Selon des indiscrétions en provenance des salons feutrés de la capitale, l’Adéma et l’URD seraient dans une dynamique de fusion après les élections générales de cette année, cela quels que soient les résultats des scrutins. Une commission paritaire est déjà à pied d’œuvre pour définir les modalités d’une alliance pour le second tour de la présidentielle, mais aussi de cette future opération politique.
C’est le parrain et candidat de l’Union pour la République et la démocratie (URD) à la présidentielle, Soumaïla Cissé lui-même qui aurait fait cette confidence au président de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma/PASJ), Pr. Dioncounda Traoré, à l’issue de plusieurs entrevues crépusculaires entre les deux hommes. L’URD fusionnera avec le Parti africain pour la solidarité et la justice de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma/PASJ) à l’issue des élections de cette année. Quel que soit le verdict des urnes.
Le président de l’Adéma a informé la direction de son parti de cette initiative du parti de la Poignée de main. L’idée n’a pas manqué de susciter une réjouissance au sein de la Ruche. Et tout de suite, les deux partis ont décidé de mettre sur pied une commission paritaire, qui planchera sur les modalités d’une alliance pour le second tour de la présidentielle, mais aussi sur la nature de cette probable fusion.
Dans cette commission on retrouve des gens comme, côté Adéma, le 2e vice-président du CE Sékou Diakité, et côté URD, le secrétaire à l’organisation du bureau exécutif national, Dr. Beffon Cissé. Cette commission verra s’il peut être question de fusion-absorption de l’URD dans l’Adéma ou s’il y a lieu que cette fusion donne lieu à une nouvelle formation politique avec un nouveau nom.
Grincements de dents à l’Adéma
A l’Adéma, on indique que le projet n’a pas fait que des heureux. Il y aurait même un front du refus qui affûterait ses armes. Ce front justifie sa réticence par le fait qu’on ne sait pas exactement de quoi les deux présidents sont réellement convenus pour en arriver là. Les partisans du refus, dans leurs conjectures, se posent la question de savoir si Dioncounda et Soumi ne se sont pas convenus que le (nouveau) parti qui verra le jour, soit dirigé par le parrain de l’URD.
Ils se posent aussi la question de savoir pour quel intérêt l’URD peut brusquement opter pour une telle perspective. Ils s’inquiètent enfin de la gestion d’un tel parti et posent, par voie de conséquence, la question de la longévité d’un tel projet.
Sur la question, nous avons pu joindre le 2e vice-président de l’Adéma, Sékou Diakité. Il nous a signifié que « la commission paritaire en question a été créée par rapport à une possible alliance électorale pour le second tour de la présidentielle à venir, mais que l’éventualité d’une fusion entre les deux partis n’est pas à écarter après les élections ». « Nous nous sommes dits, mais pourquoi ne pas aller dans un tel schéma après les élections », a-t-il expliqué avant d’ajouter que les discussions continuent au niveau des états-majors politiques.
Pour Sékou Diakité, cette volonté de créer une alliance électorale pour le second tour de la présidentielle et de procéder à une fusion après les élections, procède de l’excellence des relations que les deux formations politiques ont su entretenir depuis maintenant 5 ans et matérialisée au niveau de l’Assemblée nationale. Ce projet dénote aussi, a-t-il ajouté, de l’excellence des rapports entre le président de l’Adéma, Pr. Dioncounda Traoré, et le parrain de l’URD, Soumaïla Cissé.
Quoi qu’il en soit, l’Adéma/PASJ depuis un certain temps est dans cette dynamique de reconstitution de sa grande famille. On se rappelle de ce souhait formulé par Dioncounda Traoré lors du congrès du Rassemblement pour le Mali (RPM). Ce jour-là, le président du PASJ s’interrogeait en ces termes : « Qu’est-ce qui fait que l’Adéma et le RPM ne se retrouvent pas dans la même famille ? »
Abdoulaye Diakité
Si ce projet de fusion se confirmait, alors nous pouvons dire que ces hommes politiques n’ont aucun idéal et tout ce qui les concerne ce sont les délices du pouvoir et pour celà tout les moins sont bons.Sinon qu’est-ce qui a poussé Soumaila à quitter l’ADEMA pour créer son parti.Est-ce qu’il ne croit plus en ses capacités de mobilisation? La politique ‘est le courage et la confiance en soi.Je pense qu’il doit aller au bout de sa logique de conquête de pouvoir sur les raisons quil’ont amenées à claquer la porte de son parti d’origine.Attendons pour voir.
C’est que tu ne connais rien en politique. Soumaila n’a jamais nié l’ADEMA. Mais pourquoi tu as peur. Au contraire ce la montre la maturité de nos hommes politique
Ah ah je meurt de rire quand je lis que L’adema et l’URD ensemble ont peur du RPM et de IBK !! Wow
Tout d’abord le RPM n’a qu’une dixene de député à l’assemblée national contre plus de 80 pour l’adema et l’URD et sur les 10 000 conseille communaux, le couple adema-URD en ont plus de 5 000 contre que 1 petit millier pour le RPM.
IBK n’a meme pas put être deputé la ou il habite sans l’aide de TOUTES la classe politique contre le jeune moussa Mara. Ça se dit au Mali que si tes voisins ne t’aiment pas C
e ne sont pas les autres qui vont le faire.
On verra bien. Si vous en êtes à comparer l’élection présidentielle avec des scrutin à enjeu local, ça se voit bien que ne maîtrisez pas les enjeux. Et le réveil risque d’être très brutal pour vous le matin du 30 avril. Vos nombreux maires et députés dont vous vous plaisez à décompter feront le chemin inverse de celui de vos élites en mal de popularité.
Si cela leur objectif que Dieu les accompagne afin d’éviter au pays l’arrivée de ce grand budgétivore au pouvoir.
Si cela est leur objectif, ce ne serait pas la sécurité d’Etat de ATT que Dioncounda craindrait; ce serait la Cour de Justice de l’UEMOA.
Qui vous a sit qu IBK est su la route ?
Qui vous a sit qu IBK est su la route ? Je ne crois pas vos propos. IBK est une homme fini qui ne se rend pas compte de la réalité et il se victimise à tout moment en parlant d’e victoire volé.
La stratégie est clairement énoncée depuis longtemps. C’est pour barrer la route à IBK dont ils se sentent dépassés par la ferveur populaire qu’il suscite actuellement. ON NE PEUT PAS ARRÊTER LA MER AVEC SES BRAS. LA VAGUE IBK LES SUBMERGERA.
C’est pour barrer la route au RPM.C’est une stratégie électorale. Nous savons ADEMA et RPM ont déjà conclu un pacte d’alliance pour le second tour.
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