Perspectives des municipales en CIV : La Codem et le MPR au bord de la rupture ?

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CODEM
CODEM (photo archives)

Comme lors des dernières législatives, ces deux partis ont décidé de s’allier pour les prochaines communales. Mais les points d’achoppement ne manquent pas au sujet de la  formation d’une la liste commune.

 

 

En attendant la convocation du collège électoral, les élections municipales annoncent les couleurs. En effet, la formation des listes de candidature de ces échéances que les autorités ont annoncées pour avril prochain donne déjà lieu à d’énormes tiraillements entre partis alliés ou entre les militants de la même formation politique. Et ce n’est pas la Convergence pour le développement du Mali (Codem) et le Mouvement patriotique pour le Renouveau (MPR) qui nous diront le contraire. Dans la commune IV du District, ces deux formations politiques, alliées depuis les dernières élections législatives, sont  divisées au sujet de la formation de leur liste commune, si l’on en croit un membre du bureau de la section IV du MPR.  Il est nous revenu de cette source que sur les 41 sièges à pourvoir dans cette circonscription électorale, la Codem aurait, sur accord de son allié, décidé  de se réservé 26. Mieux, le parti de la quenouille a obtenu la  tête de liste, une position qui, généralement, fait l’objet de grande convoitise. En contre partie, son allié, le MPR, a pu négocier les 2ème et 3ème positions sur la liste. Tout allait jusque là pour le mieux jusqu’au jour où  la Codem fasse preuve de cupidité en voulant s’accaparer des 4ème et 5ème positions. Son allié ne l’entendrait pas de cette oreille. Pour le MPR, à partir de la troisième position, les candidats des deux formations doivent se suivent un à un, de façon imbriquée. Les alliés se trouvent ainsi à couteaux tirés et aucun d’entre eux ne semble  prêt à céder de sitôt. Notre interlocuteur de craindre que ce point d’achoppement ait finalement raison de l’alliance. «C’est peut être une manière pour la Codem de refuser l’alliance avec nous. Politiquement, nous ne les envions pas, même s’ils sont économiquement plus puissants», reconnait-il.

 

 

Par ailleurs, notre source révèle que l’occupation de la tête de la liste pourrait bien donner lieu à une bataille rangée au sein du parti de la quenouille. Cela lui semble d’autant plausible que des barons de la section IV de ce parti, tels que Oumar Papa Coulibaly alias «OPC» et M. Yattara, lui qui fut le directeur de campagne de l’alliance lors des dernières législatives, ne cacheraient pas leur intention d’être chacun premier sur la liste commune.

 

 

Il y a lieu de rappeler qu’au terme de l’article 189, alinéa 2 de la loi électorale du 4 septembre 2006, les conseillers communaux sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle. Sur chaque liste, ajoutent les mêmes dispositions légales, les sièges sont attribués aux candidats d’après l’ordre de présentation. On comprend ainsi aisément la guerre sans merci que les politiques se livrent lors de la constitution des listes de candidatures à l’occasion du renouvellement des conseils communaux.

Bakary SOGODOGO   

 

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2 COMMENTAIRES

  1. je demande a tous les parti politique de predre l’example sur le PCR( parti citoyen pour le renouveau) dont seul la valeur, la crédibilité et l’honneur sont les seuls critère pour etre retenu comme candidat de ce parti car n’importe qui ne doit pas etre candidat comme le stipule nos valeurs traditionnelles” des gens qui sont nés pour etre gouverné ne doivent pas gouverné”

  2. Mon cher SOGODOGO, rassurez vous car nous avons l’habitude de résoudre et d’aplanir sereinement nos divergences à la CODEM. Salutations fraternelles.

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