Avant le début des hostilités politiques et autres querelles politiciennes, le président du Mouvement patriote pour le renouveau (Mpr) avait fait une déclaration lors de la conférence de presse du Collectif des ressortissants du nord du Mali (Coren), tenue le samedi 26 janvier 2013 à la Maison de la presse. Choguel K. Maïga avait alors dit que «Les premiers responsables de la crise sont les hommes politiques». Cette phrase est lourde de sens, a été diversement interprétée. Cependant, son auteur ne veut nullement s’expliquer là-dessus. Car, dit-il, l’heure n’est pas à la politique politicienne mais à l’action militaire sur le terrain de la reconquête.
Nous avons donc fait un tour à l’Assemblée nationale et au siège du parti du Tigre débout, où nous avons rencontré des élus et autres cadres du parti. Lesquels partagent l’avis de leur président. Pourtant, affirment-ils, ce message n’est pas difficile à décoder, car ça part d’une constance chez le Tigre débout. «Le Mpr a accompagné ATT pendant les 10 dernières années. C’était un devoir moral et politique pour les Tigres de s’assumer au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012. C’est pourquoi le Mpr s’est naturellement retrouvé au sein du FDR. Pour deux raisons fondamentales : rester constant ; mais aussi condamner le coup d’Etat du 22 mars 2012», ont argumenté nos interlocuteurs.
Les faits le montrent à suffisance, d’après les témoignages que nous avons recueillis. «Le président de notre parti est l’un des rares présidents de partis politiques à ne pas aller même une seule fois à Kati, pour faire l’allégeance à la junte. Cela a coûté ce que ça coûté à notre président mais il n’est pas parti. Alors que la plupart de nos alliés du FDR ont fait des sauts même nocturnes chez les tombeurs d’ATT. C’est une marque de constance et de fidélité», nous a confié, la mine réjouie, un jeune élu MPR de la Commune VI, que nous avons rencontré au siège du parti à Quinzambougou. Et cet autre cadre du parti de renchérir : «Même quand il s’est agi de demander le départ de Cheick Modibo Diarra de la primature, notre parti n’était pas d’accord et l’a fait savoir en réunion du FDR tout en demandant aux responsables de ce regroupement de motiver les vraies raisons de cette décision. N’ayant pas été convaincus, nous nous sommes désolidarisé de cette action, mais nous sommes restés au FDR. Car pour notre parti, nous ne sommes pas aller au FDR pour quelqu’un, mais pour des convictions politiques constantes».
Réagissant aux propos de leur président au sujet de la responsabilité des politiques dans la crise malienne, bon nombre d’élus, surtout les députés, pensent que Choguel Maïga a simplement voulu dire que l’armée est aujourd’hui ce que la volonté politique a voulu qu’elle soit. Et «au vu des réalités de l’armée malienne, dont la force de frappe était reconnue pendant des années en Afrique, comment ne pas s’interroger sur sa décadence. D’autant que, excepté le Nigeria, l’armée malienne était la plus puissante dans l’espace CEDEAO. Bien avant l’ère démocratique, le monde entier connaissait la force de frappe de l’armée malienne ; elle était la fierté des Maliens dans les deux guerres contre le Burkina Faso», s’est indigné Bouaré, jeune conseiller municipal à Bla.
En clair, selon les responsables du Mpr, c’est pour questionner cette faiblesse que leur président a émis cette réflexion. Il a voulu faire remarquer que l’armée malienne a commencé sa décrépitude avec l’ère démocratique, pendant les 20 derrières années, qui ont consacré son départ du nord de notre pays. Or, pendant tout ce temps, affirment-ils, l’armée est restée assujettie au pouvoir politique. Cela était visible dans les modes de recrutement, la formation, l’organisation des hommes dans les camps et autres garnisons.
Pour les femmes qui étaient massivement présentes au siège du parti à notre passage, préparatifs du 8 mars obligent, il est illogique de tenter d’«absoudre la classe politique surtout celle qui tenait les rênes du pouvoir». De ce fait, elles estiment que Choguel Kokala Maïga a dit tout haut ce que certains pensent tout bas.
En somme, les responsables du Mpr partagent unanimement les propos de leur président suivant lesquels : «les premiers responsables de la crise malienne sont les hommes politiques».
