La classe politique s’apprête à vivre, dans quelques mois l‘élection présidentielle de 2012. Ces empoignades politiques s’annoncent rudes, pensent certains. Mais un peu déséquilibrées en faveur de certains ténors commentent d’autres.
Les concertations de divers horizons donnent l’impression de penser que la partie ne sera pas facile. Pour prétendants au trône, les candidats qui affichent des ambitions présidentielles doivent carburer et s’imposer par des actes concrets. A ce jeu, des candidats comme Modibo Sidibé ont un temps d’avance sur les autres.
Déjà, les partis commencent un effort de communication pour s’attirer les faveurs et la sympathie des électeurs. Ceux qui gagneront la « guerre » médiatique marqueront, à coup sûr des points. Pour chacun, des candidats déjà investis ou en attente de l’être, les aspirations demeurent les mêmes. Mais, la présidentielle consacrera un seul vainqueur. Celui qui aura le plus convaincu par son projet de société et par sa vision pour le développement de notre pays.
Il n’y aura qu’un seul fauteuil pour plusieurs candidats.
.Il y a de grands favoris au premier rang desquels, on retrouve Modibo Sidibé, Soumaïla Cissé, Ibrahim Boubacar Keïta. D’autres analystes politiques expliquent qu’il est difficile d’identifier le prétendant qui à plus de chances que les autres.
Ces futures joutes électorales sont perçues par certains candidats comme une opportunité de revanche sur le sort et pour d’autres comme une tribune pour consolider les acquis dans la perspective de rester aux affaires.
En réalité, certains candidats ont des capacités réelles. Mais dans la confuse, on ne peut accéder seul au pouvoir. Les candidats qui veulent faire cavalier seul, doivent, dès présent, ôter cela de leur pensée, et commencer à tisser des réseaux d’alliance.
Il est désormais important pour l’électorat malien de faire le choix de la raison, de la compétence. Une présidentielle va au-delà de l’étiquette politique, elle impose une réflexion intellectuelle, pour élire le candidat capable de faire l’affaire de nos compatriotes et d’améliorer les conditions de vie Faisons doc ce choix digne et honnête, c’est-à-dire ce candidat porteur d’espérances et capable de faire face aux préoccupations majeures du peuple malien.
Jean GOÏTA
