Les élections générales de 2012 sont l’occasion ultime pour la classe politique malienne de prouver sa capacité à mobilisation pour sa cause. C’est, déjà, les grandes manœuvres dans les états-majors des partis politiques. On se bouscule pour une place au soleil.
En tout cas, la classe politique joue, sur ce coup, son destin. En 2002, si un candidat indépendant a pu accéder à la magistrature suprême du pays, c’est parce que la classe politique, dans son ensemble, avait failli. A-t-elle corrigé ses lacunes ? On connaitra la réponse au lendemain des résultats de l’élection présidentielle de 2012. En attendant, chaque formation politique essaie de ratisser large dans l’espoir de fortifier ses rangs. Ce ne sera pas facile. Mais l’espoir est là. Le défi, c’est de convaincre les électeurs à se mobiliser pour la cause. Tous les coups sont permis. Les ambitions des uns et des autres sont grandes. Mais si différentes. L’objectif, est le même : se faire une place au soleil quand le soleil de ATT se couchera à l’horizon. On ose seulement croire que la transition se fera sans heurts majeurs. Qu’à la sortie de ces élections, notre démocratie se trouvera renforcée. Pour ce faire, sachons raison gardée, comme dirait l’autre.
Jean GOÏTA