Perspectives politiques: Avril de tous les dangers pour la patrie

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Après une année 2012 mi-figue mi-raisin, débute une année qui s’annonce très délicate pour l’avenir de notre cher pays. Il s’agit de la suite à donner à l’Etat dans une perspective d’éviter le chaos qui se profile à l’horizon à la fin des 12 mois de la CEDEAO. Si l’on n’y prend pas garde.


Après le PM de «pleins pouvoirs», place à celui consensuel. Si le premier a été jeté en pâture qu’il a échoué, le second semble se prémunir de tous les atouts pouvant lui éviter déboires connues par son prédécesseur. Ainsi, en vieux briscard, Django Sissoko est en train de cravacher dur pour pouvoir au moins relever l’un des défis majeurs de la transition avant la date indiquée pour la fin de la transition. Toutes choses qui pourraient lui extraire des griffes de ceux qui font et défont avec une seule idée en tête, la gestion du pays. Puisque l’objectif primordial était de tout balayer pour permettre aux putschistes et leurs affidés de gérer eux aussi le pays, cette idée semble être mise en veilleuse en attendant la fin des 12 mois de la CEDEAO. Même si l’on continue à assister à des sorties sans effet de certains à la solde des putschistes. Et puis, il s’agira dès cet instant d’ouvrir la brèche à toutes sortes de velléités, le pouvoir étant en réalité entre les mains des Amadou. C’est-a-dire Amadou Haya Sanogo et Amadou Konaré ainsi que leurs compagnons de fortune.
Que fera le duo Dioncounda et Diango?
Se trouvant désormais dans l’escarcelle des putschistes, ils seront alors contraints à la soumission sauf s’il s’est trouvé que les politiques ont changé de stratégie ou que les PTF (partenaires techniques et financiers) ont posé d’autres jalons nous permettant de nous tirer d’affaire ou encore qu’une nouvelle feuille de route ait été dressée et acceptée de tous. Sinon, ce serait tolérance zéro pour un retour à la case de départ, remettre tout en cause et reprendre à zéro. Donc, il est d’ores et déjà opportun pour le PM et son mentor Président par intérim de tracer les sillons de la continuité. En organisant des concertations nationales pour la mise en place des autres structures de la transition et puis prévoir ou entrevoir les scénarios du prolongement de la transition au cas où les 2 objectifs assignés n’arrivent pas à être atteints. Ce qui passe par la soumission de la feuille de route au vote des députés qui également se seront légitimés. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, le Mali reste encore dans une situation d’imbroglio qu’il faut, au plus vite, pallier pour ne pas demeurer dans un proche avenir dans un non Etat.
Cependant, nous osons espérer qu’Ousmane SY (Secrétaire général de la présidence) et Diango Sissoko (Premier ministre), deux administrateurs chevronnés, nous proposeront au plus tôt une feuille de route claire et limpide pour nous éviter un autre chaos qui scellera l’avenir de notre Maliba. Alors, Messieurs à vos marques !
Boubacar DABO

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Le capitaine voulais continuer a ramasser de l’argent tous les jours aupres des ministeres et l’ancien premier ministre n’etait pas d’accord pour ca. D’ou le malentendu. CMD voulait une sortie de crise rapide avec l’aide militaire de l’exterieur mais le capitaine et ses hommes ne veulent pas une liberation du Mali.

    Le capitaine doit d’abord nous dire ce qu’ils font de l’argent collecter aupres des douanes et du tresor tous les jours pour l’amener a Kati. Le capitaine Sanogo est incapable de reunir l’armee malienne. Il essaye de payer les militaires pour qu’ils le suivent. Vous militaires sachez que un jour vous serrez tous a la bar.

  2. 💡 adoptons un pouvoir de premier ministre partageant les pouvoirs du president de la repuplique et rendant compte au legislatif. ❗

  3. En tout cas la fin de la transition est pour Avril, nous n’accepterons aucune marionnette, aucun irresponsable à la tête d’une quelconque structure!Un nouveau Président et un nouveau Chef de gouvernement consentuel!

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