Fidèles parmi les fidèles d’IBK, Nankouma Kéita et Seydou Nourou Kéita seront sans nul doute les deux hommes forts du nouveau pouvoir au Mali. L’acquisition de ce rôle, ils le doivent non seulement à leur fidélité envers le prince du jour, mais aussi leur engagement personnel à la cause du parti, qui a suivi un parcours pas très facile ces dernières années. Projection.
Chez les marabouts, charlatans et autres devins, un seul nom est sur les lèvres, IBK. La raison est simple, chacun au gré de sa participation à l’élection du porte étendard du RPM, attend une récompense. Surtout en cette veille de proclamation de résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle. Ils sont nombreux, nos cadres et hommes politiques de premier plan à espérer sur un strapontin du ‘’Mandé Massa’’. Dans les états major de certains partis qui ont soutenu la candidature d’IBK, soit au premier tour ou au deuxième tour, une seule question est à l’ordre du jour : la sélection des CV. Du coup, certains dirigeants de partis politiques ont fini avec la désignation des membres de leur cabinet, avant même le coup de sifflet des sages de la Cour Constitutionnelle.
Certes, tout le monde est unanime sur la non contestation des résultats qui seront publiés par la C. Constitutionnelle et qui vont consacrer la victoire d’IBK à l’issu des deux tours du scrutin, mais à faire déjà de fixation sur l’ossature du gouvernement qui sera nommé, relève de l’utopie.
« Cette question n’est aucunement à l’ordre du jour », renseigne un cadre du RPM, avant d’ajouter que contrairement aux informations qui circulent dans les rues de Bamako sur le nom du nouveau premier ministre, IBK n’aurait même pas commencé les consultations à ce sujet. Pourtant, la rumeur sur cette logique enfle de nos jours. Certains ont même commencé à mesurer les rideaux des portes et fenêtres de la Primature.
Notre interlocuteur poursuit que même si cette question relève de la discrétion du président, en la matière il à l’habitude de procéder à des consultations des instances du parti ou d’un comité technique restreint.
En outre, il faut le dire, au sein du parti des tisserands certains dirigeants affichent des airs de frustré. Estimant que des manœuvres seraient en cours sur le dos des vrais acteurs de la bataille électorale au sujet de la désignation du nouveau premier ministre.
On va même, jusqu’à affirmer que l’heureux personnage est du lot des alliés. Une évidence, balayée d’un revers de main par ce cadre du RPM . « IBK n’a promis à personne le fauteuil de premier ministre », a-t-il indiqué. Partant de ce constat, les personnalités, membres des partis alliés, dont les noms sont cités doivent briser le silence, si réellement tel est le cas.
Primature, un short liste bien fourni !
Il faut vraiment faire preuve de lucidité afin de ne pas créer la confusion dans la tête des uns et des autres, par rapport à ce qui se dit dans les salons feutrés, ‘’grins’’ ou autres états majors de partis politiques sur le nom du nouveau premier ministre.
On affirme que le nouveau président élu, serait dans la logique de jeter son dévolu sur l’actuel premier ministre, Diango Cissoko, pour conduire les élections et finir convenablement certains points inscrits dans sa feuille de route de la transition.
D’autres soutiennent mordicus que le choix du ‘’Kankéltigui’’ se fera entre deux personnalités bien connues du lot de ses alliés à ce scrutin. Il s’agit de Soumbeylou Boubeye Maiga de l’ASMA et Tièma Coulibaly de l’UDD.
Toujours dans la divination à la malienne, des protagonistes jurent la main sur le cœur que sur conseil de l’actuel président de la République par intérim, IBK aurait déjà contacté un cadre malien de l’extérieur, exerçant dans un organisme international.
Sans confirmer ou infirmer ces informations qui dégagent un parfum de campagne, il sied de s’attarder sur les personnalités qui, indéniablement mettront la main à la patte durant le prochain quinquennat de Ibrahim Boubacar Kéita. Pour avoir cheminé avec lui durant toutes les étapes de son parcours politique. Parcours, dont le goulot d’étranglement reste son départ de l’ADEMA et les péripéties du RPM sur l’échiquier politique national.
Les hommes du président !
Cela peut étonner, mais après une lecture consciente des prises de position politiques des tisserands sur le paysage politique malien, on peut tirer le chapeau à une dame, Mme Kéita Rokiatou N’Diaye. Issue de la vieille école, contrairement à ses nombreuses consœurs qui ne se sont pas fait prier pour intégrer le ‘’club des femmes d’ATT’’ elle est restée fidèle aux idéaux du RPM et aux principes de son président, Ibrahim Boubacar Kéita. D’ailleurs, malgré son âge avancé, elle a représenté le RPM sur de nombreuses tribunes, notamment comme déléguée du parti à des assises d’autres partis politiques. Partout, elle a dardé ses quatre vérités sur les grandes questions de la nation, et conformément à la ligne de conduite de son parti. Dans cette démarche, elle n’a d’égale que le président des jeunes du RPM, Moussa Timbiné, qui s’est laissé coller le sobriquet de ‘’ Charles Blegoudé’’. Le leadership de ce jeune élu en Commune V a dopé d’autres jeunes sur la voie du combat prôné par le RPM. Cependant, ni lui encore moins Mme Kéita Rokiatou N’Diaye n’ont le profil adéquat pour prendre les rênes des affaires sous le règne à venir. L’âge constitue leur principal handicap dans tout les deux sens.
