Passe d’armes entre le Cnrdre et la Cédéao : Le capitaine Sanogo aura l’étoffe des héros du grand Mali s’il parvient à convaincre les Maliens de sa bonne foi

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Les dernières décisions prises par la Cedeao à Abidjan ressemblent, à s’y méprendre, à des oukases qui passent très mal. Non seulement auprès de la junte, mais aussi dans la frange patriotique  de la classe politique. La population, dans une large majorité, rejette ce qui apparaît comme un diktat venant d’une institution dont les chefs d’Etat ne sont pas des  démocrates achevés.  Certains d’entre eux sont présidents traumatisés  de pays ruinés par des guerres  civiles comme le Liberia, la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire et d’autres sont issus d’élections contestées comme le président du Nigeria, de la Guinée Conakry et du Burkina.

Le capitaine Sanogo

C’est pour exorciser cette forme d’accession au pouvoir que le Cnrdre n’est pas en odeur de sainteté chez les membres les plus influents de ce club de chefs d’Etat en quête  de popularité. En dépit du consensus sur la sortie de crise et le retour à un ordre constitutionnel normal, la Cédéao continue à mettre la junte sous pression, au risque d’entraîner une réaction de rejet de cette institution dont les décisions sont frappées du sceau de l’impérialisme. Le capitaine Sanogo, patron d’une junte angélique,  est-il de l’étoffe des héros? Va-t-il abandonner totalement les dernières positions tenues par le Mali ou bien va-t-il se replier et livrer le pays à la Cédéao ?

Nous  pensons que le capitaine est allé au bout des concessions qu’un dirigeant peut accepter, fût-il face à un conglomérat de chefs d’Etat dont certains sont très mal placés pour donner des leçons de démocratie.

L’accord-cadre  a permis la mise en œuvre des dispositions de l’article 36 de la Constitution avec la démission d’ATT, la nomination du président par intérim,  la désignation  d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement non partisan. Ce n’est pas parce que les postes liés à la défense sont occupés par des militaires que l’on reprochera au Cnrdre de faire main-basse sur la transition. Au demeurant, sous ATT, la Primature, la sécurité et l’intérieur étaient  occupés pendant longtemps par des généraux, sans que l’on crie au loup.

Le Mali, à la différence de beaucoup de pays de la Cédéao, n’a jamais accepté d’être sous le joug de quelque puissance tutélaire que ce soit. D’un nationalisme ombrageux, les Maliens, malgré leur pauvreté, n’ont jamais courbé l’échine devant l’adversité. Le combat aux premières heures de l’après ATT a été focalisé sur les mesures liées à l’embargo économique, financier et diplomatique, front ouvert par la Cédéao qui devenait un allié objectif des rebelles.  La junte prise entre deux feux a choisi d’éteindre l’incendie allumé par Alassane Ouattara  au Sud, tandis que les villes du  nord tombaient les unes après les autres  comme dans  un jeu de domino. Cette option de sauver le Sud a été une décision frappée  du bon sens.

Les décisions nouvelles prises par la Cédéao sont une véritable atteinte à la souveraineté du Mali et un affront pour les forces vives. 

Parmi ces décisions figurent la durée de la transition limitée  à 12 mois, l’envoi d’un contingent pour sécuriser les organes de la transition et la prorogation de l’intérim de Dioncounda, au-delà de la période constitutionnelle.  Ces décisions ne figurent pas dans l’accord-cadre. L’accord a été entériné par l’Ua et par l’Onu. Il s’impose à tout le monde, y compris a la  Cédéao.

Le capitaine, en s’opposant fermement au diktat,  a gagné l’estime et la considération de ses concitoyens. Il doit rester ferme sur toutes les dispositions consensuelles de l’accord et ne pas verser dans un angélisme bon enfant.

Face à lui, il a Alassane Ouattara qui a été traumatisé par le parcours de combattant à multiples sauts d’obstacles qu’il a dû franchir pour accéder à la magistrature suprême. Il a dû faire profil bas pendant la Gouvernance du régime militaire de  Gueï Robert. Ce dernier est mort dans la confusion du soulèvement des partisans d’Alassane Ouattara.

