Après le sommet Afrique-France et l’hécatombe de Gao dont s’interrogent aujourd’hui beaucoup de nos compatriotes, il est temps pour IBK de se ressaisir. Il doit revoir totalement la copie de sa gestion pour sauver la patrie en danger.
Après un début de gestion de pouvoir très calamiteux, détournements, surfacturations et scandales à répétition, le président IBK a accepté de se mettre au diapason des médias et de certaines bonnes volontés. Il procéda à de multiples changements au niveau de son cabinet et dans le gouvernement. Lesquels changements lui permettront un début de réalisation de son rêve pour le Mali.
Cependant, à quelques mois de la fin de son mandat, le chantier reste immense et plein d’embûches. Conscient aujourd’hui qu’il a la ferme conviction de redorer le blason du Mali, le président a besoin aujourd’hui de toutes les forces vives de la Nation. A cet effet, sans un consensus bordel, il est plus que nécessaire aujourd’hui d’ouvrir la brèche à l’opposition politique et à la société civile. Afin de pouvoir atteindre trois objectifs majeurs pour le renouveau du Mali. Baisser la tension politique ; permettre la réalisation adéquate de l’accord d’Alger et enfin de préparer sereinement la fin de son mandat.
En acceptant d’aller avec la majorité, après les invectives du Dr Bocari Tréta, l’opposition a démontré tout son attachement à la patrie. Sinon, c’est connu de tous le fameux slogan de Tréta : “Tout sauf Soumi”. Mais, aussi bien le président IBK que l’enfant de Niafunké Soumi champion, ils sont en avance sur bon nombre de nos hommes politiques. C’est pourquoi, la révision constitutionnelle va créer de nombreuses surprises.
D’ici là, l’heure est grave et la patrie est en danger. Il est aujourd’hui plus qu’important que le président de la République revoie sa copie. Il ne s’agit point d’un gouvernement de consensus ou d’union nationale mais c’est juste pour sauver la patrie. Parce qu’ils sont très nombreux des ministres qui pataugent, qui tergiversent. Toutes choses qui poussent obligatoirement l’opposition, les médias et la société civile à s’inquiéter. En acceptant de s’asseoir avec l’opposition, la société et les religieux pour discuter ensemble, le président va résoudre à moitié les problèmes auxquels la patrie est aujourd’hui soumise.
C’est vrai qu’aura bientôt lieu la conférence d’entente mais celle-ci devra se dérouler dans une atmosphère bon enfant. Pour nous sortir définitivement de ce marasme qui a trop duré.
Boubacar DABO