Selon le président du bouclier de la démocratie, Amadoun Bah, ce mouvement a pour objectif d’éveiller la conscience de la population malienne afin que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, c’est-à-dire les difficultés qu’a traversées le pays depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.
Pour lui, le changement, dont aspire le Mali, doit venir d’en bas et non du sommet. Il a aussi affirmé ceci : «Nous n’avons pas des mains pour applaudir des hommes, mais nous avons des mains pour applaudir des bonnes actions».
Pour le président du Front malien patriotique pour le salut, Boubacar Mintou Koné, lui et ses compagnons ont décidé de créer ce mouvement politique pour dénoncer la situation actuelle du pays à travers l’absence de l’armée malienne à Kidal et la partialité de la Minusma.
En encourageant les poursuites judiciaires contre les responsables de crimes contre l’humanité, les responsables du FMPS estiment que l’accord de paix signé par le gouvernement malien et les groupes armés consacrerait la partition de notre pays en huit micro-Etats. Pourtant, expliquent-ils, l’espoir fut immense marqué par le plébiscite d’IBK à la tête de la magistrature suprême. «Mais de plus en plus, le désespoir, la mélancolie règnent dans le cœur et dans les esprits des Maliens», ont-ils regretté. Cependant, les responsables du FMPS ont profité de l’occasion pour remercier la France pour l’enveloppe financière qu’elle a gracieusement décidé d’injecter dans le développement économique de notre pays.
En somme, les responsables du FMPS estiment que l’heure est à la mobilisation de toutes les forces politiques, économiques et sociales de la nation malienne pour dire NON à la partition du pays, non à la création d’un Nord-Mali et d’un Mali-Sud, oui au recouvrement de l’intégralité de notre territoire national, d’où la naissance de leur mouvement politique.
Mariétou Coulibaly, stagiaire