Après les campagnes de dénigrement à propos de sa bavure sur la question des Maliens victimes d’agressions xénophobes en Côte d’Ivoire et la participation de son parti au gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, IBK vient de retrouver l’espoir avec un passage réussi à Koutiala.
L’expérimenté président du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a attendu le bon moment pour faire une grande sortie dans l’optique de reconquérir sa popularité à la base. En effet, il s’est armé de sa patience en laissant passer les tourbillons de déstabilisations ponctués de dénigrements et de fausses informations à son égard.
On se rappelle, il y a six mois, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a été la cible d’une grande compagne médiatico-politique. C’était au sujet de sa bavure sur la question des Maliens victimes d’agressions xénophobes en Côte d’Ivoire. À l’époque, ses détracteurs s’en sont servis comme thème de leurs débats et discours pour ternir son image. Certains avaient même eu l’audace de dire que le RPM était financé par Laurent Gbagbo dont la chute serait fatale pour le parti. Cette pratique éhontée fait-elle partie de la vie politique?
Mais, la réalité est autre chose. Car, IBK a toujours été le personnage à abattre de l’échiquier politique au Mali. Aussi la participation de Boubacar Téréta au gouvernement de Mariam Kaïdama au compte du parti a été une nouvelle source d’attaque. Après tous ces remous, IBK et ses proches commencent à contredire leurs détracteurs. Le parti arrive à se défaire des images négatives avec des arguments solides.
Leur passage à Koutiala, il y a deux semaines, a prouvé que le RPM garde son positionnement confortable dans le paysage politique du Mali. Ils ont pu réussir une grande mobilisation dans la capitale de l’or blanc. Les messages étaient clairs. Le RPM ne s’est jamais éloigné de ses principes de base. Les responsables du parti ont fait savoir que le Mali a plus que jamais besoin d’une vraie démocratie à laquelle chacun doit apporter sa contribution.
D’ailleurs, c’est dans ce cadre qu’ils ont accepté de participer au gouvernement de Mariam Kaïdama Sidibé sans aucune intention de chercher des profits financiers comme le disent certains. Les notables de Koutiala ont fait des bénédictions pour le parti du tisserand. À coup sûr et loin des imprécations partisanes, le parti du tisserand reste et demeure, malgré des petites fissures, la force politique la plus constante de notre pays. Ce que prouve le dialogue constant qui a toujours existé entre le sommet et la base.
Issa Santara
