Le Réseau national de la jeunesse du Mali (Renajem), en partenariat avec la Minusma et d’autres structures de la jeunesse, a organisé le vendredi 21 juin 2013 à l’hôtel Les Colonnes une rencontre dont l’objectif était d’engager le débat sur la situation politique et sécuritaire du Mali, la réconciliation nationale, ainsi que l’installation de la Minusma.
La rencontre à laquelle ont pris part plusieurs mouvements de la jeunesse, des candidats jeunes à la présidentielle et le premier responsable de la Minusma, Bert Koenders, avait pour objectifs de donner la parole aux jeunes du Mali sur les questions brûlantes de l’heure ; recueillir leurs avis et leurs attentes sur la situation politique (élections de 2013) et sécuritaire (situation de Kidal) ; la réconciliation nationale et la présence de la Minusma au Mali ; dégager les pistes de réflexions sur le rôle des jeunes dans le renforcement de la démocratie, de l’Etat de droit et du dialogue politique dans notre pays.
Trois thèmes ont été débattus : “Situation politique et sécuritaire au Mali : rôle de la jeunesse”, “Réconciliation nationale, enjeux et perspectives : rôle de la jeunesse”, “Installation de la Minusma : rôle de la jeunesse”.
En ce qui concerne la situation politique et sécuritaire au Mali, le président du Renajem, Alioune Guèye a expliqué que les jeunes aspirent au changement générationnel. Ils veulent désormais s’impliquer activement dans la vie civique et participer à la stabilisation de la situation dans le pays.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a expliqué les missions de la Minusma. Pour lui, la Minusma est présente au Mali à la fois pour la sécurité de la population, la médiation entre les différentes générations, le processus électoral, les droits de l’Homme, l’humanitaire et le développement. M. Koenders s’est montré extrêmement enthousiasmé par les initiatives de la jeunesse au Mali.
Cette rencontre a permis aux jeunes d’analyser la situation politique et sécuritaire du Mali et d’émettre des avis divers sur le renforcement de la démocratie, de l’Etat de droit et de la gouvernance dans leur pays. Ils ont formulé leur vision d’”un Mali nouveau” et formulé des propositions pour sortir de la crise. Parmi celles-ci figure la nécessité d’organiser les élections dans un contexte apaisé et transparent.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, Bert Koenders, a insisté sur le rôle important des jeunes dans un processus de paix. “Nous sommes ici pour accompagner les maliens à trouver une solution à la crise qu’ils ont connue. Pour qu’une opération de paix fonctionne bien, il faut écouter la jeunesse”, a souligné le diplomate.
D. A