Alassane Ouattara a échappé aux escadrons de la mort et on l’a fait apparaître comme le plus grand diviseur de la Côte d’Ivoire. Il exècre les régimes militaires de  toutes ses forces  et voit d’un mauvais œil l’expérience d’une transition à la malienne réussir sous la fêlure des militaires. Il craint que, par dessus tout, cette expérience ne fasse tache d’huile comme en Guinée-Bissau.

Il fit siennes les  doléances  de Dioncounda pendant le sommet et a fait endosser par la Cédéao des positions partisanes qui ne figurent ni dans la Constitution, ni dans l’accord-cadre. Les points annoncés relèvent des prérogatives des forces vives du Mali. En, 1992, après une révolution plus sanglante, ces forces  ont accouché d’une Constitution en vigueur aujourd’hui et ont mené une transition exemplaire.

Peut-on dans un pays en guerre raisonnablement fixer une durée pour une transition et s’y tenir,  alors même que la guerre ou la paix n’ont pas permis de  réunifier  le pays, d’y réinstaller les populations déplacées et de procéder à un recensement électoral fiable ?  C’est vraiment quand la paix serait revenue totalement que l’on pourra fixer une durée de la transition qui tient compte de la réalité.

Peut-on substituer une organisation sous-régionale aux forces vives  pour décider de l’avenir du pays? La réponse est non, évidemment.

Le capitaine a aussi en face de lui Blaise Compaoré, le médiateur, maître d’ouvrage de l’accord-cadre. Il a laissé volontairement des points d’ombre qui rendent l’accord  inopérant sur certaines questions cruciales. Ce sont les failles exploitées par la Cédéao pour imposer au Mali des décisions inacceptables. Rien n’avait été laissé  au hasard. A moins que nous soyons en face d’un marché de dupes.

L’accord-cadre ne prévoit pas le retour des militaires dans leurs casernes au cours de la transition. Il prévoit une place au Cnrdre dans la transition et charge les organes de la trahison de définir son rôle et ses missions. L’accord mentionne la transformation du Cnrdre en un Comité militaire qui doit gérer la restructuration des forces armées par le biais d’une loi de programmation militaire pour qu’enfin l’armée ait les moyens nécessaires pour l’accomplissement de ses missions régaliennes dont la défense de l’intégrité du territoire. Ceci laisse une place de choix aux militaires comme acteurs majeurs  de cette transition.

Alassane, en entrant dans un bras de fer avec les militaires qui ont accepté toutes les concessions contenues dans l’accord-cadre, a poussé le bouchon un peu loin, au risque de faire déraper le processus en cours. Ouattara est parvenu au pouvoir par les armes et semble privilégier l’épreuve de force pour régler les problèmes sous-régionaux.

Si cette pulsion se poursuit, la  transition échouera.  C’est  la responsabilité d’Alassane qui sera engagée. Son attitude peu diplomatique, son langage guerrier, son impatience face au règlement de problèmes complexes, montrent les limites d’un homme qui n’a pas la sagesse d’un leader expérimenté. A peine élu, il est bombardé à la tête d’une organisation sous-régionale hétéroclite, dans laquelle cohabite des passionnés des guerres coloniales,  sans avoir fait preuve de maturité politique dans le règlement des crises.

Cette passe d’armes entre le capitaine et le président de la Cédéao débouchera sur une  impasse favorable au capitaine, si au lieu de se focaliser sur la durée de l’intérim, il faisait  vibrer les fibres nationalistes des Maliens, qui se rangeront derrière lui pour l’ultime épreuve, croiser le fer avec Alassane Ouattara dans ce qu’on pourrait appeler une guerre de souveraineté.

Le capitaine a raison de s’opposer à l’envoi d’un contingent Cédéao uniquement pour sécuriser les organes de la transition qui ne sont point menacés. Tous les prisonniers politiques ont été libérés y compris ATT, à qui l’exil a été offert. Ceci est louable. On ne peut pas dire qu’Alassane Ouattara a eu cette attitude chevaleresque vis a vis des vaincus du camp de Gbagbo dont les ministres sont toujours détenus sans procès depuis un an et Gbagbo lui-même mis en prison à la Haye.

Le capitaine a raison de s’opposer à la fixation de la durée de la transition sans une concertation des forces vives et une évaluation du dispositif électoral dans sa plénitude. En Côte d’Ivoire, ce parcours a pris cinq années.

