Perspectives politiques : Le Rpm et l’Adéma au bord de la taillade

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Rififi dans la répartition des rôles au sein de la majorité présidentielle
Boulkassoum Haidara

Le parti présidentiel est depuis quelques mois en train de procéder au renouvellement de ses structures. Dans l’expectative d’élire un nouveau président. Pour ce faire, les nombreux intrus arrivés pour se sucrer sont utilisés pour des fins utiles. Depuis, c’est la débandade totale qui risque de foirer les dates précédemment annoncées. Dans ce même ordre d’idée, l’Adéma Pasj entend se refaire une santé avec son congrès qui doit élire un nouveau président. Les prétendants au fauteuil ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. Ils n’ont ni l’un ni l’autre une vraie base politique à plus forte raison une capacité réelle de mobilisation.
En vue de l’organisation de leur congrès respectif, les deux partenaires de circonstance, antagonistes d’hier et adversaires de toujours se meuvent. Si l’un a l’appareil d’Etat pour se satisfaire, l’autre traine les pas dans un tour de cirque sans issu favorable. Alors, bonjour la guerre des tranchées.
Pour le respect des textes et dans l’objectif de préparer minutieusement les prochaines élections, deux des mastodontes politiques entendent organiser leur congrès. Il s’agit du Rpm et du Pasj. Pour la cause, ils ont presque le même dénominateur commun, des problèmes partout. Cependant, si le Rpm veut se choisir un homme de capacité managériale, il est confronté à d’énormes problèmes au niveau de ses bases respectives. A cause de l’arrivée en son sein de nombreux arrivistes et de la volonté de certains caciques à tout tripatouiller à leur seul profit. Par ces actes indélicats qui sont recensés partout, il est indéniable que le parti risque de reporter son congrès. Surtout qu’il n’est point sûre que se tiennent les élections à la date indiquée, le 26 avril prochain.
Aussi, pour sa part, l’ancien parti-état d’IBK, de Soumi (Adéma Pasj) est dans la perspective d’une vraie taillade. Les prétendus candidats ne représentant rien au sein du parti. Très avares, n’ayant aucune base solide, pire l’un est un revenant et l’autre un revanchard, alors si les jeunes loups aux dents longues ne s’y impliquent pas, le parti va à vau-l’eau. Ces jeunes qui semblent point n’avoir d’ambition pour la présidence et qui sont enviés, insultés dans leur dos, traités d’opportunistes restent pour autant l’avenir du parti de l’enfant béni, Pr. Dioncounda Traoré.
En effet, en attendant qu’ils mettent de l’eau dans leur vin, le Rpm et l’Adéma risquent la taillade, en un mot l’implosion pour le bonheur d’IBK, de Soumi et pourquoi pas de Modibo Sidibé.
Boubacar DABO

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