Nana HOUMAMA
ils ont ete aussi par recherche de nouvelles opportunités.un pays ne se construit jamais sur la fausseté de notre genre.l’heure est grave soyons veridique oyu on la ferme 😈 😈 😈
Une petite carte de visite suffit pour mieux comprendre ce qui nous arrive. Ce n’est pas un hasard si l’armée est qualifiée de grande muette et sa mission se définit clairement dans un cadre politique.
Les Soudanais sont entrain de disparaitre au profit des Maliens qui tranchent dans tous les domaines avec les ainés.
Le Mali survit de l’aide étrangère conditionnée dont tout le monde connait les limites.
Les actions des ONG ne sont guère évaluées.
Les Sociétés et entreprises d’État enterrées au profit de privés immoraux vivants justement au dos de l’État.
Le Mali malade de certains de ses fils dont la fierté consiste à tricher et à ne jamais bien faire sans aucune crainte au contraire récompensés pour leur forfaiture.
Je ne crois pas que les 20 dernières années suffisent pour expliquer notre problème. Il faudra une réflexion critique sur toutes notre histoire.
On a coutume de célébrer des fainéants et autres assassins(en enfer) au mépris d’autres qui ont révolutionné bien des domaines.
Une petite carte de visite suffit pour mieux comprendre ce qui nous arrive. Ce n’est pas un hasard si l’armée est qualifiée de grande muette et sa mission se définit clairement dans un cadre politique.
Les Soudanais sont entrain de disparaitre au profit des Maliens qui tranchent dans tous les domaines avec les ainés.
Le Mali survit de l’aide étrangère que tout le monde sait, n’aide jamais au développement.
Les actions des ONG ne sont guère évaluées.
Les Sociétés et entreprises d’État enterrées au profit de privés immoraux vivants justement au dos de l’État.
Le Mali malade de certains de ses fils dont la fierté consiste à tricher et à ne jamais bien faire sans aucune crainte au contraire récompensés pour leur forfaiture.
Je ne crois pas que les 20 dernières années suffisent pour expliquer notre problème. Il faudra une réflexion critique sur toutes notre histoire.
On a coutume de célébrer des rois fainéants et assassins au mépris d’autres qui ont révolutionné bien des domaines.
Vouloir ne pas reconnaitre la responsabilité des politiciens dans la crise actuelle du mali constitue une insulte vis à vis du peuple malien.
Juste !
Je suis d’accord avec A_Djimdoumalbaye pour ses propos. Cher compatriote, tu vois très clair les choses.
Le MPR, à commencer par son chef suprême, est tout simplement opportuniste. Femmes et hommes politiques maliens ont déçu plus d’un. Mais laissons-les seulement parler. Nul n’est dupe. Seulement, ceux qui ont le verbe facile, pensent que les autres sont des imbéciles. Qu’ils se détrompent, car ceux qui généralement ne parlent pas font preuve de beaucoup d’humilité et connaissent mieux que les piliticards avec leurs beaux discours.
C’est la preuve que ces femmes et hommes, effectivement premiers responsables de la crise malienne, sont sans dignité et honneur. Pour le commun des maliens, ce débat est révolu parce qu’indiscutable sauf à laisser la justice faire son travail. Le rapport présenté par Ban Kii Moon au conseil de sécurité des nations unies est édifiant sur la responsabilité des autorités politiques et de la hiérarchie militaire dans la chute du Mali, pour raison de faillite morale des cadres. On comprend pourquoi les tenants de la tenue des concertations nationales ont été diabolisés dans ce pays. Ces concertations qui ont vu leurs préludes déroulées à Ouaga allaient nous édifier sur la responsabilité des uns et des autres et signifier à beaucoup que leur carrière politique et militaire est abrégé, pour forfaiture aggravée. Ils n’ont pas leur place dans la reconstruction du pays.
Inutile d nous fatiguer la vérité éclatera et ceux qui tenteront de l’étouffer finiront comme les kamikaz.
il y a un peu d’amalgame dans certains propos,en fait les membres du fdr qui etaient a kati l’ont ete a la suite d’une interpellation souvent musclee, autre chose mpr est certe membre du fdr mais cmd en son temps hostile aux membres du fdr avait pami ses proches des elements du mpr d’ou peut etre son opposition au depart de ce dernier donc mpr a interet a ne pas trop parler.
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