Enfin, le capitaine a raison de  s’opposer par principe à la prorogation de l’intérim qui est le point central du respect de la Constitution de 1992. La Cédéao ne peut proroger unilatéralement cette durée sans être en porte-à-faux avec le retour à l’ordre constitutionnel et l’accord-cadre qui le déclenche. Si le capitaine réussit à faire partager par le maximum de Maliens sa bonne foi, il aura l’étoffe des héros du grand Mali.

Birama FALL

Commentaires via Facebook :

30 COMMENTAIRES

  1. IL N EST PAS A LA CEDEAO DE POUVOIR REGLER LA CRISE MALIENNE.NOUS SOMMES UN PEUPLE MUR ET CAPABLE DE RESOUDRE NOTRE PROBLEME.D AILLEURS LA CEDEAO A REGLER QUOI EN AFRIQUE EN MATIERE DE CRISE DEPUIS LA CRISE LIBERIENNE EN PASSANT PAR LA SERREA LEONE.
    LAISSER LE MALI AU MALI NOUS SOMMES CAPABLE
    RESPECTER LA VOLONTE DU PEUPLE

  2. “Si le capitaine réussit à faire partager par le maximum de Maliens sa bonne foi, il aura l’étoffe des héros du grand Mali.”?????????? AH BON???????????????????????????????????????????????????????????????????????/

    ET LE NORD ALORS? MRD ALORS, NE NOUS CASSEZ PAS LES C…. AVEC VOS CONNERIES.

  3. Mr Fall
    sur votre synthese y a rien dire
    tu as tout dit ou il faut et quand il faut
    Ces gens là ne sont pas bien placé pour nous dicter une loie
    Si vraiment ils veulent du bien pour les peuples Maliens pourquoi derivent ils sur l accord cadre
    ils cherchent a nous diviser :mrgreen:

  4. Mr Fall
    sur votre synthese y a rien dire
    tu as tout dit ou il faut et quand il faut
    Ces gens là ne sont pas bien placé pour nous dicter une loie
    Si vraiment ils veulent du bien pour les peuples Maliens pourquoi derivent ils sur l accord cadre
    ils cherchent a nous diviser

  5. toi soit disant birama fall lorsque tu dis alassane ouattara a imposer l embargo economique et financiere contre le mali, ouattara peut il prendre cette decision soyer vraiment profesionel arretez de cree la mefiance entre les etats.vive le mali vive la republique.

  6. Maliennes et Maliens sachez bien que personne ne viendra faire le Mali à la place des Maliens. je ne dis pas que les Maliens doivent refuser toute décision venant de l’extérieur,mais ils doivent analyser tout ordre venant d’ailleurs et l’adapter au contexte Malien.Soyons vigilant et raisonnable sinon,nos ennemis l’emporteront sur nous.

  7. “patriote”, “souveraineté”, etc. Quand est ce que le Mali ou même toute l’ Afrique a été vraimenet souveraine?

    J’ invite chaque Malien a commencer par lui-même pour se rendre compte cette non-souveraineté:

    1. l’ eau pour se rincer la bouche. Si elle n est pas sale et infestée de microbes, disons qu’ elle est potable – mais avec quoi? Quelles machines, quels produits etc. où sont fabriqués ces machines, ces produits?

    2. Les habits, en quoi consistent-ils? Qu’ est ce qui en est de A à Z un produit malien?

    3. La nourriture, le Mali est très loin de se suffir à lui-même.

    4. Les outils d’ usage quotidien, lequel est de fabrication malienne?

    Quand il fera le bilan, il verra que l’ écrasante majorité de son quotidien vient de l’ extérieur – avec la Côte d’ Ivoire pour une part d’ environ 70%, dans le cas du quotidien. Les autres choses de longues durée tels que les projets et leurs résultats sont aussi de l’ étranger. Le malheur est que ces projets et leurs résultats ne résultent pas, en grande partie, du commerce d’ égal à égal, mais des dons, des prêts subventionnés, etc.

    Alors dites moi en quoi le Mali a été souverain pour garder cette souveraineté?

