Face à la presse le samedi 31 août, les militants du Mouvement populaire du 22 mars et du Syndicat de la police nationale (SPN) ont dénoncé de ce qu’ils qualifient “la volte-face du président de la République, Pr Dioncounda Traoré et l’ingérence gouvernementale dans les affaires syndicales“. Dans une déclaration, ils ont exigé la libération immédiate des camarades de Siméon Keita et de Siriman.
Les responsables du PM22 se disent déçus par l’attitude du président de la transition, Pr Dioncounda Traoré, contre leurs militants et du Syndicat de la police nationale. Pour eux, il y a deux poids deux mesures dans son pardon. Selon le secrétaire à la communication du MP 22, Mohamed Tabouré, la preuve de cette forfaiture est la répression des militants du mouvement et ses alliés les 8 et 14 juin dernier à l’occasion de leur marche contre la signature de l’accord préliminaire à Ouagadougou avec les rebelles. 42 personnes ont été arrêtées et jetées en prison, avant d’être jugées. Au même moment, les manifestants du forum de la société civile contre le même accord et pour l’entrée de l’armée à Kidal ont été arrêtés et relâchés le même jour sans autre forme de procès, a-t-il ajouté.
Et Oumar Mariko de renchérir que l’acte était en fait un alibi liberticide pour la répression et permettant à la police, l’administration locale et les juges d’agir non pas selon la loi, mais selon la tête du client. Il dit ne pas comprendre pourquoi les anti-putschistes et leurs commanditaires connus de tous ne sont pas interpellés. Oumar Mariko a demandé aux militants du MP22 et de Sadi de sortir massivement lors du jugement de l’animateur de la Radio Kayira de Koutiala, Sidiki Diabaté, prévu aujourd’hui 2 septembre.
Nabila Ibrahim Sogoba
Le mali sera dans la coallusion contre le président de Syrie pour marquer notre reconnaissances
À la France.
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