Perspectives 2018 : Moussa Mara à la conquête du Mali profond

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Moussa Mara

Au nombre des prétendants à la succession du président Ibrahim Boubacar Kéita, l’un des plus pressé Moussa Mara, semble être le plus dangereux. Non pas par sa capacité de remporter la compétition, mais plutôt par son style et sa stratégie. En envahissant les réseaux sociaux, infiltrant l’administration, les mosquées et même les églises, Moussa Mara démontre de jour en jour qu’il peut être dangereux pour la paix et la stabilité du Mali. D’ailleurs, il a déjà fait ses preuves à Kidal.

Depuis son limogeage du gouvernement par le président Ibrahim Boubacar Kéita, le désormais ancien premier ministre, Moussa Mara a choisi de faire feu de tout bois pour tisser sa toile électorale.

Toutes les semaines, s’il n’est pas dans une bourgade perdue pour consoler des paysans, il distribue des fournitures scolaire, rencontre et échange avec certaines personnes triées sur le volet avec des messages dont lui seul a le secret. A l’abri du regard indiscret des journalistes et des caméras, Moussa Mara s’introduit dans les mosquées, les églises et squatte les salles de conférences et les terrains de spectacle où il s’improvise parrain ou invité d’honneur.

En Europe, en Asie, aux Etats Unis et même au Moyen Orient, l’homme est toujours entre deux avions, inondant les réseaux sociaux des comptes rendus bien mesurés de ses différentes rencontres sans en dévoiler les vrais contenus.

S’il lui est loisible d’aller partout où il veut pour sa propagande politique, Moussa Mara semble avoir réussi à entrainer certains cadres de l’administration publique dans sa mascarade.

Ainsi, dans tous les compte rendus, de ses missions, il mentionne très particulièrement qu’il a été « accueilli par les autorités consulaire ». Mieux, il ne se prive pas de publier à des fins publicitaires les images de ces rencontres qui sont dans des conditions totalement différentes de celles décrites sur son compte Facebook.

S’il est vrai qu’il est accueilli comme il le prétend, on a le droit de savoir à quel titre ?

Quelle doit être l’attitude d’une autorité administrative en pareille circonstance ?

La question mérite d’être posée.

En effet, sous l’influence de son statut d’ancien premier ministre, certaines autorités font la confusion et tombent dans une faute administrative extrêmement grave.

Par ailleurs, notre « Président Facebook » ne fait-il pas croire qu’il est le dauphin caché du président IBK ? Ceci pourrait bien expliquer cela. En tout cas, Moussa Mara continue d’embobiner les plus naïfs.

Qu’attendent les plus hautes autorités pour limiter les conséquences de cette mascarade du « Bourreau de Kidal » ?

Wait and see

Abdoulaye Niangaly

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. monsieur abdoulaye niangaly s’il te plaie va à l’école pour étudié le journalisme.
    tu es égoïsme.tu ne connaitre rien. monsieur fula, nous sommes pas française mais Malien. la france a sa propre avion, tu n’a pas honte de parler de la France.

  2. Mr le journaleu, qui empêche les autres de faire comme Mara?
    Au lieu de rester à Bamako à se faire des guerres sans issu, les hommes politiques doivent visiter le Mali profond pour voir les réalités de nos concitoyens. Ils ne doivent pas attendre la veille des élections pour le faire.

  3. Mr Mara il faut revenir à Bamako car le Mali profond s’arrête à Ouezzindougou
    Ton histoire de l’avion de ATT va te poursuivre partout
    Et puis les français ont compris que tu n’as pas encore la pointure 45 des grands chefs

  4. c’est la capacité de ce monsieur qui vous fait peur monsieur le minable journaliste en manque de sujets à traiter. Quelques soient vos Blablas vous ne pourrez rien faire contre Mara, ce qui te fais craindre ou peur, est très proche. Laissons le temps faire son temps et l’avenir nous en décidera certainement. vive Moussa Mara, mon président je te demande encore de multiplier par dix (10) vos actions et surtout ne vous arrête pas. Les jaloux vont maigrir

  5. Je qualifie, en tant qu’analyste de la situation actuelle de notre pays, votre réaction de contre-productive vis-à-vis du M.Marra.

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