    Je suis pour que la CEDEAO reste ferme. Sie la junte refuse de s’ incliner, que tous embargos reprennent immédiatement ou à défaut pour raccourcir la souffrance des populations, que la junte, en particulier Sanogo soit mis hors d’ état de nuir. Son QG n’ a qu’ à être bombardé, soit par des avions de la CEDEAO ou par les troupes restantes de l’ UNICI (LINCORNE) en Côte d’ Ivoire. C’ est tout. Le reste de ses militaires dans la ville vont se disperser d’eux seuls. Comme ça la ville sera épargnée de dégats humains et matériels. Et les organes de transition pourront entamer leur tavail: Crises militaire et humanitaire du Nord; préparer la nouvelle campagne agricole; prévenir la famine dans le pays à l’ approche de la période de soudure.

    Bien tristement !
    M. Diagayété

    • tignè et diagayete, ouvrez les yeux. je vous invite au discernemnt et regardez plus loin que le bout de votre nez. désormais vous aprendrez ce que veut dire soumission, vassalité et dionmaya. Vous voulez que les soldats de l’ONU, les rebelles de Soro viennent regler votre circulation et vous surveiller, vous écuriser, eh bien vous l’aurez. Et après ne criez pas, n’appelez pas au secours. Vous l’aurez demandé, mérité aussi. Bien tristement

    • Diagyete
      tu crois que l embargo joue un role important sur la junte
      l embargo jouera son role sur les peuples d abord alors reflchi avant dire quoi que ce soit
      on veut d ordre de la part de la cedeao

  8. Birama FALL, QUEL JOURNALISTE?? QUEL ANALYSTE?? C’est vraiment deplorable de la part d’un journaliste de faire une telle analyse.
    L’etoffe des heros du grand Mali ne s’obtient pas en oubliant que les 2/3 du Mali sont occupés par des assaillants qui ont profité de la confusion crée par ton SANOGO et COMPAGNIE pour occuper cette position.
    L’etoffe du grand Mali comme tu l’a dit, ne s’obtient pas en faisant barrage à l’aspiration du peuple malien, en pillant chaque jour le trésor avec retrait des montants inexpliqués.
    La junte n’a aucune possibilité d’empêcher l’application de ses decisions, il faut se dire la verité.
    LES MALIENS DOIVENT SE LEVER ET PRENDRENT LEUR DESTION EN MAIN.
    LA Junte militaire a oublié totalement le Nord du Mali,d’ailleurs c’est n’est pas leur priorité.

  9. Merci Mr Fall entierement d accord avec votre analyse. Tout Malien patriote et soucieux de l avenir du Mali se doit de soutenir Sanogo sans prejugEs car il en va de la saauvegarde de notre souverainetE Nationale de nous defendre contre ce front constituE de dirigeants corompus de la cedeao. alassane ouatara est un tyran, un individus sans etat d ames qui est pret a tt sacrifier pr parvenir a ses fins.il a suffisamment martyrisE la cote d ivoire avec sa rebellion, maintenant s il entend se frotter au Mali k il sache que le Mali est un Grand pays: Grd ds sn histoire, Grd de ses richesses et Grd de ses Grds fils. Le monde avance et les donnEes changent au fur et a mesure, ns ne savons qui sera qui et qui sera liE a qui demain mais ns savons qu il ya certaines plaient qui ne se cicatrisent jamais.un pays Frere est malade aujourd hui, n en profitez pas en charognards mais plutot soyez consequents.quoique vs fassiez Un Grd Fils du Mali pourra un jour vs renvoyer l ascenseur qui sait? desormais tt est claire le sort du Mali est entre les mains des Maliens et uniquement les Maliens. essayons de mettre nos querrelles et differends de cotE. le Mal est deja fait, certains ont bafouE l Etat, d autres ont dilapidE les fonds publics, d autres cherchent a sauver leur peau et d autres cherchent a profiter de ces evnements afin que la nvelle ere tourne en leur faveur. tte ces preoccupations devront etre mises de cotE pr donner place a une union nationale pr affronter dabord le Nord et apres veiller aux elections, le Mali ne merite pas cela et le Malien pr sa tolerance et son pacifisme ne merite pas cela.Plaise a Allah aider le Mali a s en sortir meilleur, amine.