Ceux, parmi les caïds d’IBK qui pourront s’affirmer convenablement sont connus. Il s’agit de deux personnages qui portent curieusement le même nom de famille que le président élu. A savoir : Nancouma Kéita et Seydou Nourou Kéita.
Le premier, sans nul doute est celui qui a donné la plus belle preuve de fidélité à son mentor, IBK. En effet, de nombreux observateurs de la scène politique nationale, retiennent de cet homme politique des traits d’un vrai ‘’malinké’’, son attitude de démissionner du gouvernement d’ATT, en guise de protestation contre les tripatouillages des résultats de l’élection présidentielle d’Avril 2007. Faut-il le rappeler, dans ce gouvernement il occupait le rang de deuxième personnalité, après le premier ministre. Aussi, il jouissait d’une grande respectabilité de la part du président de la République d’alors, ATT. Contrairement à sa co partisane, Mme Mint Zeinab Youba, du département de la Santé, qui a préféré tourner le dos à son parti au risque de ne pas perdre son portefeuille. De nos jours, Nacouma Kéita se plaît dans son rôle de l’Homme à tout faire du parti. Secrétaire politique du bureau national, il est aussi le directeur de l’école du parti. Il a des atouts pour traduire en action le projet politique du candidat IBK, une fois nommé à la primature.
L’autre Kéita, qui reste un grand proche, véritable confident politique du ‘’Mandé Massa’’ est Seydou Nourou Kéita. Natif de Kita et ancien député de la même localité, il a fait la traversée du désert avec IBK, avec respect et fidélité. Dans les couloirs du RPM, on affirme que IBK doit beaucoup la réussite de sa présidence à l’Assemblée nationale à cet homme. De nos jours, président de la fondation CMDID (Centre Malien de Dialogue Inter partis pour le développement et la Gouvernance), Seydou Nourou Kéita a déjà assumé les fonctions de chef de cabinet du président de l’Assemblée Nationale, quand IBK était à la tête de l’Hémicycle. Plusieurs fois annoncé dans les différents gouvernements et jamais nommé ministre, il a su digérer avec militantisme ces coups bas politiques. Surtout qu’au sein du bureau national du RPM, il est adjoint d’un secrétaire général (Téreta) qui ne laisse passer aucune occasion juteuse.
En tout état de cause, sauf incident de dernière minute, les deux véritables ‘’hommes du président IBK’’, Nacouma Kéita et Seydou Nourou Kéita occuperont de hautes fonctions dans le régime à venir.
Moustapha Diawara
il faut également préciser que Seydou nourou était le représentant du RPM dans la commission de centralisation des résultats de 1er tour et de 2è tour de l’élection passée au niveau du Ministère de l’administration
Nous avons aussi un certain colonel sada Samaké qui eu d’énorme ennuis à cause de sa fidelité au MANDE MASSA. De sa démission du gouvernement AOK, celle de son poste d’ambassadeur en RCI, sa radiation de la listes des promus au grade de général, il dû passé pratiquement les mandats de ATT écarter de tout poste de decision et en chômage technique.
Tereta que vous semblez combattre est de loin meilleur à vos mentors, les gens se connaissent dans ce pays.
ça y est les vieilles habitudes arrivent ce qui prouvent que ceux qui s’adonnent à ce genre d’exercice médiatique (article commandé sur mesure) sont incapable de changer. On les connait tous ne vous fatiguez pas Mr le journaliste. je pense que IBK sait bien que si ça ne tenait qu’au RPM, il ne serait jamais élu président du Mali. Il a donc intérêt à profiter du grand ralliement autour de sa personne pour renouveler la classe dirigeante de son partie. Sinon le réveil va être très dur pour lui très bientôt. Il ne doit jamais oublié IBk que s’est Dieu et les maliens qui lui ont donné sa victoire. A bon entendeur Salut.
Dans les grandes démocraties, il faut avoir l’onction populaire avant de prétendre rentrer dans le gouvernement, Mais comme on est ds une république bananière, on veut aller directement à la soupe sans savoir si on a la légitimité populaire
Et si IBK demandait à chacun de ces prétendants aux postes ministériels de se faire élire (comme député ou maire) d’abord dans leurs localités pour prétendre rentrer au gouvernement après?Généralement c’est ce qui se passe quand il y a plus personnes que de postes à pourvoir.
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