Après une année consacrée à la stabilisation du Mali et à la normalisation dans de nombreux domaines, le Président Ibrahim Boubacar Keïta et son Gouvernement entament une seconde phase du mandat de cinq ans confié par le Peuple malien. C’est la phase de l’accélération et de l’amplification des chantiers, pour transformer le Mali et assurer le bonheur des maliens.
Les objectifs assignés par le Chef de l’Etat sont clairs : faire la paix et assurer la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire, ce qui passe par la signature d’un accord de paix définitif, dans le cadre du processus d’Alger, selon le chronogramme établi. Une fois la paix obtenue, cet épisode triste de l’histoire du Mali pourra se transformer en opportunité pour rebâtir sur de nouvelles bases, et amorcer le véritable décollage économique et social de la Nation.
Le second objectif est la relance économique, afin que le Mali atteigne des taux de croissance soutenus permettant de créer des emplois pour la jeunesse dans les secteurs productifs. Pour stimuler cette croissance, une stratégie robuste et ambitieuse se met en œuvre. Elle s’appuie sur les grands chantiers initiés par l’Etat, conformément à la politique de grands travaux du Président de la République. De nombreux projets sont à l’étude, ou en phase de recherche active de financements : le chemin de fer Bamako-Conakry, le pont sur le fleuve Niger à Ségou, les ports secs (Sikasso, Kayes, Nara, Narena et Gao), les centrales solaires, le 4ème pont de Bamako, le Complexe numérique de Bamako, les logements sociaux, ainsi que des routes sur l’ensemble du territoire. Ces grands travaux permettront de booster le secteur stratégique du BTP, entraînant ainsi un effet d’emballement dans toute l’économie. L’autre secteur clef est l’agriculture, qui dès 2015 représentera 15% du budget national, conformément à la volonté du Président de la République, pour mettre en œuvre le programme d’aménagement de 100 000 hectares, opérationnaliser le fonds national d’appui à l’agriculture, et mettre en place les agropoles. Le secteur minier sera aussi stimulé pour générer des emplois à travers la mise en œuvre du plan de diversification de la production minière, l’adoption d’un nouveau code pétrolier, et la création de l’Ecole africaine des mines. Quant à l’industrie, outre la relance de certaines filières en difficulté, elle verra le démarrage de nombreux projets créateurs d’emplois, notamment la construction d’une cimenterie à Mayel (Nioro du Sahel), l’ouverture de celle de Dio (Groupe CIMAF), ainsi que la réalisation du projet sucrier de Markala, ou encore la mise en place des zones économiques spéciales.
Dans cette seconde phase du mandat, les secteurs sociaux ne sont pas en reste. Une attention toute particulière sera apportée à l’éducation et à la formation professionnelle (programme décennal de 314 milliards), afin de garantir toutes les conditions d’employabilité de la jeunesse malienne, que le Président de la République a désignée comme priorité de son mandat. Les couches les plus défavorisées seront accompagnées à travers une politique sanitaire, humanitaire et sociale volontariste, dans les villes, comme en milieu rural.
Com. Gouv