  10. Chers compatriotes, sachez que le bonheur passe par la souffrance, nous devons être patient et garder le calme. L’urgence c’est de secourir les populations dans la détresse car à défaut de pouvoir récupérer le nord, il faut venir en aide aux personnes prises en otage.
    Tout l’enjeu c’est les populations en difficulté le reste c’est question de place. La grande majorité des Maliens vit depuis toujours dans la précarité, rien n’a changé depuis 1991, donc arrêtons de crier au loup. La question qui se pose aujourd’hui c’est comment récupérer les territoires occupés ? La réponse à cette question repose sur comment ces territoires sont ils perdus ? Ces interrogations doivent être analysées sans partie prise ni passion.
    Chaque nation connait des moments difficiles dans sa marche, les erreurs doivent servir de leçon pour aller vers la perfection. Ne cherchons pas à perpétuer les erreurs, ce qui ont commis des crimes et leurs complices doivent être jugés pour servir d’exemple c’est la seule façon d’éviter à notre pays de perpétuer dans le chaos.
    Le peuple doit se montrer souverain pour trancher entre les protagonistes qui observent un dialogue de sourd et ne parviennent pas à adopter une position commune. La vieille garde ne s’entend pas se laisser faire, elle veut garder la main mise sur le pouvoir et du coup éviter un éventuel procès en son encontre, tandis que les partisans du renouveau optent pour un nettoyage à la savonnette. La clef se trouve du coté du peuple pour départager ces deux tendances. Il est tant que le peuple prend ses responsabilités car trop c’est trop.
    Vive le Mali, Vive le changement.

  11. Maliennes, Maliens réfléchissez!

    Vous êtes dans une situation catastrophique, votre pays divisé, et vous êtes entrain de vous occuper des problèmes secondaires.
    Une fois l’ouragan est passé la sécurité restituée et la nation sauvée. Ce ne serait pas un Ouatara ou un Compaoré qui dictera aux maliens leur code de conduite.
    Prenez comme exemple le comportement du Général de Gaulle en 1940, unissez vous pour le bien de votre peuple et rappelez vous des charognards et des vautours qui rodent autour de la patrie de Soudiata Keïta, Kakan Moussa Askia Mohamed…etc.

  12. qui rira b1 rira le dernier.c’est qu’on appel la nouvelle CEDEAO avec ces présidents coalisés pour diriger la sous région avec des complots.nous, avons vécus çà en cote d’ivoire et vous autres , vous vous êtes 😆 moqués de nous. jusqu’à nous traités de xénophobes. c’est Dieu qui fera notre palabre. à bon entendeur………… 😛

  13. MALIENS réfléchissés un peu, hier 29 AVRIL, nous aurions fait nos élection et dégager ATT , HIER 29 AVRIL le nord du mali serai aujourd’hui libre, il n’aurais pas eu autant de mort et désolations, hier 29 avril, le pays n’aurai pas été aussi sacagé, les travailleurs ne sont pas payés ou perdent leur travail ou affaires, bref HIER 29 AVRIL, Sanogo n’a rien arrangés, QUE VAUT VOTRE SANOGO DESTRUCTEUR???
    Sans ce PUTCH la vie aurai repris ces droit et nous aurons pas aujourd’hui tous ces SOUCIS

    JUNTE Liberé L’ORTM ET ALLEZ VOUS EN, C’est nos impots qui vous paie, ne l’oubliez pas.

    • Si tu veux rêver,c’est très bien,Où est-ce qu’on peut organiser des élections libres et transparentes dans un pays en guerre.C’est lors des coups de force que la plupart des maliens ont su que la pays n’allait pas bien.
      Oublies-tu les massacres de AG HELOK sans oublier avant la prise de Tessalit.
      Quand est-ce que t’as su que les soldats maliens ont été massacrés et égorgés.
      Allons soyons raisonnable,la médiation de la CEDEAO ne fait que nous enfoncer davantage dans la crise au lieu de nous donner des solutions adéquates dans leur de leadership sous régional entre BF et RCI.
      Il faudrait que nous maliens acceptons de s’asseoir ensemble et de parler de l’avenir du pays car nos frères du nord ne pourront attendre éternellement d’être privés de leur liberté.
      Il faudrait aussi que nous sachons,cette guerre personne ne viendra le faire à notre place.
      Cessons des querelles partisanes et mettons-nous au-dessus des passions afin qu’on puisse avancer.

