Pénurie de cartes d’identité et passeports et insécurité grandissante au Mali : Le Général Sada Samaké fait son mea culpa devant les députés

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Général Sada Samaké

Pénurie ou situation entretenue pour se faire de l’argent? Voilà l’interrogation qui a fait débat pendant 4 heures entre le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Sada Samaké et les élus de la Nation au cours de la séance de Questions d’Actualité vendredi dernier.

Cette séance de Questions d’Actualité a débuté par un débat juridique entre le Premier ministre, Modibo Kéita et les députés. Le premier a estimé que la Constitution du 25 février 1992 lui faisait obligation de venir à l’Assemblée nationale à deux occasions, à l’occasion de sa Déclaration de Politique Générale et lorsqu’une motion de censure est dressée contre son Gouvernement.

Or, l’article 93 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soutient que «durant les Questions d’Actualité et les interpellations, le banc du Gouvernement est occupé par le Premier ministre ou son intérimaire, accompagné des ministres concernés». Alors question: cet article viole-t-il la Constitution malienne?

Selon le Premier ministre, le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une loi organique, qui ne s’applique donc qu’à l’Hémicycle. Selon les  députés, ce texte a été déclaré conforme à la Constitution par la Cour Constitutionnelle. Donc, pour eux, pas question pour le Premier ministre de se dérober à cet exercice, qui participe au contrôle de l’action gouvernementale. Face à la question, les deux institutions ont sollicité l’arbitrage des 9 sages.

Face aux nombreux cas d’abus rapportés par les députés sur les comportements déviants des agents de police chargés de la confection des cartes d’identités et des passeports, le ministre Sada Samaké a fait son mea culpa. Il a présenté ses excuses au peuple malien pour les errements constatés dans ses services. Selon lui, c’est le comportement des agents qui est en cause à travers ces actes de corruption.

A ses dires, sur ce sujet, il est en train de sévir. Déjà 242 policiers ont été sanctionnés, dont 34 sont placés sous mandat de dépôt. Le ministre Samaké s’est également montré ferme, en rappelant qu’au cours d’une de ses visites inopinées au commissariat du 6ème Arrondissement, il avait relevé le Commissaire de ce service et sanctionné un policier pour spéculation sur le prix des cartes d’identité.

Concernant les passeports, il a affirmé que ses services délivrent par jour 500 pièces de ce document. Ce qui lui a fait dire que la demande est très forte à ce niveau. Il a affirmé qu’il était à pied d’œuvre pour mettre fin à cette situation, en élaborant un passeport biométrique.

Youssouf Diallo

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1 commentaire

  1. Chapeau Mr Samaké pour votre prestation lors de votre interpelation a l’assemblé national et dire que c’est le 3 passage pour le mm sujet Nos honorable députés préocupés bqs plus a se crépir le chignon passeront tjrs a coté de la plaque La question qui aurait du etre poser a Mr le Ministre etait de demissioner par manque de résultat car l’aveu est un signe d’empuissance

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