Cataclysme ou simple rupture de banc, en tout les cas, la saignée constatée chez les amis d’ATT laisse supposer qu’il y a péril en la demeure. Mais c’est compter sans la pugnacité de certains hommes qui ont dédié toute leur vie à un parti , le Pdes. Contre vents et marées.
«Wanteed» comme on en voit un peu partout dans le désert du Texas indiquant la recherche active de dangereux cow-boys par le sheriff du comté. Ainsi va la vie aujourd’hui au sein du Pdes, comptable des actions du Général président Amadou Toumani Touré donc fier de son héritage aujourd’hui sujet à polémique. Signe des temps !Bien de cadres qui jouaient autrefois des coudes sous l’ère ATT se sont simplement volatilisés comme de l’hydrogène pur à la simple vue de l’ogre RPM , victorieux de l’élection présidentielle consécutive au big bang du 22 mars 2012 .
Si les plus téméraires et les plus ambitieux donc politiquement corrects ont vite fait d’afficher leurs intentions avant même le scrutin présidentiel, c’est le cas notamment de Jeamille Bittar, Aïchatta Cissé dite Chato, Oumar Boury Touré dit Billy ou encore Malick Alhousseïny, les autres cadres du parti ont plutôt attendu le résultat des courses pour montrer leur véritable faciès .Celui qui frise l’opportunisme si ce n’est de la simple couardise.
A ce jour, sur les 23 vice-présidents que comptait le comité directeur national(Cdn), 18 manquent à l’appel. Démissionnaires qui ils sont. Que dire des autres membres du « bureau bateau » qui comptait 123 têtes couronnées ? 90 parmi ceux-là connaissent des fortunes diverses. Des cadres du Pdes pourtant très proches du président ATT, accusés aujourd’hui, à raison par les militants de délit de fuite ont été flagramment aperçus empêtrés dans les fils des Tisserands du coté de Koulouba en quête de postes juteux. Mais qu’on se le tienne pour dit : pour accéder au paradis il faut accepter de mourir .
Les Tisserands du président IBK en ont saisi toute la portée .Eux qui ont bu le calice jusqu’à la lie et même en mourir pour ensuite être ressuscités une décennie plutard par la grâce divine en 2013 .Récompense suprême !
A Koulouba, c’est la dolce Vita alors que dans l’administration centrale on se la coule douce. Tout simplement pour dire que la patience et la loyauté sont d’autres noms de Dieu. Pendant ce temps, le parti du président Hamed Diane Sémega, absent du Pays pour raison professionnelle compte ses militants. Pas plus d’une vingtaine aujourd’hui autour du vaillant Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Par sa hauteur de vue, son intelligence raffinée et le sens de l’honneur, il est en train de prouver à suffisance, contrairement à ce que l’on pense qu’il y a bel et bien de la morale en politique. Profitant de toutes les tribunes, l’ancien ministre du commerce sous l’ère ATT déroule au grand bonheur des militants de son parti et au désappointement acéré de ceux là qui ont vendu leur âme au diable pour un avenir incertain et un devenir compromis. Pour tenir la barque, Ahmadou Abdoulaye Diallo peut compter sur des hommes et des femmes d’honneur, en l’occurrence Djibril Tall faiseur de rois à Ségou, Boubacar Diallo, Hawa Touré, Fatoumata Sacko dite Djinna ou encore Hamadoun Dagamaïssa.
Vivement donc la convention nationale du parti annoncée pour la fin de l’année pour un remembrement qualitatif afin que le Pdes qui demeure résolument dans le giron de l’opposition constructive puisse tenir sa place, toute sa place dans le débat national et œuvrer pour un Mali un et indivisible débarrassé à jamais des prédateurs politiques comme le siège du RPM en pilule ces temps -ci.
Amadou SANGHO
Ce groupe de vautour ,ils vont tous se volatiliser puisqu’il y a plus de proie . Son président Simega qui disait ceci 100 millions pour le thé de son ministère , leur idole disait ceci : le Vérificateur General ne doit pas publier le résultat de son enquête si non les voleurs auront honte , bande de voleur Dieu ne dort pas ( liste de Lobo,liste de Mabo, liste de Dagamaissa , liste de Babani Kone même liste des prostituées etc…..) n’importe quoi.
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