dernier, Moussa Mara a présenté au QG de son parti le thème «Une diplomatie dynamique et engagée pour l’intégration et le développement du continent». Pour ce volet de la gouvernance, le maire-candidat au scrutin du 29 avril soutient qu’une fois lui au pouvoir, la diplomatie malienne sera servie par des doctrines disponibles et établies, avec l’omniprésence de diplomates chevronnés, qui vont s’employer à aider la diaspora, à faire connaître notre pays à travers ses cultures et traditions, à soutenir les hauts cadres maliens dans leur quête de multilatéralisme international et à accompagner toutes les initiatives internationales ayant une portée positive pour notre pays et l’Afrique.
Au cours de cette conférence, Moussa Mara a soutenu qu’avec Yelema au pouvoir, la diplomatie du Mali sera enfin un outil de développement quotidien, mais aussi et surtout un moyen d’éclairage indispensable sur les pistes à emprunter pour faire face avec succès aux grands enjeux de ce siècle. Conscient que la seule voie de sortie pour l’Afrique reste l’intégration, le candidat de Yelema estime que le continent possède tous les atouts pour figurer dans le peloton de tête des nations ou groupes de nations.
Pour Moussa Mara, le continent africain est l’une des seules terres, voire la seule, qui soit absolument autosuffisante dans tous les domaines vitaux. Faisant de l’intégration du continent un objectif stratégique, Mara entend s’inscrire, une fois aux affaires, dans le cadre du Nouveau partenariat pour l’Afrique (penser les politiques d’équipement à l’échelon régional, voire continental, avec l’exemple de la Route transsaharienne), définir le cadre institutionnel de ce partenariat au niveau national, pour le diffuser auprès des acteurs et assurer la cohérence de nos politiques avec les choix sous-régionaux, et mettre en place pour chaque région du continent une grande initiative routière qui la verra parcourue par deux axes majeurs d’ici cinq ans, entre autres.
Yaya Samaké