Politicaillerie : Agression de Dioncounda Traoré La CEDEAO promet une enquête

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La CEDEAO estime que l’agression physique dont a été victime le président de la transition Dioncounda Traoré est une défiance à l’accord conclu dans la nuit, accord entre le capitaine Sanogo, le président par intérim Dioncounda Traoré et le premier ministre Cheick Modibo Diarra. Aux termes de cet accord Dioncounda Traoré est désigné président de la transition pour une période de douze mois à compter de la fin du délai constitutionnel de 40 jours. ”  

L’agression contre Dioncounda Traoré ne doit pas mettre en cause l’accord signé avec l’ex-junte a déclaré Djibril Bassolé ministre des affaires du Burkina Faso, émissaire de la CEDEAO dans la crise institutionnelle malienne. Le président de la transition Dioncounda Traoré a été frappé et blessé par des manifestants après avoir investi son bureau suite à une marche de protestation contre sa désignation pour conduire la transition lundi dernier.

 
Le locataire de Koulouba a été admis à l’hôpital du point G.  Des sources médicales il a été blessé au visage et au dos mais sa vie n’est pas en danger. Il est rentré à son domicile après des examens médicaux complémentaire à l’hôpital mère-enfant le  Luxembourg à Hamdallaye. Hier des sources familiales ont fait savoir que Dioncounda Traoré compte assumer ses fonctions de Président de transition. Les sources affirment qu’il se repose présentement et qu’il ne porte pas de séquelle de l’agression.
La décision de la CEDEAO d’enquêter sur l’agression pour identifier les auteurs et leurs commanditaires démontre la détermination de l’organisation sous-régionale à faire respecter par les forces vives le contenu de l’accord de sortie de crise. Par ailleurs l’image du Mali sort écornée de cette agression inadmissible pour un peuple épris de paix, de démocratie, une démocratie dont le socle fondateur repose sur l’état de droit. Le pays traverse une période singulière de son destin.
En effet depuis l’accession à l’indépendance le 22 septembre 1960, le Mali se trouve véritablement à la croisée des chemins ; 2/3 du territoire entre les mains des apatrides alliés objectifs de criminels qui ont transformé tout le septentrion en un véritable cocaïnoland où grouillent les extrémistes de tous poils. C’est le moment où jamais de se souvenir des sacrifices de nos pères dans la longue, douloureuse mais exaltante et patriotique lutte contre le colonisateur français. Il faut se souvenir que la république est née sur la foi et le potentiel du malien à bâtir son pays avec ses doigts et ses méninges, c’est-à-dire sa faculté à soumettre à son destin les moyens d’une existence de bonheur.
L’image du pays est écornée dans la mesure où ses fils n’ont pas pu s’écouter en oubliant les égo au profit de l’intérêt supérieur de la nation, En tous les cas, la CEDEAO a décidé d’enquêter sur cette dérive qu’elle ne cesse de dénoncer.

BT

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5 COMMENTAIRES

  1. les malien avais oublie que général moussa traore étais frappe aussi avec une paire de chosur en sortent de la grande mosquée un vendredi a la fin de sont régime

  2. Les débiles qui font de cette affaire (la bousculade d’un fantoche par des Maliens, des patriotes en colère) une montagne, et une affaire d’Etat se trompent de question et font le jeu des fantoches de la CEDEAO.
    Si le Mali est encore un Etat souverain dans la sous-région, la question clé est de savoir comment on s’organise en toute autonomie entre forces politiques maliennes et société civile, comment en s’organise en toute indépendance (convention, conférence nationale, assises de la transition, …) , sans le dictat de personne, et avec l’aide d’Etats amis ou en coopération avec, pour faire face à la rébellion touareg et wahhabite au nord.
    Diocounda trompe le peuple. Il vient prendre ses ordres à Paris en faisant croire à des examens de santé.
    Question: ils sont combien de Maliens à pouvoir se payer des examens complémentaires de santé après une bousculade?
    La constitution malienne, à l’inverse de la burkinabè ou de l’ivoirienne, ne comporte pas de crime de lèse-majesté que la CEDEAO veut instruire contre des citoyens maliens. On croit rêver devant cette énième sortie de cette institution fantoche au service des intérêts occidentaux et contre nos peuples!
    L’expression de cette colère populaire contre des initiatives de négation de souveraineté prouve que la dynamique citoyenne n’est pas morte au Mali. C’eut été au Burkina-Faso, la bousculade du satrape par le peuple en colère aurait fini par des tirs à l’arme lourde contre les manifestants.
    Tous les fantoches craignent leur peuple ; c’est connu et c’est particulièrement vrai dans ce cul-de-sac qu’est devenu le Burkina-Faso depuis octobre 87 avec Blaise Compaoré et ses affidés les plus zélés.
    On a là un pouvoir qui se maintient au moyen de toutes sortes de brutalités et par la terreur en plus de bénéficier de l’appui du détachement de légionnaires de la coloniale, désormais basée à Ouagadougou. C’est aussi cela qui nous dessert ici, en plus du faible niveau de conscience politique de nos peuples dont nombre d’éléments continuent de prendre pour des régimes de fermeté et de dignité même boueuse, l’horreur sociale généralisée qu’imposent les satrapes de la pire espèce aux populations. Une horreur que les élites au pouvoir appellent par toutes sortes de mots creux et insultants qui sont : transparence, gouvernance, émergence, ordre constitutionnel néocolonial et autres conneries conceptuelles empruntées à la réaction occidentale.
    Tout cela pour dire que c’est aux Maliens et au peuple malien seul de décider de ses questions internes et non aux fantoches de la CEDEAO.

  3. Avis de décès
    le Mali est décède par suite des maladies de mensonge, de corruption, de mediocrite, de paresse physique et intellectuelle de l’indiscipline de l’injustice.L’enterrement serait l’objet d’un communique ulterieur.

  4. je vous informez que les auteurs de cet actesont les sanogo,oumarmariko;guindo;ibk;mouhtagatall; moussa mara;younoussdiko;et les autres batares

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