  14. M Fall
    Vous faites honte aux intello et aux journalistes. Je me demande comment
    le prétoire peut vous laisser publier ces analyses de constipé mental. Au fait ne cherchez vous pas seulement une place de conseiller en communication auprès de DADIS et co? Vous êtes indigne du métier de journaliste Monsieur

    • monsieur fall donne son point de vous. vOUS DONNEZ LE VOTRE. cONTENTEZ COUS DE LE CONTREDIRE EN INTELECTUEL

  15. Birama FALL,

    L’honnête intellectuelle veut que vous apaisez le climat au lieu de le façonner à votre convenance ou par démagogie ou encore par quel esprit partisan. ASSEZ DU GRIOTTISME au MALI. La réalité actuel du Mali SE TROUVE AU FRONT DU GRAND NORD. Écrivez et écrivez encore pour pousser, SANOGO et COMPAGNIE à aller libérer nos pères, mères, frères et soeurs de cette région.

  16. Le crie du FDR n’est pas pour sauver le Mali mes chers mais pour proteger leurs investissements car une 40tene d’entre eux sont deja milliardaires. Au lieu de crier sur Sanogo d’aller au nord, cherchons d’abord comme equipee cette armee.Sous ATT les fonds de la defense ont ete tellement dilapider par ses nombreux generaux au point qu’on pouvait tomber facilement face a n’importe qu’elle enenemie. La solution maintenant: Metter les politiciens hors jeux et travaillons durement avec le gouvernement technique. Si Djoncouda est vraiment digne, il doit demission de lui meme au 40eme jours car il etait le president de cette assemblee personnelle. La conspiration de la France a cette crise qu’elle soit vraie ou fausse n’as aucun effet tant qu’il y a pas militaire etranger au Mali. cette decision de la CEDEAO est deja mort nee, c’est simplement un moyen de pression.

  17. Franchement, monsieur Fall, vous dépassez les bornes. Vous expliquez qu’alors que le CNRDRE a prouvé sa bonne foi en autorisant le retour à l’ordre constitutionnel, la CEDEAO se permet de violer l’Accord cadre. Je me demande si nous vivons dans le même pays. Parce que dans celui où je vis, le CNRDRE a été le premier à violer l’Accord cadre en mettant des gens en prison alors que le Président de l’intérim était installé, le CNRDRE ne parle plus du Nord, mais de politique, le CNRDRE n’attend que la fin des 40 jours d’intérim pour diriger le pays, le CNRDRE n’a aucune légitimité… Aussi, je me demande ce que vous voulez au juste : que des militaires dirigent le pays et que nous soyons à nouveau frappés d’un blocus économique et diplomatique ?
    Franchement, j’ai du mal à comprendre comment, maintenant qu’il y a un Premier ministre et un gouvernement de transition, vous pouvez imaginer une seconde que le CNRDRE devrait avoir droit au chapitre. Respectez s’il vous plait vos lecteurs.

    • le cnrdre n’a jamais dit qu’il veut gouverner, juste avoir son mot a dire lors de l transition. Après 40 jours, le cnrdre veut que les fils et files du mli choisissent par eux même la voie a suivre; c’est aussi simple que ça

      • Sanogo a toujour dit nous ne sommes pas là pour eterniser
        alors arreter de dire n importe quoi

  18. c;est houteux d’ecrire des choses comme cela. il a fait quoi ce Sanogo? brader les 2/3 du mali en 10 jours. heureusement que la honte ne tue pas. si vous le voulez alors arreter de demander de l’aide au autres pour aller au nord. personnes n’arme un idiot double d’un peureux fuyard devant les rebelles. comment des gens formes dans des ecoles militaires, ne peuvent pas tenir tete a des rebelles. en plus ils ont fuient en laissant les armes aux enemis. honte a vous

    • Sanogo est capable de refaire un coup d’État car c’est un homme aigri et assoiffé de pouvoir c’est pourquoi la cdeao envoi des troupes pour sécuriser les organes de transition.

  19. Ha la fameuse communauté internationale! Jusqu’à quand allons nous comprendre et accepter la triste réalité? Le CNDRE ne pourra rient contre les décisions prises ailleurs dans ce contexte. Retour de Sanogo au pouvoir = isolement du mali à nouveau.

  20. “Nous pensons que le capitaine est allé au bout des concessions qu’un dirigeant peut accepter”…. J’ai arrete apres cette phrase. Si le capitaine est votre dirigeant, c’est bien pour vous. J’espere qu’il ne vous dirigera pas vers le Mali du sud.

    • et oui les gens ne veulent pas comprendre que pour l’instant le Mali ne pourra pas fonctionné sans l’aide de l’international, c’est dommage mais c’est la triste réalité

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