Depuis son élection à la tête du RPM (Rassemblement pour le Mali, le parti au pouvoir) en remplacement d’IBK pour des convenances constitutionnelles, Bocari Tréta ne cesse de multiplier les déclarations politiques, par le biais de la presse. Déclarations desquelles nous retenons, entre autres, qu’aucun homme politique du pays n’a une expérience qui égale celle d’IBK… que le président de la République serait réélu à un second mandat devant l’opposition politique… Bref, les agitations du “Bozo” sont nombreuses. Il n’y a rien de plus normal pour un politicien que de s’exprimer sur des questions d’ensemble du pays. Mais ceci doit pouvoir s’expliquer par une opportunité réelle. Tel n’est pas le cas avec le Dr Tréta, désormais président du parti et qui, vraisemblablement, entend même faire ombrage au Secrétaire général et au Secrétaire politique du RPM. Les sorties de l’ancien ministre du développement rural sont simplement malencontreuses.
Ses déclarations, traduites en langues nationales pour les citoyens ne comprenant pas le français, n’auraient certainement pas eu l’écho qu’il souhaiterait. Au contraire, si le président du parti au pouvoir pouvait entendre les réactions, il aurait présenté simplement ses excuses. Car la situation sociale est à présent si difficile pour nos compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur que rares sont des Maliens qui voteront “vraiment” pour un autre IBK candidat à la présidentielle. Les propos de Tréta sont si graves qu’ils traduisent la détermination, vaille que vaille, du RPM à gagner l’élection présidentielle de 2018. C’est surtout lorsqu’il ignore superbement l’opposition. Ce n’est ni politiquement correct ni socialement rassurant. Puisque pour que le RPM remporte la présidentielle, il faut obligatoirement que le parti présente ses réalisations pour convaincre cette opinion qui pense qu’elle a été sinon trahie du moins désabusée par IBK président. Or rien n’a réellement changé dans le quotidien des citoyens des villes comme des milieux ruraux : les denrées de première nécessité sont restées aux mêmes prix avec des augmentations pour certains, les chefs de famille peinent à trouver le prix des condiments, les jeunes deviennent davantage nombreux à chercher un emploi, l’insécurité se perpétue… l’argent ne circule plus. Pour reprendre des propos devenus courants. Entre temps, le régime, lui affiche une certaine vie ostentatoire comme si le pays ne connaît aucune crise économique.
En conséquent, lorsque devant un tel tableau le président du parti nous plonge dans un climat de campagne électoral, cela s’appelle la provocation et même la balourdise. En effet, aucun sondage d’opinion ne peut être aujourd’hui bon pour IBK. Aucun. Et rien ne prouve qu’il soit capable de réussir d’ici à 2018 ce qu’il n’a pas pu faire en trois (3) ans. Alors, à quoi aura servi l’expérience de son candidat ? La question est autant essentielle que déjà des Maliens avertis pensent même que Tréta a choisi une sorte de stratégie dont l’ultime but est de discréditer plus encore IBK auprès des citoyens. Auprès desquels, de moins en moins l’image du président de la République passe. En d’autres termes, il y a de fortes chances que le président du RPM ne soit pas sincère avec mon mentor IBK dont on dit qu’il aime les flagorneries. Est-ce à dire que c’est lui-même qui se présentera en 2018 sachant que si les élections sont organisées dans la transparence, IBK ne passerait pas ? Ce n’est pas sûr puisqu’il demeure, lui Tréta, un des hommes politiques les plus incapables de se faire même élire même maire dans sa propre localité natale.
Abdoulaye Ladji GUINDO
Treta est dans son rôle en annonçant la victoire d’IBK en 2018. Au peuple de démentir même si ça va s’étonner. IBK est encore très populaire auprès de l’électorat et va certainement faire son deuxième mandat.
Malheureusement le japon est un empire à la tête duquel un empereur.
Et puis la politique est faite pour tout le mode. donc peut s’engager qui veut.
faisons comme au japon, tout agent émergent sur l’impôt public ne peut pas être candidat, n’a pas droit à soutenir un parti, un candidat.
l’idée même que des fonctionnaires, payés par la puissance, soient candidats et membres de parti est à interdire formellement. car, tous, sans exception, utilisent l’argent public pour leur parti et leurs candidats.
je crois que tous les pays, y compris les plus nantis, doivent observer ce qui s’était passé aux usa et au benin.
des hommes d’affaires qui utilisent leur propres moyens financiers pour accéder au pouvoir.
les fonctionnaires qui font campagne, sortent à la télé pour leur parti et leurs candidats, voilà les erreurs de la démocratie représentative.et interdire tout candidat de faire publicité sur les radios et télé publiques.
la politique ne doit pas être faite par des fonctionnaires comme au japon.
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