Ce que je pense … : Le compte à rebours a-t-il commencé ?

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Ibrahim Boubacar Keita

La fin du quinquennat du Président IBK s’approche à grands pas. Et les problèmes n’en finissent pas. Bien au contraire, ils se multiplient  mettant le régime dans des réactions peu convaincantes altérant son aura qui va décrescendo. L’homme d’action IBK qui ne recule devant la plus  difficile des décisions et rechignant pas à reconnaître  ses erreurs ou fautes graves, donne l’impression d’être dépassé. Le climat social demeure tendu même si le régime est parvenu à trouver une issue à la grève du SYNTADE contre la Loi sur l’enrichissement illicite. A l’école, l’heure n’est pas à l’assurance car une perturbation n’est pas à écarter.

Pire, au plan sécuritaire, les attaques terroristes tant au Nord qu’au Centre du pays se multiplient sans que Bamako n’arrive à les endiguer au vu et au su des forces internationales dont la présence au Mali suscite commentaires, voire de l’indignation malgré les explications du patron de la MINUSMA face aux députés qui faut-il le rappeler a été peu convaincantes, voire très décevant, sinon dégoûtant pour bon nombre de maliens.

En route vers une fin de mandat des plus mouvementés de l’ère démocratique, le régime IBK bat de l’aile. Son entêtement à vouloir coûte que coûte  organiser des élections Régionales et Locales dans une situation d’insécurité qui se dégrade  de jour en jour, préoccupe tout le monde, même les partenaires du Mali.

L’affaire des militaires et paramilitaires

C’est dans ce climat délétère, que le dossier des militaires et paramilitaires dans l’affaire des bérets rouges, refait surface avec les dénonciations de leurs épouses, parents et sympathisants. Depuis quelques temps, elles exigent leur libération après avoir passés plus de quatre ans en prison sans être jugés ou relaxés. « C’est une situation inadmissible dans un Etat de droit », dénonce la présidente de l’Association des épouses des militaires et paramilitaires détenus dans l’affaire des bérets rouges.

La conférence de presse du lundi dernier, a permis d’éclairer les lanternes de l’opinion nationale et internationale sur cette injustice qui ne dit pas son nom, clament les épouses des militaires et paramilitaires. Celles-ci comptent marcher dans les jours à venir si leurs époux ne sont pas remis en liberté ou jugés; mieux, d’autres actions vont se poursuivre, avertit l’association des épouses des militaires ou paramilitaires.

Bokari Dicko

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