Le 1er congrès des Fares, le parti qui a soutenu l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, lors de la dernière présidentielles s’est tenu en l’absence de ténors emblématiques qui l’ont porté sur les fonts baptismaux. Ce parti, qui était né sous les meilleurs auspices se trouve atteint par la maladie hautement dégénérative des formations de l’échiquier politique. Les causes ? Outre l’absence d’idéologie politique clairement définie au départ, le choc des ambitions et des divisions en clans. La première manche est revenue à Modibo et ses amis qui ont tout entrepris pour mettre de l’ordre dans les Fares. Au grand dam de Zoumana Mory et ses compagnons de la première heure qui n’ont pas, semble-t-il, dit leur dernier mot. Leur riposte promet d’être sur le terrain politique.
Lors du premier congrès de Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence tenu le 17 mars 2014 au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, le clash avait été évité de justesse entre les membres du Bureau exécutif national. 7 heures d’horloge ont été nécessaires pour que les dirigeants arrivent à un consensus, ou plutôt trouvent un compromis et portent Modibo Sidibé à la tête du parti. Il faut souligner que c’était à l’heure où les Fares étaient soumises à de fortes turbulences et à une grave dissidence de membres fondateurs comme Zoumana Mory, Alou Keita ou encore. C’était en l’absence remarquée de ces barons. Est-on loin d’assister dans les prochaines semaines à d’autres fractures synonymes d’instabilité chronique au sein de ce pari prometteur, à défaut du remake du duel fratricide pour le sigle et le récépissé qui a déchiré l’Us RDA des héritiers de Modibo Keita et qui ont conduit le parti du père fondateur de la nation malienne à la désuétude ?
Un quiproquo
Ce que les partisans de Modibo Sidibé et lui-même ne comprennent pas, disent leurs adversaires, c’est que le parti des Fares, bien qu’il ait soutenu l’ancien Premier ministre, n’est pas sa propriété privée, loin de là. Les fondateurs et les militants avaient estimé que son programme et son profil d’ancien grand commis de l’Etat correspondait à leur idéal, sans pourtant faire autour de sa personne un culte de la personnalité. L’objectif de le hisser au pouvoir n’ayant pas été atteint, les fondateurs historiques se devaient de scruter l’horizon au-delà de sa modeste personne, pour donner à leur formation politique nouvellement née les meilleures chances de grandir et de se développer. Il n’était donc plus question de s’arrêter aux seuls desseins politiques de Modibo Sidibé, les hommes passant et l’idéal demeurant, mais de donner son autonomie pleine et ses responsabilités, à un moment historique, à ce parti né avec les bénédictions des fées de la politique et qui est parvenue à se hisser au quatrième rang des partis politiques significatifs de l’échiquier politique au Mali. Cela en moins d’un an d’existence! Une performance époustouflante qui doit beaucoup notamment à Zoumana Mory Coulibaly, ce tribun exceptionnel qui n’avait pas son deux pour haranguer et convaincre les foules les plus sceptiques ou hésitantes à adhérer à la cause et aux idéaux du parti. Ainsi, il est allé par monts et par vaux. C’est lui qui a négocié pour que les candidats à la députation soient acceptés sur les listes en coalition avec le Rpm, le parti présidentiel aux législatives dernières, avec le bonheur que l’on sait. Les dissensions se sont accentuées après les législatives, qui avaient vu les Fares conserver leur quatrième place sur l’échiquier politique national.
La clairvoyance de Modibo Sidibé
Les partisans de l’alliance avec le président élu et sa majorité présidentielle étaient conduits par le douanier Zoumana Mory Coulibaly, l’un des barons et des plus importants bailleurs du parti et ami personnel de Modibo Sidibé. Parce qu’ils pensaient qu’un parti aussi jeune prometteur ne devait pas se confiner dans une opposition stérile et improductive, en se fermant notamment à toutes les opportunités qui ne manqueraient pas de se manifester en cas de collaboration avec le pouvoir, eu égard à la qualité de ses cadres. Des arguments qui avaient de quoi séduire la nomenklatura du parti. Le désir de Modibo Sidibé était pourtant d’inscrire les Fares et les députés à l’opposition politique et parlementaire, pour le bien de la démocratie malienne et pour prendre date avec l’histoire. Ses adversaires ne l’entendent pas de la même oreille, d’où des communiqués contradictoires faisant tantôt état de la décision des Fares de se ranger du côté de l’opposition, tantôt de celui de la majorité.
Pour mettre un terme au désordre et à l’indiscipline régnante qui menaçait dangereusement sa famille politique, Modibo Sidibé a finalement décidé de reprendre les choses et le parti en mains. D’où ce premier congrès extraordinaire, à son initiative. Lesdites assises pointaient à l’horizon dans une ambiance de cacophonie totale au sommet du parti. Amadou Cissé, l’un des porte-paroles des Fares, au nom de Modibo Sidibé, avait affirmé que le parti se plaçait résolument à l’opposition. Mais les élus renâclaient et mettaient au défi Modibo et ses partisans d’aller à l’opposition. Ainsi, des députés Fares avaient affiché leur appartenance à la mouvance présidentielle à la faveur de leurs journées parlementaires. Pour lever toute équivoque, ils avaient même envoyé une correspondance à cet effet. Tout cela s’est fait avec l’assentiment du président à l’époque du parti, Alou Keita, qui soufflait dans la même trompette que Zoumana Mory, l’un de ses principaux bailleurs et fondateur. Il est la véritable tête pensante des Fares. Comme lui et les députés, nombre de cadres du parti pensaient qu’un parti aussi jeune et aussi prometteur que le leur ne peut se permettre d’aller s’enterrer dans une opposition stérile et infructueuse, une posture pleine d’inconvénients. Chacun d’eux a une carrière à défendre, un profil à respecter, un agenda de promotion en travers duquel rien ne devait pouvoir se mettre au travers. C’est cette dure réalité que Modibo et ses soutiens n’ont pas accepté, parce que l’ancien Premier ministre d’ATT et les siens privilégient d’abord les destinées du Mali dont la cause mérite des sacrifices individuels, disent-ils. Pour cela, à leur sens, il faut sortir à tout pris de schéma habituel de l’alignement sur le pouvoir, en se mettant résolument dans une opposition constructive et responsable. Cet argument a convaincu certains députés des Fares du groupe parlementaire Sadi-Fares qui sont retournés au bercail. Cette position a été officialisée par le 1er Congrès, où ils ont brillé par leurs présences, également dans l’instance suprême, qui a vu la mainmise totale de Modibo Sidibé et ses partisans sur les Fares Anka Wili. Il ne reste plus qu’aux cadres dissidents, perdants du bras de fer impitoyable, adeptes d’une coopération avec le pouvoir et déterminés à accompagner honnêtement et efficacement le président Ibrahim Boubacar Keita et le gouvernement dans la réalisation de son projet de société, à en tirer toutes les leçons.
Oumar Coulibaly
Mr le journaliste votre role c’est d’informer mais tu dois t’informer d’abord. Tu parle de Zoumana qui a deja démissionné du FARE. Il faut aller chercher la signification de démissionner. Fare étant un parti ami je leurs dis bravo pour leur congrès qui a été une réussite.
je voudrais que vous compreniez le pauvre de journaliste, car on peut prendre son pécule mais rassures toi du contenu de l’article.
Venons en aux faits :
Nous étions repartis en huit sous commissions pour la créations des FARE AN KA WULI pendant trois semaines et aux sacrifice de tous voir même le président Modibo SIDIBE. Et tous les travaux ont été validés ses soins (président Modibo SIDIBE) et avec sa caution morale auprès des autorités.
Le premier congres du parti tenu les 15 et 16 Mars 2014 en illustre la fin de la recréation politique et à l ‘amorce du renouveau politique pour les FARE AN KA WULI.
Lors de la rencontre de prise de contact entre le président Modibo SIDIBE et les nouveaux organes du parti issue du congres (Secrétariat Exécutif National et les commissions statutaires) :
Le président Modibo SIDIBE à mis l’accent sur le faite, que tout le se retrouve dans la nouvelle configuration.
– Mais j’ insiste sur le faite que le nouveau Secrétariat Permanent soit beaucoup plus politique que bureautique et non plus par les proches du nouveau président et surtout à influence de gros cylindré.
Et à même que pour le militant n’ayant que ses frais de carte de membre puisse se voir être reconnu par ses efforts dans la synergie.
– Que le président Modibo SIDIBE prennent des dispositions idoines afin de finaliser l’implantation du parti et de faire d’ôter en sont sein des structures organisationnelles à son image.
– Procéder à un vrais maillage du territoire pour 2018.
– A donner des moyens à la commission de conciliation et d’arbitrage de faire rassembler tous les enfants de la maison bleu au tour du président.
EN CE QUI ME CONCERNE POUR CEUX QUI NE ME CONNAISSENT PAS JE NOMME SEKO AVEC UN TOTEM FIDELITE / ET UNE CONVICTION N’EST JAMAIS BAISSER LE BRAS/ ET UNE CONSCIENCE LA RECONNAISSANCE.
PRESIDENT MODIBO SIDIBE JE VOUS INVITE :
– A PLUS DE RASSEMBLEMENT DONT VOUS NE CESSEZ DE PRONNONCER DANS VOS DISCOURS
– A COMBATTRE LE MEPRIS POLITICIEN DANS LA MAISON BLEU
– A FAIRE ACROITRE L’ENTRE AIDE DANS LE PARTI ET AU DE LA DE VOTRE PERSONNE
– A PLUS DE SOLIDARITE ENTRE MILITANT ET CADRE DU PARTI
– UNE MORALISATION DES MILITANTS DU PARTI COMME AXE PRIORITAIRE.
ENSEMBLE AN KA WULI POUR 2018
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